Le 7 mai 2010
L’hippisme : un investissement passion mais accessible
Devenir propriétaire de chevaux de course n’est plus réservé aux aficionados. Des écuries de groupe, gérées comme des petites entreprises, permettent de rentrer dans le monde des courses hippiques tout en réalisant une bonne opération financière. Décryptage d’un investissement fiscalement avantageux.
L’hippisme, un investissement passion? Oui, mais pas seulement. Certes, devenir propriétaire d’un cheval de course dont le prix pour un yearling (poulain de moins de dix-huit mois) oscille entre 2 000 euros et 1 million d’euros est réservé aux aficionados. D’autant que les propriétaires, dits “non intervenants”, qui confient leur cheval à un tiers professionnel sont soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et seuls les gains de course sont exonérés d’impôts.
Mais il existe une autre solution, plus abordable, avantageuse fiscalement et tout aussi passionnante : l’écurie de groupe.
Gérée comme une petite entreprise, dotée d’un statut de société anonyme, elle “démocratise” depuis presque vingt ans l’investissement hippique et permet de diversifier les risques.
Ses missions :
- revendre des chevaux achetés comme compétiteurs sur les champs de course (étalons ou futures poulinières)
- entraîner et faire courir des chevaux,
- acquérir des poulains de moins de six mois (des foals) et les élever avant de les revendre six à douze mois plus tard,
- procéder à des saillies, qui peuvent atteindre une centaine par an par étalon, rapportent chacune environ 1 500 euros.
Son fonctionnement :
- L’investisseur particulier devient, pour quelques milliers d’euros selon la valeur de la part fixée à l’origine (de 700 à 15 000 euros, le panel d’offres est très large), copropriétaire d’une écurie. Chaque année, il perçoit à ce titre un dividende.
- Le nombre d’associés d’une écurie est très variable : de deux ou trois à plusieurs centaines. Dans ce dernier cas, l’activité est plus ludique que financière et les statuts prévoient un réinvestissement des gains éventuels dans l’achat de nouveaux chevaux.
Son avantage fiscal :
Grâce à la loi Tepa, le souscripteur assujetti à l’ISF bénéficie d’une réduction d’impôts à hauteur de 75 % de son placement, dans la limite des 50 000 euros et à condition de rester investi six ans.
Enfin rappelons que l’investisseur aura accès à des espaces dédiés sur les hippodromes français, parfois même étrangers. Avec des champs aussi prestigieux dans le monde entier que Chantilly, première ville du cheval en France, ou Longchamp, il n’y a pas plus ludique pour voir courir son capital !
Pour aller plus loin :
Découvrez les écuries de groupe Club Galop, le Cheval Bleu, Capital Pur Sang, France Galop.