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En pratique
Le fonds de garantie « renforcement de la trésorerie » d’Oséo : mode d’emploi

Pourquoi ce fonds ?

Ce fonds a été lancé en octobre dernier par les pouvoirs
publics en prévision des difficultés de trésorerie que les entreprises allaient affronter, quand la crise financière commencerait à affecter l’économie réelle. Son idée force : les aider à anticiper cette crise et renforcer leur solidité en transformant leurs dettes court terme en crédit à moyen terme et /ou en obtenant de nouveaux prêts moyen terme pour financer l’augmentation du besoin en fonds de roulement (BFR).

A qui est-il destiné ?

Exclusivement aux entreprises « saines », qui sont confrontées à des difficultés conjoncturelles et non structurelles : par exemple une baisse des carnets de commandes, ou des difficultés nouvelles liées à la réduction des délais de paiement. En revanche, toutes les entreprises peuvent en bénéficier, quelque soit leur statut ou taille (entreprise individuelles, SARL, etc.).

Comment y accéder ?

Vous devez passer au préalable par votre conseiller Professionnels.
Une fois identifiée la cause de vos difficultés, et si leur caractère conjoncturel est établi, celui-ci évaluera vos besoins, déterminera le montant du prêt qu’il est disposé à vous accorder avec la garantie Oséo. Il se chargera également de présenter votre dossier à Oséo qui interviendra en garantie des concours ainsi accordés par la banque.

Toute ligne autorisée (découvert, escompte, etc.) peut être transformée partiellement ou totalement en crédit moyen terme. Par ailleurs, de nouveaux prêts moyen terme peuvent être accordés, indépendamment des dettes court terme, pour améliorer son fonds de roulement.

Quels sont les moyens dont dispose Oséo ?

Les banques ont la possibilité, grâce à ce fonds, de prêter
2 milliards d’euros de crédit. Il est à noter que ce dispositif est de nature conjoncturelle.

 
Comment a été accueilli le fonds de garantie ?

Dès l’annonce du fonds, les demandes ont commencé à affluer sur les bureaux d’Oséo. En novembre et décembre 2008 notamment, les PME ont commencé à sentir les effets de la crise financière et ont eu tendance à aller voir leur banquier pour les informer de leurs difficultés. En quatre mois, Oséo a instruit 3 000 dossiers.

Publié en mai 2009