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LE POINT SUR

Partenaire de cession et de reprise


Repreneurs ou cédants ont rarement le réflexe de s’appuyer sur l’expertise de leur conseiller, en amont de leur projet. C’est dommage, car l’anticipation est l’une des  principales clefs de la réussite.
 
Pour réussir une cession, un seul secret : s’y prendre plusieurs années en avance, en général au moins cinq ans avant la vente. « Plus l’intervention se fait tôt, plus le cédant a des chances d’arriver au résultat qu’il souhaite », explique Hubert Jullien de Pommerol, animateur gestion privée de la Caisse d’Epargne Auvergne-Limousin. En s’appuyant au plus tôt sur l’expertise de son conseiller, le chef d’entreprise peut passer en revue tout le champ des possibles, opter pour une vente ou une transmission, organiser à l’avance la cession sur le plan fiscal. En revanche, s’il ne consulte son conseiller qu’une fois la vente signée, les marges de manœuvre sont réduites… « On améliore alors la situation, mais on ne l’optimise pas », résume Hubert Jullien de Pommerol.

Mettre en place une "feuille de route"

Le commerçant-artisan gagne donc à réfléchir avec son banquier plusieurs années avant son arrêt d’activité. Ses interlocuteurs ? Son conseiller professionnel, mais aussi les conseillers en gestion de patrimoine, spécialistes des questions juridiques, fiscales et des placements. Ce binôme aide le futur cédant à préciser ses souhaits, lui donne la « feuille de route » de sa futur cession, les mesures fiscales à prendre et les changements de statuts éventuels à réaliser en amont. Il suit ensuite au fil des ans l’avancement du projet. Puis, au moment de la cession, il intervient à nouveau pour optimiser le fruit de la vente. Objectif : dresser une étude patrimoniale indiquant quels placements privilégier pour atteindre les objectifs fixés par le cédant, en termes de compléments de revenus, de transmission, etc.

Optimiser les revenus du capital

Un service auquel a recouru Jeanne G., 47 ans, après la vente de son entreprise. Son objectif ? S’arrêter de travailler, placer le fruit de cette cession pour en tirer des revenus défiscalisés réguliers, sans entamer son capital… « Nous lui avons demandé de quelle somme elle souhaitait disposer par mois. A partir de ce chiffre, nous avons proposé un montage financier permettant de toucher un revenu net mensuel défiscalisé, sans entamer son capital et tout en organisant sa transmission », explique Vincent Thuel, Chargé d’affaires gestion patrimoniale à Clermont-Ferrand. Ce dernier joue sur les différents seuils des placements défiscalisés pour optimiser les rendements : un compte titre Sicav monétaires, des contrats d’assurance vie, des contrats de capitalisation pour alléger l’ISF, etc.

Et les repreneurs ?

Partenaire des cédants, la Caisse d’Epargne l’est également des repreneurs. Là encore, ces derniers ont intérêt à contacter le conseiller de la Caisse d’Epargne en amont du projet. « Certains ne viennent nous voir que lorsqu’ils ont signé le compromis. Il est toujours préférable qu’ils nous consultent au tout début : nous les guidons dans leurs démarches, les dirigeons vers les interlocuteurs utiles, comme les chambres de commerce ou des métiers, nous donnons notre éclairage sur l’affaire à reprendre », témoigne Hubert Trouillard, chargé de clientèle professionels à la Caisse d’Epargne Loire-Centre. Et de poursuivre… « Au-delà du financement, nous l’aidons à fiabiliser son opération. Nous avons accès à tout un ensemble d’informations précieuses, de fichiers et de ratios, qui permettent d’évaluer une affaire, de voir par exemple si elle est fixée au bon prix et si elle n’est pas surestimée ». Un gage de réussite future pour le repreneur…


Publié en Mars 2009