Actualités conseils

LE POINT SUR

Cession-transmission : Les Chambres de Commerce et d'Industrie vous accompagnent dans vos projets

 

 

Y_FouchetLes cédants ou les repreneurs d’entreprise sollicitent-ils souvent les services Transmission - Reprise des Chambres de commerce et d’industrie ?
Très souvent, et cela pour au moins deux raisons. D’abord, parce qu’avec un réseau de plus de 230 lieux d’accueil, nous sommes très présents sur le terrain ; ensuite, parce que les cédants et repreneurs savent que les CCI constituent un lieu neutre, indépendant, où ils peuvent trouver un conseil le plus souvent gratuit. C’est ainsi que les CCI accompagnent chaque année 12 000 cédants et 16 000 repreneurs, ce qui donne lieu à 5 000 cessions-reprises aidées. Pour les cédants et repreneurs en simple phase de réflexion, les CCI organisent 1 200 réunions d’information dédiées à la Transmission - Reprise et proposent 250 sessions de formations à la reprise chaque année dont une formation-action dédiée à la reprise interne (par les salariés ou les héritiers), l’Ecole des Managers.

 

Concrètement, quel appui pouvez-vous leur donner ?
Notre objectif est la pérennité des entreprises sur les territoires. En fonction des situations, le conseiller Transmission - Reprise peut jouer le rôle d’un chef d’orchestre et mettre l’entrepreneur en relation avec les acteurs de son territoire les plus pertinents, ou apporter ses expertises pointues en matière de Transmission – Reprise. Dans tous les cas, les conseillers consacrent un temps important, avec chaque cédant ou repreneur, sur la préparation de leur projet : explication du marché de la Transmission - Reprise local / régional, diagnostic de l’entreprise et du projet de cession ou de reprise, éclairage sur les valeurs d’entreprise. La force des CCI est en effet la maîtrise des tissus économiques locaux / régionaux. Les conseillers aident les cédants et les repreneurs à trouver une contrepartie (diffusion d’annonce, recherche active de repreneurs…), mais n’interviennent pas dans les négociations. Et, tout au long des démarches, ils restent des référents neutres vers lesquels les cédants ou repreneurs peuvent se tourner.

 

Comment évolue le marché de la transmission ?
Comme beaucoup d’autres, il est en ralentissement depuis plusieurs mois. Deux raisons à cela. D’une part, les cédants ne sont pas pressés de vendre leur affaire à un moment où les prix baissent. De l’autre, le contexte économique incite les banquiers à la prudence. Toutefois, je reste confiant et je pense que l’on peut raisonnablement espérer une relance des cessions-transmissions au cours du premier semestre 2010.

 

Quel conseil donneriez-vous au cédant ? 
Tout d’abord, de suffisamment réfléchir à son projet pour être sûr que la décision de vendre son affaire est motivée et irrévocable. La cession est une opération lourde et qui prend du temps. Il ne s’agit pas de faire marche arrière parce qu’on vient de prendre une belle commande… Autre point : il faut être réaliste sur le prix. L’acquéreur n’est pas fou et lui aussi a bien étudié le marché. De plus, il achète au présent, et non pas par rapport à ce que l’entreprise pourrait valoir dans les mois à venir…

 

Et au repreneur ? 
Il doit lui aussi se poser deux questions : est-il sûr de disposer de l’apport initial nécessaire à l’achat (soit 25 à 30 % du prix de vente) ? Est-il vraiment prêt à mettre les mains dans le cambouis pendant un bon moment ?

 

Mais l’enjeu en vaut-il la peine ? 
L’enjeu est passionnant ! 88 % des chefs d’entreprise déclarent être heureux d’avoir fait ce choix !

 

Pour en savoir plus : 
- www.transcommerce.com répertoriant les entreprises à reprendre et proposant un outil d'évaluation
- www.bnoa.net, la Bourse nationale d'opportunités artisanales dédiée à la transmission des entreprises artisanales
- www.entreprendre-en-france.cci.fr/, le portail de l’association CCI Entreprendre en France
- www.transmission.cci.fr/, le site dédié de la CCI à la transmission

 

Publié en décembre 2009