Actualités conseils

LE POINT SUR

Epargne salariale : les clés de son succès


L’épargne salariale a le vent en poupe et un nombre croissant d’entreprises propose désormais ce dispositif à ses salariés. Nous vous expliquons pourquoi.

Contrairement à une idée reçue, l’épargne salariale n’est pas réservée aux grosses entreprises : une société comptant un seul salarié peut souscrire un contrat. Conseiller Professionnels à l’agence d’Aurillac Square, Jean-Pierre Verbiguie propose d’ailleurs régulièrement la formule à ses clients. 
« J’aborde systématiquement le sujet avec mes clients qui viennent de créer ou reprendre une entreprise, précise Jean-Pierre Verbiguie. Il me semble important de leur présenter ce dispositif qui leur permet de réduire leurs charges sociales et payer moins d’impôts. » En cours d’année, le conseiller d’Aurillac revient régulièrement sur cette question avec ses autres clients. « Dès qu’ils ont dégagé un bénéfice intéressant et s’ils ont un salarié, je leur parle de l’offre Box Office. » Expérimenté, Jean-Pierre Verbiguie s’adapte à chaque chef d’entreprise : « Certains préféreront le volet PERCO-I pour préparer leur retraite, d’autres seront intéressés par un Plan d’Epargne Interentreprises (PEI) … et bien souvent, par les deux, dès qu’ils comprennent combien ce produit est souple et qu’il permet aux deux parties (l’entreprise et l’épargnant) de bénéficier d’exonérations intéressantes. »


Une formule aussi intéressante pour le chef d’entreprise que pour son salarié


Propriétaire d’un espace de restauration rapide dans un centre commercial, Jean-François Viars a suivi les recommandations de Jean-Pierre Verbiguie et opté pour les deux volets de Box Office : « Mon objectif était de faire profiter mes deux salariés des bénéfices réalisés par l’entreprise tout en préparant ma retraite. Par ailleurs, la formule est simple, souple – je verse les mensualités que je veux quand je veux (1) – et convient à mes salariés qui ont finalement perçu une somme supérieure à celle que je comptais leur verser sous forme de prime. » Un contrat « gagnant-gagnant », donc, pour préparer ses projets à moyen et long termes.




Le point de vue de… Charles Dayot, responsable régional sud-ouest Natixis Interépargne


Comment travaillez-vous avec les conseillers Professionnels de la Caisse d’Epargne ?

« Natixis Interépargne, leader de son secteur, gère les contrats d’épargne salariale pour la Caisse d’Epargne. Mon rôle consiste à intervenir en soutien auprès des conseillers de la Caisse d’Epargne. Dans cette perspective, j’ai mis en place des petits-déjeuners dans une dizaine d’agences du territoire Auvergne-Limousin ; l’opération se voulait à la fois pédagogique et conviviale et plus de 60 chefs d’entreprise ont participé à ces rencontres sur le thème de l’épargne salariale. Mais soyons clairs : j’interviens en renfort et je ne suis pas là pour me substituer aux conseillers dans la relation privilégiée qu’ils entretiennent avec leurs clients.


Comptez-vous poursuivre les petits-déjeuners cet automne ?
 

Nous comptons effectivement étendre cette opération à d’autres agences du Sud-Ouest et continuer à diffuser auprès des directeurs de Caisses et des conseillers Professionnels un kit qui leur permette de répondre à toutes les questions que pourraient leur poser leurs clients sur ce sujet.


Et pour en savoir plus ?
La Ligne Info Epargne salariale est accessible au 0 825 001 030 (0,15 € ttc/min) du lundi au vendredi, de 8H30 à 18h sans interruption. » 


(1) Etant précisé que ces versements sont limités par bénéficiaire et par an, à 8 % du plafond annuel de la sécurité sociale (PASS), s’agissant du PEI et à 16 % du PASS s’agissant de PERCO-I, et sans pouvoir excéder le triple de la contribution du bénéficiaire.

Publié en octobre 2009