NOS SOLUTIONS ET CONSEILS

Les solutions d’épargne sont nombreuses et répondent chacune à des besoins particuliers. Il ne s’agit pas de transformer ce guide en une encyclopédie de l’épargne, mais juste de dégager, pour chaque catégorie de produits, les caractéristiques les plus intéressantes (tant financières que fiscales) qui permettront d’orienter vos choix.
Attention toutefois à bien distinguer les avantages du produit (par exemple avantages fiscaux de l’assurance vie), des risques inhérents aux actifs que vous y logez (actions, obligations…).



Les livrets

> LES LIVRETS CLASSIQUES

Les livrets A, Jeune et LDD permettent de garder votre argent disponible à tout moment, tout en le faisant fructifier sans risque et sans impôts, mais avec un rendement limité. Le taux d’intérêt est révisé par les pouvoirs publics en fonction des taux monétaires (Euribor 3 mois et Eonia) et de l’inflation. Limité à un par personne, chacun de ces livrets est plafonné. Vous ne pouvez plus effectuer de versements au-delà du plafond, mais les intérêts continueront toutefois à vous être versés sur le compte.
Le livret B peut être un bon complément, car il n’est pas plafonné, tout en étant fiscalisé.
Quel que soit le livret, les intérêts sont calculés par quinzaine. Pour en optimiser la rémunération, pensez à effectuer des versements avant le 1er ou le 16 du mois, et des retraits après le 16, ou le 31.


> L’ÉPARGNE LOGEMENT

CEL (Compte d’épargne logement) et PEL (Plan d’épargne logement) s’adressent aux personnes qui ont en vue, à moyen terme, de bénéficier d’un prêt afin de financer des travaux, l’achat d’un logement, ou de parts de SCPI (Société civile de placement immobilier) destinées à l’habitation.


> LE COMPTE À TERME

Un compte à terme (CAT) est un compte d’épargne rémunéré et bloqué pour une durée définie lors de la souscription (entre un mois et 10 ans) contre une rémunération prévue au départ.
Attention, vous ne pouvez effectuer de versements ultérieurs, et tout retrait avant l’échéance entraîne la fermeture du compte.
En revanche, ces comptes ne sont soumis à aucune limite (ni détention, ni plafond).
Par exemple, avec Captio Prestance, vous bénéficiez d’une rémunération progressive croissant tous les six mois pendant une durée de trois ans, après un versement unique de 1 500 euros minimum.

POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES LIVRETS ET L’ÉPARGNE LOGEMENT
Rendez-vous sur www.caisse-epargne.fr (espace Particuliers, onglet Découvrez nos produits et services).

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Les comptes titres

Investir en Bourse est tentant, mais savoir choisir le bon support est parfois plus compliqué.
Les principales catégories de valeurs mobilières sont les actions, les obligations et les OPCVM. Pour les investisseurs pressés ou peu avertis, les OPCVM, à la différence des titres vifs en actions, sont un bon compromis. Sous forme de Sicav ou de FCP (Fonds communs de placement), ils vous permettent d’avoir recours à une société de gestion qui va se charger de répartir les fonds gérés en panachant les classes d’actifs, les secteurs d’activité et les zones géographiques. Vous pouvez ainsi investir sur des actifs financiers ou des zones auxquels votre capital ne vous aurait pas donné accès, et cela sans surexposer votre patrimoine à un risque spécifique.
Pour investir sur les valeurs mobilières, il faut choisir un support de détention qui va en partie conditionner votre fiscalité sur les revenus et les plus-values. Vous avez le choix entre :

> LE COMPTE TITRES

Support le plus utilisé pour investir sur les marchés financiers, c’est un compte sur lequel vous pouvez détenir des actions, des obligations, des parts d’OPCVM… L’imposition des revenus des valeurs mobilières ne bénéficie d’aucun avantage supplémentaire et les plus-values sont imposées au taux forfaitaire (+ prélèvements sociaux) si votre foyer fiscal a cédé plus de 25 730 euros en 2009. S’il ne donne droit à aucun avantage en particulier, il est néanmoins très flexible.


> LE PEA (Plan d’épargne en actions)

Vous pouvez y détenir des actions de sociétés, ainsi que des OPCVM. 75 % des titres doivent être détenus dans des actions de sociétés françaises et européennes. Un peu plus contraignant que le compte titres (un seul PEA par contribuable et des versements plafonnés à 132 000 euros), il est bien plus avantageux fiscalement. Vos plus-values et vos dividendes constatés dans le PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu mais restent soumis aux prélèvements sociaux à condition que vous ne procédiez pas à des retraits avant le cinquième anniversaire de l’ouverture du PEA. Attention, un retrait avant les huit ans entraîne la fermeture du compte.

AMÉLIORER SON CONFORT DE VIE

Le principal critère étant la disponibilité de votre épargne, la palette des produits est très large, selon le risque que vous acceptez de prendre et surtout votre horizon. Les livrets offrent certes des rendements faibles mais permettent d’épargner en toute sécurité sur le court terme.
En revanche, les comptes titres ordinaires vous permettent de moduler facilement votre degré de risques pour obtenir un gain supérieur, tout en gardant une épargne disponible. PEA et assurance vie sont également une solution, mais rappelez vous que, si votre épargne reste disponible, vous n’optimisez vos avantages fiscaux qu’après un certain délai de détention (respectivement 5 et 8 ans).

 

 

 

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L’assurance vie

Compte tenu de leur souplesse, les contrats d’assurance vie sont devenus incontournables, d’autant qu’ils ne sont soumis à aucune limitation en nombre ou en montant. Vous avez le choix entre des supports en euros (assurance vie en euros), sans risque sur le capital et avec un taux de rémunération minimal garanti, et un investissement plus dynamique (mais plus risqué) en optant pour l’assurance vie en unités de compte, dans laquelle vous pouvez loger différents types d’actifs (Sicav ou FCP). 

Les contrats d’assurance vie multisupports tels que Nuances Plus (accessible à partir de 25 000 euros) ou Nuances Privilège (à partir de 150 000 euros) vous permettent d’accéder aux meilleurs fonds des marchés financiers. Vous pouvez opérer des rachats avant les huit ans du contrat. 

En cas de rachat total ou partiel avant huit ans, les produits sont imposables à l’impôt sur le revenu ou au prélèvement libératoire de 35 % ou 15 %. À ce titre, les contrats d’assurance vie en unités de compte ont un avantage par rapport aux fonds en euros : les prélèvements sociaux ne sont pas pris à la source, mais seulement en cas de rachat. L’assurance vie permet également de réduire son ISF si l’on souscrit par exemple un contrat à bonus de fidélité. Tout ou partie des gains acquis sont transférés vers un compartiment appelé « garantie de fidélité », indisponible pour une certaine durée. Pendant cette période, ces sommes ne sont pas soumises à l’ISF.

Ceux qui souhaitent se constituer un complément de revenus pour la retraite, sous forme de rente, peuvent également se tourner vers le Perp (Plan d’épargne retraite populaire). Les versements sont déduits des revenus imposables, dans certaines limites.

Le contrat de capitalisation, une alternative à l'assurance vie

« Le contrat de capitalisation, comme Multiance Cap, peut constituer dans certains cas un bon substitut à l’assurance vie. Celui-ci permet d’investir sur les mêmes actifs que l’assurance vie, mais il s’en distingue par une durée fixe et par l’absence de tête assurée et de bénéficiaire désigné. Autres grandes différences à noter : il rentre dans les actifs successoraux et présente l’avantage d’être valorisé à sa valeur de souscription dans le calcul de l’ISF. »

Claire Durrieu, responsable marketing produits à la Banque Privée 1818

 


La Caisse d’Epargne vous fait profiter régulièrement de taux promotionnels pour tout versement effectué sur le contrat d'assurance vie. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre agence Caisse d’Epargne.

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L’immobilier

L’immobilier est une classe d’actifs particulière, de par son horizon de placement long, ses modes de financement et sa fiscalité. Il n’en demeure pas moins, au même titre que l’assurance vie, un placement incontournable.
Si vous êtes dans la logique de la constitution d’un patrimoine familial, vous avez le choix, après l’achat de votre résidence principale, entre plusieurs dispositifs visant à encourager l’investissement locatif (LMNP, Borloo, Robien et, dernier venu, le Scellier). Sans les détailler tous ici, sachez simplement que ces produits ne donnent pleine mesure de leurs avantages que pour une détention longue, d’au moins neuf ans (voire 15 ans pour une exonération totale des plus-values). 
Par ailleurs, la loi de finances pour 2009 a profondément remanié les dispositifs existants en réduisant le plus souvent leurs domaines d’application. Enfin, les investissements réalisés à partir du 1er janvier 2009 sont soumis au plafonnement des niches fiscales. Le montant cumulé de certains avantages fiscaux ne peut pas procurer une réduction de l’impôt supérieure à 25 000 euros majoré de 10 % du revenu imposable du foyer fiscal.

Sachez qu’il existe une alternative originale avec les produits d’épargne immobilière, type SCPI, ou OPCI (Organisme de placement collectif immobilier), d’autant plus si le marché immobilier est chahuté. Les SCPI peuvent être investies en bureaux, commerces, ou en logements dans le cadre des dispositifs visant à encourager l'investissement locatif ; dans ce cas, le souscripteur bénéficie de l’avantage fiscal sans attendre la livraison des logements. Les SCPI constituent un bon moyen de diversifier votre patrimoine dans la pierre et permettent de mutualiser le risque locatif de vacance ou d’impayé sur de nombreux biens. Enfin, vous modulez à souhait le montant de votre investissement en nombre de parts de SCPI et percevez des revenus fonciers.

Pour plus d’informations sur le dispositif Scellier, rendez-vous sur www.caisse-epargne.fr/actualites-patrimoniales.

PRÉPARER SA RETRAITE

L’assurance vie est incontournable. Si vous êtes au début de votre vie active, vous pouvez vous permettre de prendre des risques en unités de compte. En revanche, si votre échéance est plus proche, privilégiez la sécurité avec une assurance vie en euros. Vous avez également le choix entre sortir en rente ou en capital.
D’autres compléments individuels de retraite (comme le Perp ou la loi Madelin pour les professionnels) vous imposent en revanche une sortie en rente en contrepartie d’avantages fiscaux immédiats. Enfin, ne négligez pas l’immobilier qui vous permet, avec vos moyens du moment (complétés par un emprunt et augmentés des avantages fiscaux), de vous constituer des revenus à terme à travers les loyers.

 

 

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Investir autrement

Certains épargnants ne souhaitent pas se limiter aux seules considérations financières.

Le sociétaire : un client privilégié

« Ayant adopté le statut coopératif en 1999, les Caisses d’Epargne ont proposé dès le début 2000 à leurs clients de participer au développement de leur banque régionale en souscrivant des parts sociales. Préservées des fluctuations du marché, elles ont donné droit en 2008 à un intérêt annuel compris entre 3,75 et 4 % brut selon les régions. De plus, les sociétaires profitent d’un abattement de 40 % sur les revenus perçus, auquel s’ajoute un abattement général plafonné à 1 525 euros pour un célibataire et 3 050 euros pour un couple. Ces titres peuvent être détenus en direct, placés sur un PEA ou un compte titres ordinaire. Enfin, les sociétaires bénéficient d’une relation privilégiée et d’informations en avant premières, spécifiques selon chaque Caisse d’ Epargne. »

Noémie Bruckert, chargée de projet vie coopérative à la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne

Pour aller plus loin, consultez www.societaires.com

 


> L’INVESTISSEMENT DANS LE TISSU ÉCONOMIQUE

Plusieurs véhicules vous permettent d’investir dans les PME tout en bénéficiant d’avantages fiscaux, comme les holdings ISF. En soutenant les PME non cotées, vous investissez dans l’économie réelle et agissez comme un partenaire de l’entreprise. Ce qui relève d’une démarche personnelle qui peut aller au-delà des seuls avantages fiscaux.
Vous pouvez également avoir une approche régionale avec les Fip (Fonds d’investissement de proximité) ou innovante avec les FCPI (Fonds communs de placement dans l’innovation).
Enfin, les Sofica (Société pour le financement du cinéma et de l’audiovisuel) vous permettent d’encourager le 7ème art.

Pour en savoir plus sur les Fip, les FCPI et les Sofica, rendez-vous sur www.caisse-epargne.fr (onglet Gestion Patrimoniale Privée, rubrique Solutions de défiscalisation).


> L’ISR (Investissement socialement responsable)

Les fonds ISR sélectionnent les entreprises selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise. Un exemple : Élite 1818 Valeur Bleue, bâti autour de la gestion des ressources en eau. La fiscalité des fonds ISR est la même que celle des OPCVM et dépend donc du support sur lequel ils sont souscrits (PEA ou assurance vie).


> LES FONDS SOLIDAIRES ET DE PARTAGE

Les premiers sont des FCP qui consacrent au moins 10 % de leurs actifs au financement de projets solidaires. Les seconds, investis sur des actifs peu risqués (obligations et titres monétaires), s’engagent à verser une partie de leurs revenus à des organismes caritatifs. Ce sont des produits à plus faible rendement et sans avantages fiscaux spécifiques.

ÉPARGNER POUR SES PROCHES

L’idéal est d’étaler l’aide à vos proches dans le temps, notamment pour bénéficier d’une optimisation fiscale. Vous pouvez commencer à préparer l’entrée de vos enfants ou petits enfants dans l’âge adulte très tôt, en leur souscrivant des livrets, un PEL ou un contrat d’assurance vie, dont ils pourront disposer à leur majorité.
Par ailleurs, la valorisation de l’immobilier sur le long terme vous assurera, à vous et à vos proches, un capital et/ou des revenus à terme. Pensez alors à associer vos enfants et votre conjoint à la constitution de ce patrimoine, à travers une SCI familiale, par exemple. Mais la principale préoccupation reste la transmission et la protection du conjoint. Là encore, l’assurance vie est un support idéal et incontournable, surtout si le bénéficiaire n’est pas un héritier direct.

 

 

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