Bien vivre sa retraite !

Vous êtes peut-être à la retraite, ou celle-ci approche ? Passez maître dans l’art de vivre !
Cuisine, jardinage, bénévolats, sports… Restez actif, vous avez la vie devant vous ! Notre dossier vous dévoile comment bien vivre sa retraite…

Jeune retraité : c’est une nouvelle vie qui commence !

Ateliers, rencontres, partages d’expériences, bénévolat, sport… qui a dit que la retraite était ennuyeuse ? Et pour ceux qui n’arrivent pas complètement à décrocher, sachez que rien ne vous empêche de cumuler retraite et activité professionnelle. Savoir occuper ses journées, c’est tout un art !

3 bonnes raisons de continuer à travailler
au cours de sa retraite

Vous êtes déjà retraité ou en passe de l’être ? Le cumul emploi-retraite occupe très largement les conversations depuis plusieurs années. Si ce dispositif est parfois critiqué, il offre pourtant de multiples avantages aux retraités :

  1. Gagner en pouvoir d’achat. Le passage à la retraite s’accompagne d’une baisse de revenus souvent significative. Pour autant, les charges du ménage subissent rarement la même diminution. Le cumul emploi-retraite est alors une réponse profitable et encadrée.
  2. Poursuivre sa passion. Votre métier vous a toujours passionné ? Vous voulez vous lancer dans une autre branche d’activités qui vous attire depuis longtemps ? Prendre sa retraite ne doit pas signifier mettre de côté ses envies ! Vous conservez la possibilité de reprendre un emploi salarié ou même de monter votre entreprise.
  3. Créer et entretenir un lien social. Travailler, c’est avant tout faire partie d’une entreprise, d’un groupe, d’une équipe ! Certains sites, tel que OnVaSortir.com, vous permettent de trouver des activités pour rencontrer de nouvelles personnes. 
     

Cumul emploi-retraite : décryptage

À tout moment, un retraité peut décider de reprendre une activité professionnelle en tant que salarié ou en tant qu’indépendant. Celle-ci peut être librement exercée en France ou à l’étranger. Toutefois, certaines conditions doivent être respectées. En fonction de sa situation, le retraité pourra voir sa pension complétée par ses revenus professionnels. Dans tous les cas, il est indispensable de s’adresser à sa caisse de retraite complémentaire et de signaler tout changement de situation.

La reprise d’une activité professionnelle rémunérée n’est pas l’unique solution pour continuer à être actif : le bénévolat est également fortement sollicité par les retraités, pensez-y.

Prenez le large !

Vivre en Asie, profiter du soleil toute l’année ou vous installer au pays des caribous ? Il n’y a pas d’âge pour larguer les amarres ! Pour percevoir votre retraite depuis l’étranger, quelles sont les conditions ? Nous vous aidons à y voir plus clair… 
 

Vivre à l’étranger et percevoir sa retraite en France :
mode d’emploi

Vous êtes retraité et percevez une pension en France ? Rien ne vous empêche de quitter l’hexagone pour découvrir le monde ! Pour continuer à bénéficier du versement de votre retraite, il est nécessaire d’informer sa caisse de retraite de sa nouvelle adresse. La somme correspondante peut être versée sur un compte bancaire ouvert en France ou directement à l’étranger.

Une fois installé à l’étranger, le retraité reçoit chaque année un document appelé « justificatif d’existence ». Il est indispensable de le faire remplir par l’organisme habilité dans son pays de résidence. Il peut s’agir de la mairie, du commissariat, etc. Retourné à la caisse principale, ce document conditionne la poursuite du versement de la pension de retraite.
 

Partir à l’étranger en pratique

Chaque année, de nombreux retraités font le choix de changer de vie. Pour profiter du soleil, pour habiter dans un pays où le coût de la vie est moins élevé ou pour se rapprocher de ses enfants expatriés, vous avez choisi de résider à l’étranger ? Cette décision nécessite de prendre en considération plusieurs éléments. Avant de s’expatrier, plusieurs formalités administratives doivent être effectuées :

  • Effectuer les demandes pour obtenir son VISA s’il est nécessaire ;
  • Signaler son changement de lieu de résidence à tous les organismes (banque, assurance, Trésor Public, caisse de retraite…) ;
  • Opter de manière facultative pour une formule d’assurance santé complémentaire vous couvrant dans le pays de destination ;
  • Faire le point avec son conseiller bancaire sur la gestion future de votre compte.

Bon à savoir : la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté ne prélève pas de commission sur les achats effectués à l’étranger en zone euro. Vous pouvez donc utiliser votre carte bancaire comme habituellement en France. Hors zone euro des frais peuvent être appliqués, renseignez-vous auprès de votre conseiller car des solutions existent pour limiter ces frais.

Lien utile →  :la check-list indispensable de CEBFC pour partir sereinement à l’étranger

Investissez dans une résidence secondaire !

Vous êtes tombé amoureux de la région de vos dernières vacances ? Et si vous achetiez une maison secondaire ? À la mer, à la montagne ou à la campagne… ce sont vos petits-enfants qui vont être contents !

Retraité ou futur retraité : comment acheter
sa résidence secondaire ?

Acheter une résidence secondaire, c’est lier plaisir et investissement avisé. Pour des week-ends ou des séjours prolongés, une maison de vacances est un lieu de repos, de détente et de retrouvailles en famille. Mais comment financer cet achat ? Deux principales options s’offrent aux futurs propriétaires.

Solution n°1 : autofinancer l’acquisition.
Dans ce cadre, l’acheteur verse l’intégralité de la somme demandée, incluant les divers frais de transaction (notaire, agence immobilière…), grâce à son épargne personnelle. Cette solution peut être utilisée pour des biens de faible valeur ou en cas de patrimoine important. Cependant, elle présente un inconvénient majeur : les nouveaux propriétaires se retrouvent démunis de tout ou partie de leur épargne pouvant leur servir à réaliser d’autres projets et à se protéger ou protéger leurs proches des aléas de la vie.

Solution n° 2 : acheter sa résidence grâce à un prêt immobilier (3).
Cette possibilité permet d’étaler sa dépense sur plusieurs années et de conserver son épargne. Il est toutefois important de prendre en compte l’éventuelle baisse de revenus lors du passage à la retraite pour déterminer la future mensualité d’emprunt.

Lien utile → avec la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche Comté, obtenez une simulation de prêt immobilier en quelques clics.

(3) Sous réserve d’acceptation de votre dossier de crédit immobilier pour l’acquisition d’immeubles à usage d’habitation par votre Caisse d’épargne, prêteur. L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de dix jours avant d’accepter l’offre de crédit. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du prêt. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées. »

Bien préparer sa succession

Dès la retraite, il est possible de préparer sa succession et de transmettre une partie de son patrimoine de manière anticipée. Quelles sont les démarches à effectuer ?

La règle d’or en matière de succession : l’anticipation

Préparer au plus tôt sa succession procure de nombreux avantages. Cette étape permet d’appréhender de manière sereine l’avenir en protégeant son conjoint, ses enfants, ses proches, ainsi que son patrimoine. En effet, construit tout au long d’une vie, ce dernier peut être transmis dans des conditions privilégiées grâce à plusieurs dispositifs détaillés ci-après.

Lien utile → la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté a élaboré pour vous un dossier complet sur la succession : prenez-en connaissance ici

Donation simple ou donation-partage : quelle différence ? 

En matière de succession, difficile de ne pas évoquer la donation ! Cet acte consiste à transmettre tout ou partie de son patrimoine de son vivant. La donation peut concerner des biens de toutes natures (en numéraire, immobilier, biens meublés, etc.). Elle permet aux enfants de bénéficier d’un abattement de 100 000 € de donation sur le montant des droits de donation à payer, et ceci tous les 15 ans, selon les dispositions fiscales en vigueur.

La donation simple.
Il est ainsi possible d’effectuer une donation d’une somme d’argent ou de biens (voiture, pièces de collection…) à un ou plusieurs héritiers présomptifs. On parle alors généralement d’avance sur héritage. Cette donation peut être réalisée sans l’intervention d’un notaire grâce à un imprimé fiscal dédié.

Lien utile → formulaire de déclaration des dons manuels et des sommes d’argent

La donation-partage.
La donation-partage doit être obligatoirement réalisée devant un notaire. Elle consiste à répartir les biens et fixer leur valeur entre l’ensemble des héritiers présomptifs. Cette solution est donc recommandée si le légataire a eu plusieurs enfants et/ou dans les situations complexes (remariages, familles recomposées, etc.).
 

L’assurance-vie, un outil privilégié pour la transmission

Si ce n’est déjà fait, la soixantaine est l’âge idéal pour se pencher sérieusement vers l’assurance-vie, mais pourquoi ? Selon les dispositions fiscales en vigueur, la taxation sur l’ensemble des versements effectué sur un contrat d’assurance-vie intervient au-delà de 152 500 € par bénéficiaire, l’assurance vie ne fait pas partie de l’actif successoral. Les versements effectués après les 70 ans de l’assuré profitent d’une exonération réduite à 30 500€ pour tous les contrats confondus et pour l’ensemble des bénéficiaires. Il est donc indispensable d’effectuer au plus tôt les versements souhaités afin d’optimiser la fiscalité de sa succession.