Monter son entreprise, nos conseils

Vous êtes entrepreneur dans l’âme ? C’est peut-être le moment de vous lancer ! Notre dossier vous dévoile les bonnes pratiques pour vous lancer et réussir ce challenge.
Du salariat à l’entrepreneuriat, il n’y a qu’un pas…
Changer de vie et de métier n’est pas toujours facile. Comment réveiller l’entrepreneur qui sommeille en vous ?

Testez votre entreprise grâce au statut d’auto-entrepreneur

Il s’agit d’un statut flexible pour lequel vous pouvez opter tout en étant salarié. C’est certainement une bonne façon de tester la viabilité de votre nouvelle activité professionnelle avant de la développer davantage.

Vérifiez la compatibilité d’un cumul avec votre emploi actuel

Les salariés du secteur privé sont autorisés par la loi à cumuler leur activité salariée avec un statut d’auto-entrepreneur. Veillez toutefois à consulter toutes les clauses de votre contrat de travail, de votre convention collective et de respecter vos obligations en tant que salarié.

Veillez à bien respecter les professions autorisées

Tous les métiers ne sont pas éligibles au statut d’auto-entrepreneur. Si certaines professions sont réglementées, d’autres sont possibles sous réserve de justifier d’une expérience professionnelle, d’un diplôme ou d’une qualification. (Tous les détails sur https://www.federation-auto-entrepreneur.fr/metiers-l-auto-entrepreneur)

Pour créer votre statut d’auto-entreprise, vous devez en effectuer la demande sur le site de l’URSSAF : https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil/creer-mon-autoentreprise.html

Très rapide, cette démarche peut être finalisée en moins de 10 minutes.

Avantages et inconvénients de l’auto-entreprenariat

Avantageux, l‘auto-entreprenariat séduit de plus en plus. Plus d’un million de Français ont déjà adopté ce statut. Une démarche audacieuse mais pas sans risque : renseignez-vous.

Le principal attrait de l’auto-entreprise réside dans la souplesse administrative. Outre l’inscription facilitée, la gestion quotidienne est très simple :

  • La déclaration du chiffre d’affaires (même nul) se fait une fois par mois ou par trimestre.
  • Il faut avoir un compte bien séparé de son compte personnel.

Quelques points de vigilance :

  • Le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser un certain plafond
  • La souscription d’une assurance professionnelle est parfois obligatoire (suivant le métier exercé)
  • Les charges ne sont pas toujours déductibles

Quel coût pour monter son entreprise ?

Frais d’immatriculation, taxes, cotisations… Créer son entreprise est un rêve qui a un prix : anticiper votre budget.

Les coûts de création d’une entreprise*

Le choix du statut juridique engendre des formalités et des coûts variables :

  • La rédaction des statuts, pour les entreprises sous formes sociétales (EURL, SARL, SAS…) peut osciller facilement entre 500 et 2 000 € suivant la difficulté de la rédaction.
  • L’immatriculation au registre du commerce et des sociétés, à l’URSSAF, au Répertoire des Métiers ou au Registre Spécial des Agents Commerciaux – De la gratuité à 130 €.
  • Le stage de préparation à l’installation pour les artisans – Environ 260 €.
  • Les frais de publication pour les sociétés – Jusqu’à 200 €.

Les taxes et cotisations

N’oubliez pas les taxes et cotisations inhérentes au chiffre d’affaires, aux salaires, à l’activité de votre entreprise… Beaucoup dépendent du statut juridique choisi, il est donc indispensable de faire le bon choix dès le départ.

La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté peut vous accompagner dans le financement de votre entreprise avec des produits adaptés.
En savoir plus : https://www.caisse-epargne.fr/bourgogne-franche-comte/professionnels/financement/creer-ou-reprendre-une-entreprise

*Ces tarifs sont indiqués à titre indicatif.