Tout commence par un séminaire de deux jours dédiés à la formalisation du projet : « On va travailler sur l’idée pour la transformer en concept et dessiner les contours d’un projet d’entreprise. En même temps, on teste la posture entrepreneuriale en interrogeant les motivations, les ambitions, la vision de ce qu’est l’entrepreneuriat pour la personne » explique Caroline Dumond, Déléguée Générale des Premières Sud.
A l’issue de cette première session, trois cas de figure se présentent :
1. « Certaines renoncent ou reportent leur projet de création. C’est pleinement le rôle d’un réseau d’accompagnement de permettre à chacun de tester ses idées et ses envies, quitte à ne pas aller plus loin ensuite ou d’attendre un moment plus propice »
2. « Certaines ont une véritable posture entrepreneuriale, mais se projettent plutôt dans un business en solo » (freelance, profession libérale). Les Premières les orientent alors vers des modes d’accompagnement spécialisés.
3. « Certaines sont prêtes à développer une entreprise créatrice d’emplois. » Si elles sont dans une configuration de business classique, les Premières les orientent alors vers des structures d’accompagnement généralistes. Si le projet a une dimension innovante avérée ou en devenir, Le Programme Go Premières est le bon mode d’accompagnement.