L’observatoire BPCE a rendu public début juin 2019 les résultats de son étude « l’agriculture, les enjeux
d’un marché en mutation », basée sur un panel de 1381 répondants issus des 300 000 moyennes et grandes exploitations qui font le tissu entrepreneurial agricole français.
300 000 grandes exploitations, c’est 137 000 de moins qu’il y a 30 ans. C’est à l’heure actuelle 69 % du paysage des entreprises agricoles. En d’autres termes, le mouvement de concentration se poursuit, notamment dans les régions à forte valeur ajoutée telles le vignoble ou les zones céréalières.
Ce qui change, c’est la diversification des sources de revenus des exploitations : aujourd’hui, 42 % d’entre elles exercent plusieurs activités, dont la vente directe (22 %) et la production d’énergie (13 %).
Les agriculteurs expriment leur intention de renforcer encore cette diversification de leurs activités, en même temps qu’ils annoncent des investissements en direction de l’agroécologie.
Ces démarches de transition, qui se traduisent par 71 % d’intention d’investir au cours des deux prochaines années indique un bon niveau de confiance des exploitants.
Le secteur viticole, en particulier, se montre particulièrement optimiste quant à l’avenir : près de 3 viticulteurs sur 10 estiment que leurs perspectives économiques sont favorables.