Chloé Valentini

 

Chloé Valentini, après le Graal olympique, la même envie 

Elle a connu le rêve de tous les athlètes, de tous ceux qui aspirent, un jour, à être au sommet de leur discipline. À Tokyo, en août 2021, si loin des Français se réveillant tôt un week-end pour assister à ses exploits, l’équipe tricolore devenait championne olympique. Et sacrait par la même occasion Chloé Valentini, ailière des Bleues. Le temps est passé, le quotidien a repris son cours et pourtant, le souvenir est encore vivace, cette explosion d’émotions si attendue et pourtant si particulière à décrire. « C’est la plus belle des médailles. Nous avons vécu un moment intense où on en a pris plein les yeux. Nous avions eu un parcours difficile. On avait eu un déclic quand il fallait, on s’est remise en question et on a foncé jusqu’au bout ».  

« On finit par se dire que tout devient possible. »  

Chloé a eu le temps, aussi, de se retourner, de voir le chemin parcouru jusqu’à la plus belle des récompenses. Il était loin le temps de l’enfance, les initiations à l’athlétisme, au judo, à l’équitation et puis au handball, d’abord pour « faire comme ma grande sœur » puis pour s’y aguerrir, notamment avec son père sur le banc. « J’avais surtout fait des sports individuels jusque-là, confie-t-elle. Là, j’ai découvert des copines, je prenais plaisir à les retrouver, à jouer ensemble. L’esprit d’équipe, c’est vraiment ce que j’aime le plus. »  

Cela est devenu le fil rouge de son ascension dans le club familial du CA Morteau HB, puis à l’ES Besançon, au pôle espoir d’abord et au centre de formation ensuite. « Je ne pensais pas vraiment devenir professionnelle. Depuis mes 14 ans, je m’entraîne tous les jours et j’ai surtout voulu vivre ma passion. Progressivement, on prend de la maturité et on finit par se dire que tout devient possible ». Le club de Besançon a valeur de tremplin : durant dix ans, de 16 à 26 ans, elle y évolue, se forge de solides amitiés, y a ses repères. Après des adieux émouvants, direction le Metz handball, un des clubs féminins les plus performants de l’hexagone (détenteur de la Coupe de France National Féminine de handball et du titre de club champion de France 2023). Elle y découvre l’exigence de la Ligue des champions et ses sélections en équipe de France s’enchaînent, les victoires souvent, les déceptions parfois, l’envie d’en découdre toujours.  

Avec la Caisse d’Epargne, une filiation évidente  

À l’issue du titre olympique, pas question de s’arrêter là. Chloé sourit : « Je suis championne olympique mais pas championne du monde, vice-championne d’Europe, mais pas championne d’Europe … » Les objectifs sont prestigieux, mais ils sont là, dans un coin de la tête, et ils donnent un cap au quotidien, au travail, aux entraînements. Il y a aussi la solidarité au sein d’un groupe, le fait que chacun s’entraide, que chaque match est différent et qu’une saison ne ressemble jamais à une autre. L’internationale a une formule pour résumer sa volonté toujours intacte : « Le jour où je ne prendrais plus de plaisir, où j’aurais l’impression d’avoir fait le tour, j’arrêterai. » 

Le sport en général et surtout le handball ont la particularité que les compteurs sont remis à zéro à chaque compétition, que tout doit recommencer. Il y en a aussi des échéances prestigieuses, avant de se projeter vers la défense du titre olympique, à Paris en 2024.  

Son équilibre actuel, Chloé le trouve aussi grâce au soutien de la Caisse d’Epargne Grand Est-Europe. Depuis cet été, elle a intégré le Pacte de Performance, ce programme qui soutient des athlètes de tous les horizons en vue de la future olympiade.  

Pour l’athlète, la filiation avec la Caisse d’Epargne, partenaire des équipes de France de handball, semblait évidente. « Dès nos premiers échanges, le contact passait très bien », explique celle qui disposait déjà d’un compte à la banque. Le soutien de la CEGEE va contribuer, aussi, à densifier encore un peu plus sa préparation. « Il y a des aspects sur lesquels je peux progresser encore en matière de mental, de nutrition, de récupération… Cela va me permettre notamment de voir plus régulièrement un préparateur mental, de lancer un programme plus conséquent en matière de nutrition, de mettre en place davantage de choses pour bien récupérer de l’enchaînement de matchs et des déplacements ». L’occasion de travailler encore, de s’attacher à rester aux meilleurs niveaux et de tout faire pour revivre des émotions aussi intenses qu’à Tokyo.  

Marie-Christine Rouard, directrice de la communication 

Les Caisses d’Epargne soutiennent les équipes de France de handball depuis 2018. Les Bleus et les Femmes de talent nous ont tous fait rêver au fil des compétitions. Dans notre région, la Caisse d’Epargne Grand Est Europe accompagne de nombreux clubs sportifs, notamment de handball, dont le Metz Handball, depuis 2016. Intégrer Chloé dans l’équipe des athlètes de la région que nous accompagnons dans leur route vers les Jeux de Paris 2024 a été une évidence car nous partageons des valeurs communes d’engagement, de solidarité, de volonté, d’humilité aussi. Nous sommes fiers de pouvoir lui permettre, grâce au Pacte de performance, d’encore mieux se préparer aux compétitions phare qui l’attendent cette année et les suivantes. 

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