Elodie Lorandi

 

Elodie Lorandi, un sourire au fil de l’eau  

Nager pour tout donner, pour se surpasser et pour vivre les plus belles des émotions. Une grande partie de la vie d’Elodie Lorandi s’est bâtie dans les bassins, à répéter inlassablement ses gammes, à tenter de grappiller quelques centièmes pour être la plus performante possible. Cette passion s’est nouée à cause d’une nécessité. Élodie, accompagnée par la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, est née avec une maladie orpheline qui paralyse un nerf de sa jambe gauche, du genou à la cheville. « À la suite de mes premières opérations, les médecins et un professeur ont conseillé mes parents à faire de la rééducation dans l’eau pour voir comment j’y évoluais ». Elle avait 3 ans. Depuis, « je ne suis jamais sortie de l’eau ».  

Un des plus beaux palmarès de la natation française  

Après les séances de rééducation, il y a les entraînements, puis les compétitions avec les valides lors de son enfance et son adolescence. Au fil des rencontres, une athlète handisport et des entraîneurs lui assurent qu’elle peut, elle aussi, concourir en handisport. On lui lance le défi de participer au championnat de France, en 2006. Le processus est contraignant : il convient de rencontrer des kinésithérapeutes et des médecins internationaux pour être autorisé à concourir en handisport.  

Une fois passé l’ensemble de ces tests, Elodie, regard clair et assuré, se constitue un des plus beaux palmarès de la natation française. Dix fois championne d’Europe, deux fois championne du monde, elle compte sept podiums aux Jeux Paralympiques, dont le premier à Pékin en 2008 (médaille d’argent au 200m 4 nages). À Londres en 2012, elle décroche deux médailles de bronze (100m papillon, 50m nage libre), une médaille d’argent (100m nage libre) et l’or (400m nage libre). À Rio, elle monte sur le podium à deux reprises (bronze au 400m nage libre et 100m nage libre).  

Un crochet par l’aviron avant le retour à la natation  

Les succès s’enchaînent, le plaisir est palpable mais la fatigue, mentale surtout, se fait sentir. « Je n’avais jamais vraiment eu de coupure, j’en ressentais le besoin, comme si j’avais un trop plein de natation », confie-t-elle. Alors, elle s’élance dans un nouveau challenge : en 2017, elle intègre l’équipe de France d’aviron handisport. L’aventure est riche, marquée par une 3e place aux championnats du monde et une qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo. Pourtant, la natation lui manque. Le confinement, le report d’un an de l’olympiade japonaise et la naissance de sa fille la pousse à revenir à ses premiers amours. « La natation, c’est ma passion, mon plaisir indescriptible d’être dans l’eau ». 

« Avec la Caisse d’Epargne, nous avons des valeurs communes »  

En ligne de mire : les Jeux Paralympiques de Paris, où elle aspire à concourir en 400m et en 100m nage libre. Sa motivation est exacerbée par le désir de « rendre fière » sa fille. Dans cette démarche, Elodie peut compter sur le soutien de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur. Depuis 2019 et son retour dans les bassins, elle bénéficie en effet du Pacte de Performance, destiné à accompagner les athlètes dans leurs quêtes sportives. 

« Ce soutien m’est nécessaire pour tellement d’aspects, souligne l’athlète. Cela me permet de financer mes abonnements dans les piscines, d’acheter les équipements dont j’ai besoin, de rémunérer mon entraîneur ou encore de financer mes stages… » Par ailleurs, elle loue le lien et la proximité tissée avec la Caisse d’Epargne. « Nous avons des valeurs communes, l’importance du partage, de la compréhension. En échangeant avec les collaborateurs, j’ai pu faire comprendre ce qu’est le handisport. En matière d’approche mentale, je suis sûr que les sportifs ont beaucoup à apporter à tous, notamment à tous ceux qui travaillent dans un bureau. » Des collaborateurs qui ne manqueront pas de soutenir Elodie lors de ses prochaines échéances, avec les Jeux Paralympiques de Paris en apothéose.  

Émilie Guérin, directrice de la communication de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur 

« Élodie est une personnalité très généreuse, entière, déterminée. On ne peut qu’être touché par sa franchise, son envie d’aller constamment vers l’avant et son mental de championne. Elle a des valeurs et une éthique qui correspondent en tout point à ce que nous souhaitons transmettre à la Caisse d’Epargne. Ce n’est jamais facile de concilier une vie de sportive de haut niveau avec le fait d’être maman et nous sommes très fiers de l’accompagner. Nous sommes persuadés que sa fille lui donnera encore plus de force afin de tout faire pour briller lors des Jeux paralympiques de Paris. » 

Retour sur son palmarès
  • 2024

    Médaille de bronze aux championnats d’Europe de para natation (cat. S10)
  • 2016

    2 médailles de bronze aux Jeux Paralympiques de Rio (100 m NL et 400 m NL S10)
  • 2012

    Médaille d’or aux Jeux Paralympiques de Londres  (400 m NL S10)
    Médaille d’argent aux Jeux Paralympiques de Londres (100 m NL S10)
    2 médailles de bronze aux Jeux Paralympiques de Londres (50 m NL et 100 m papillon S10)

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