Jimmy Gressier 

À l’origine, il y avait le football. Comme nombre de gamins dans leurs jeunes années, Jimmy Gressier est un mordu de ballon rond. À Boulogne-sur-Mer, le club qui a révélé Franck Ribéry, l’USBCO, est une institution et le jeune Jimmy fait partie des habitués. « J’y prenais beaucoup de plaisir, j’aimais le foot plus que tout », confie-t-il. Le sportif avait déjà cette rage de vaincre qui le caractérise et cette « volonté de ‘m’arracher’ tout le temps ». « Sur un terrain, je n’arrêtais pas de courir », s’amuse-t-il. De quoi enthousiasmer les supporters et gravir les échelons : il évoluera au niveau national en U17. Au cours du sport-étude, qu’il pratique au collège et au lycée, les joueurs doivent disputer des ‘cross’, des courses en plein air. Le fan de football se découvre alors des talents d’athlète.  

 « J’ai commencé tard l’athlétisme et je sais que j’ai une marge de progression, que je peux être plus fort », confie-t-il. En intégrant l’INSEP et en travaillant désormais auprès de deux entraîneurs, il aspire à « passer des caps ». En ligne de mire, il y a les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Et Jimmy se veut ambitieux : « le rêve ultime, c’est de gagner ». Depuis Tokyo, il n’a jamais cessé de courir et établit d’ailleurs son record personnel et bat le record de France le 21 juillet 2023 à Monaco sur l’épreuve du 5 000m en 12’56 »09. 

Pour l’accompagner dans sa progression, l’athlète peut compter sur le soutien de la Caisse d’Epargne Hauts de France depuis plusieurs années. En 2016, alors qu’il suit un BTS NRC (négociation et digitalisation de la relation client), Jimmy bénéficie d’un CDD de 6 mois au sein d’une agence de Boulogne-sur-Mer. À l’issue de ses études, il intègre le Pacte de Performance, le programme d’accompagnement des sportifs qui rêvent de briller à Paris 2024. « Cette stabilité financière est une aubaine pour se focaliser sur mes compétitions, mes entraînements et ma préparation physique », souligne le sportif. Le savoir-faire qu’il a acquis auprès des collaborateurs de la banque lui permet également de réfléchir avec sérénité à son après-carrière. « Lorsque j’aurai arrêté l’athlétisme, devenir salarié à part entière de la Caisse d’Epargne serait une belle opportunité ». Et une certaine continuité, aussi, aux côtés de ceux qui l’ont soutenu durant ses aventures sportives.