Kendra Chery  

Le basket s’est imposé comme une évidence chez Kendra et il suffit de la regarder évoluer sur les parquets pour s’en rendre compte. Depuis ses débuts, la Guadeloupéenne impressionne par ses qualités avec la balle orange, tutoyant rapidement les sommets et s’offrant même le luxe de quelques « buzz » à s’essayer aux dunks en plein match. Son histoire avec le basket est avant tout un héritage familial. Ses deux parents étaient joueurs – son père Hubert a évolué à Monaco et dans la région lyonnaise, sa mère France-Lyse en Nationale 2 – et son frère, Valentin, est également devenu joueur professionnel. « Je les suivais et j’aime simplement jouer aussi », sourit Kendra. À l’âge de 7 ans, elle débute en club, elle suit des amis et elle assure avoir « directement accrochée ». Rapidement, un choix s’est imposé entre la balle orange et la danse avant de définitivement basculer sur le basket et de débuter une folle ascension vers le plus haut niveau.  

Avec Caisse d’Epargne, fière de « l’ancrage local »  

Ses performances lui ouvrent les portes de l’équipe de France sénior. Un exploit en soi puisqu’aucune joueuse guadeloupéenne n’avait eu cet honneur-là. Avec la sélection, elle participe à la Coupe du monde 2022 (les Bleues sont éliminées en quart de finale) et doit malheureusement renoncer à l’Euro 2023 à cause d’une entorse à la cheville. Il n’empêche : Kendra fait partie des joueuses qui pourraient représenter la France aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Elle préfère « se concentrer sur l’instant présent ». « J’ai des objectifs, la volonté de progresser au quotidien, de faire de mon mieux, de réaliser que chaque jour est important pour y parvenir ». Un sérieux et une abnégation qui, elle l’espère, finiront par payer au moment où sera déterminée la liste finale pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.  

Dans ce beau challenge vers la quinzaine olympique, la basketteuse peut compter sur le soutien de nombreux Guadeloupéens qui suivent sa progression à distance. Parmi eux, il y a les collaborateurs de la CEPAC qui gère également les établissements dans les territoires d’outre-mer, la banque qui l’accompagne depuis quelques mois. « Je suis très fier de cet ancrage local, de savoir que ce soutien valorise mes racines ». L’engagement de la CEPAC est précieux pour la basketteuse. « J’essaie de ne négliger aucun détail en plus de ce que je peux faire en club et en sélection, assure-t-elle. En matière de nutrition, de récupération mentale, physique, je fais tout pour être la plus à l’aise possible et Caisse d’Epargne m’y aide ». Au-delà de ce soutien, elle se dit reconnaissante du « lien humaine et social » qu’elle a tissé avec les collaborateurs, de quoi être encore un peu plus sereine avant d’aborder tous ses challenges sous les paniers.