Lisa Barbelin  

Lisa Barbelin, des flèches qui valent de l’or  

Les sportifs offrent parfois deux visages, celui de la compétition qui exacerbe toutes les sensations et celui du quotidien. Il faut maîtriser ses nerfs, gérer son influx nerveux, rester concentré le Jour J… Lisa Barbelin, elle, assure « ne pas avoir de méthode pour résister à la pression ». Pourtant, la jeune femme, accompagnée par la Caisse d’Epargne Auvergne et Limousin est l’une des meilleures archères tricolores et chance de médaille pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle assure d’ailleurs « accepter toutes les émotions et jouer avec ». « Je suis une fille très émotive et cette émotion, je n’essaie pas de la cacher, mais d’en tirer le meilleur, à chaque instant ». Et ça marche pour la jeune femme de 23 ans dont l’ascension vers le plus haut niveau ne s’est jamais vraiment arrêtée.  

Le « souvenir merveilleux » de ses premiers Jeux  

Tout a commencé à l’âge de 9 ans, en 2009, bien loin des rêves d’olympisme. Son oncle, archer, lui propose d’essayer. « J’ai tout de suite accroché, sourit Lisa. J’aime être à l’extérieur, voir la flèche voler, me concentrer pour y arriver et la compétition aussi ». Un an après cette initiation, c’est justement le moment de sa première « compèt ». « C’était le soir de mes 10 ans. Ma mère était venue avec moi et ça m’avait aidé à braver l’inconnu ». Ses parents seront là, toujours, dès que leur fille dispute un tournoi. Ensuite, tout s’enchaîne : les championnats régionaux puis nationaux avant d’intégrer le pôle France.  

Sa progression, constante, lui permet de se frotter au plus haut niveau et de vivre des instants qui marquent une vie. C’est le cas en juin 2021, à Antalya. Là, tout s’enchaîne : elle se qualifie pour la première fois en finale d’un tournoi majeur, elle est titrée championne d’Europe, remporte dans la foulée le tournoi de qualification olympique (TQO) et est même brièvement n°1 mondial. « Ça fait quelque chose », sourit-elle en se remémorant ce paroxysme d’émotion. Lisa s’est ainsi offert un ticket pour Tokyo en 2021. Éliminée en 8es de finale, elle garde un « souvenir merveilleux » de « se retrouver dans le grand bain, au milieu de tant de grands sportifs ».  

Un double cursus comme équilibre  

Cette ambiance-là, elle aspire à la revivre dans un an, aux Jeux Olympiques de Paris 2024, devant sa famille et ses proches. L’épreuve aura lieu dans le cadre incroyable de cour d’honneur de l’hôtel des Invalides et Lisa s’y projette déjà. « J’ai un compteur avec les jours qu’ils restent avant les épreuves », sourit-elle. La jeune femme voit grand et espère trois médailles (individuel, mixte, par équipe).  

Également sacrée vice-championne du monde par équipe cet été, Lisa parle de sa quête olympique comme « d’une préparation au quotidien » et évoque ses entraînements tous les jours. En août, elle impressionne aussi en décrochant sa première médaille individuelle mondiale lors du Test Event de Paris 2024. Son équilibre, elle le trouve aussi en suivant ses études de chimie à la Sorbonne. « Ce n’est pas facile à gérer, mais j’ai la chance que l’équipe éducative soit à fond derrière moi et me pousse à donner le meilleur ». Lisa devrait obtenir sa licence au terme de 5 à 6 ans d’études contre 3 pour un étudiant au cursus classique. Ses études comme le soutien de ses proches participent à « l’équilibre personnel dont j’ai besoin » dit-elle. « Pour moi, le tir à l’arc est vraiment un sport collectif où on a besoin d’être bien entouré pour performer ».  

Le Pacte de performance, un surplus de sérénité 

Dans cette recherche constante pour atteindre le haut niveau, Lisa peut compter depuis quelques mois du soutien de la Caisse d’Epargne Auvergne et Limousin, elle qui est rattachée au club de Riom. « J’ai été très honorée et flattée d’avoir été approchée par la banque. Je fais partie d’un sport un peu confidentiel, il est rare que l’on pense à nous », souligne-t-elle calmement. En ayant intégré le Pacte de Performance, ce programme d’accompagnement des sportifs jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, elle assure « ressentir plus de sérénité ».  

« Cela permet d’assurer les dépenses pour l’achat de matériel, de billets pour se rendre en compétition, mais aussi pour assurer le quotidien alors que je ne suis pas encore dans la vie active ». L’athlète assure que « ça permet de libérer un peu l’esprit ». De quoi aborder avec enthousiasme et détermination la dernière ligne droite avant de décrocher ses flèches aux Invalides dans un an.  

Emmanuel JOLAIN, Membre du Directoire / Sponsor Jeux de Paris 2024 

« Archère depuis ses 9 ans, la membre du club de Riom progresse d’année en année et nourrit des objectifs ambitieux pour les Jeux Olympiques de Paris. La CEPAL partage cette quête d’excellence, c’est pourquoi nous sommes fiers de soutenir Lisa Barbelin à travers notre Pacte de Performance, afin qu’elle puisse aborder cette compétition avec sérénité. »  

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