Margot Chevrier

Margot Chevrier, la motivation des sommets ! 

« Pour faire de la perche, il faut être un peu toqué ». Margot Chevrier, qui bénéficie du soutien de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, s’amuse autant à parler de sa discipline – le saut à la perche – qu’à en faire. « J’adore le côté mental. Il faut se faire violence avant de savourer le plaisir d’être aérien et de retomber sur le tapis ». Ces petits bonheurs, Margot y goute depuis ses 12 ans. Avant, elle avait fait beaucoup de « sports casse-cou » : équitation (saut d’obstacle), escalade, accrobranche… « Mon père faisait du semi-marathon à un bon niveau et mes parents ne voulaient pas que je commence l’athlétisme trop tôt pour ne pas être écœurée ».

« J’ai quasiment gagné 20 cm par an »  

C’est donc à 12 ans qu’elle découvre la piste d’athlétisme. Là encore, Margot touche à toutes les disciplines. « J’étais plutôt forte en demi-fond puisque j’avais les bases grâce à mon père mais ça ne me plaisait pas du tout », s’amuse-t-elle. Et puis elle découvre la perche, le plaisir des sauts et l’adrénaline qui va avec. « Ça m’éclatait », assure l’athlète en pensant à ses premières compétitions heureuses. En 2015, elle se focalise intégralement sur la perche. Au côté de son entraîneur, Sébastien Reisdorffer, elle réapprend chaque geste, peaufine chaque détail et repart à zéro pour viser plus haut. Et ça marche : « j’ai quasiment gagné 20 cm par an ». 

Ses efforts à l’entraînement sont récompensés : championne de France junior en 2018, vice-championne universitaire et espoir en 2019 et en 2020. Depuis ses superbes résultats en espoir, elle décroche de nombreuses médailles lors de meetings et obtient sa consécration avec le titre de championne de France Elite en salle ET en stade : en 2021, 2022 et 2023.  

Son meilleur saut ? 4,65 m, une des meilleures performances pour une perchiste française. Margot sait qu’elle peut rêver plus grand : elle aspire à participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. « C’est l’objectif majeure. J’espère pouvoir me qualifier pour la finale à Paris ! »  

Quand Diagana la conseille de se rapprocher de la Caisse d’Epargne  

Dans sa progression, Margot peut compter sur le soutien de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur. Étudiante en médecine, elle a toujours su concilier sa pratique du sport de haut niveau avec ses études. Car la jeune femme est une battante et elle l’a démontré en s’employant pour que son université lui propose un cursus adapté. Dans le même temps, l’athlète sait la difficulté d’être rémunéré en pratiquant un sport peu médiatisé. « Avant, j’étais obligé de penser à l’argent qu’on peut gagner lors des meetings et ça dénature un peu l’approche de la compétition », explique-t-elle. Et puis des discussions avec Stéphane Diagana, ami de la famille de longue date, l’emmène vers la Caisse d’Epargne. 

 « Stéphane nous a parlé du Pacte de Performance en étant persuadé que j’avais le bon profil pour candidater. C’est ce que nous avons fait ». Et ce soutien de la banque a tout changé. « C’est un confort particulièrement appréciable. Je n’ai plus à réfléchir pour planifier mes entraînements, pour que mon entraîneur vienne me voir, pour l’achat de matériel, pour l’aide à la récupération… Désormais, je peux être focalisée à 100% sur la performance. J’ai senti une vraie différence entre l’année 2020 où je n’avais pas cette aide et l’année 2021 où j’ai commencé à en bénéficier ».   

Dans le même temps, la jeune femme a tenu à ouvrir un compte à la Caisse d’Epargne pour gérer sa microentreprise. Dans l’agence de la Trinité (Alpes-Maritimes) où elle s’est rendue, elle a été touchée par l’accueil qu’elle a reçue. « J’ai été marquée par l’attention et la bienveillance des collaborateurs. Je sentais que j’étais soutenue, accompagnée et c’est précieux lorsqu’on s’attache toujours à donner le meilleur ».   

Émilie Guerin, directrice de la communication de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur

« Lorsque Stéphane Diagana nous l’a recommandé, nous avons tout de suite été impressionnés. Ce qu’elle réalise à son âge est bluffant, elle qui a cumulé cette saison des compétitions à la fois en junior et en sénior. Margot parvient également à s’astreindre à une sacrée discipline en menant en parallèle sa carrière dans le haut niveau et des études de médecine dont on connait l’exigence, ce qui demande un investissement particulièrement conséquent. Elle est jeune et on sait qu’elle a de la ressource pour viser encore plus haut dans les années à venir. » 

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