Medhy Metella 

Medhy Metella, la nage du bonheur

Dans les bassins où se disputent les plus prestigieuses compétitions de natation, c’est un nom qui revient avec insistance depuis des années : Metella. Il y a eu Malia la grande sœur puis Medhy, le petit frère, toujours en pleine lumière et accompagné par la Caisse d’Epargne CEPAC. Et puis il y a la mère d’origine guyanaise, Djamila, qui n’a quasiment jamais raté de compétitions de ses rejetons et qui a l’habitude de donner de la voix au bord des piscines. 

« Un nageur de très haut niveau est comme un trader »  

Alors, Djamila encourage ses enfants à plonger à leur tour. « Elle tenait absolument qu’on fasse de la natation », aime répéter Medhy Metella. Dans la fratrie, c’est l’aînée, Ismael, qui est la première à s’y initier. Malia a ensuite gravi les échelons et fait partie de l’âge d’or de la natation aux côtés de Laure Manaudou. Elle remporte l’argent aux Jeux Olympiques d’Athènes (2004), est titrée à cinq reprises aux championnats d’Europe et autant aux championnats de France. Dans son sillage, il y a le petit dernier, Medhy, de dix ans son cadet. Grâce à sa grande sœur, il connaît les sacrifices et la longue route vers les compétitions prestigieuses. Il a envie de briller aussi et le corps taillé pour les exploits (1,91m). « Au début, j’étais attiré par le foot mais très vite, j’ai été attiré par la natation ». Et à force de longueurs, d’abord au club des dauphins de Toulouse (à partir de 2009) puis au Cercle des Nageurs de Marseille (en 2013), il gravit les échelons à son tour.  

Aux côtés des meilleurs Français du moment, à l’instar de Florent Manaudou et Camille Lacourt en 4x100m nage libre, il devient champion du monde (2015) et vice-champion olympique (2016). Le Guyanais compte également quatre titres et neuf médailles aux championnats d’Europe. En individuel, il s’est distingué par une médaille de bronze en 2017. 

Pourtant, son ascension a connu un arrêt brutal après une opération à l’épaule, en janvier 2020, qui l’a obligé à s’employer pour revenir au plus haut niveau avant Tokyo. « Après un an éloigné des bassins, je voulais surtout me battre pour retrouver le meilleur niveau et du plaisir. Sur ce plan, c’est réussi ». Mais pour y parvenir, il a fallu redoubler d’efforts et s’astreindre à un sacré rythme avec des entraînements 6 jours sur 7 et plus de 25 heures par semaine dans les bassins. Grâce à sa persévérance, Medhy est qualifié pour Tokyo où il accède aux demi-finales du 100 m papillon, un bel exploit après tant de parcours de reconstruction. En 2022, il revient au mieux de sa forme et signe les exploits suivants : trois titres de champion de France sur les relais 4x50m nage libre mixtes et hommes et le 4x50m 4 nages mixtes, vice-champion de France du 100m papillon et le bronze sur le 50m papillon. 

« Le soutien de la Caisse d’Epargne CEPAC m’est très précieux »  

Pour Medhy, les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont dans un coin de sa tête, mais il ne préfère pas en parler tant que les sélections ne sont pas tombées, d’autant que le nageur est plus friand des actes que des promesses. Dans cette quête perpétuelle pour être le meilleur, il peut compter sur le soutien constant de la Caisse d’Epargne CEPAC. Le nageur fait partie du Pacte de Performance, lui permettant d’être accompagné par la Caisse d’Epargne CEPAC avec les prochains Jeux Olympiques en ligne de mire. « Nous n’avons pas des salaires de footballeur et cet accompagnement m’est très précieux. Il contribue à mes dépenses du quotidien et m’aide pour pouvoir être focalisé uniquement sur l’aspect sportif ».  

Par ailleurs, Medhy en profite pour réfléchir patiemment à son après-carrière. « Il faut anticiper au maximum la ‘vie d’après’. Lorsqu’on est nageur, on vit dans une bulle, presque un monde parallèle et il est important de connaître d’autres univers. ». C’est aussi ce qui contribue à apprécier les rencontres avec les collaborateurs qui assistent parfois aux entraînements au Cercle des Nageurs. « Ça permet de découvrir d’autres sphères, d’autres rythmes de vie et c’est particulièrement enrichissant ».  

Christine Fabresse, Présidente du Directoire de la Caisse d’Epargne CEPAC   

« Pour la 4ème année consécutive, la Caisse d’Epargne CEPAC a décidé d’accompagner une équipe de 7 sportifs, confirmés et espoirs du sport tricolore, issus de ses territoires en métropole et en outre-mer. Une Team CEPAC mixte et multisport dont nous sommes fiers : natation, canoë-slalom, para-athlétisme, sprint, 110m haies, basketball et même breakdance, la nouvelle discipline olympique !   

Un soutien qui permet de garantir aux athlètes un niveau de ressource nécessaire pour s’entrainer sereinement pour la prochaine grande échéance de Paris 2024. Mais c’est aussi un lien fort qui nous lie. La CEPAC est unie derrière ses athlètes locaux, au parcours sportif international hors du commun. » 

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