Nicolas Valentim

Nicolas Valentim et les plaisirs du rugby-fauteuil  

La belle histoire a débuté dans un lycée d’Auvergne. Un des professeurs de sport a proposé une initiation à ses élèves de première, dont Nicolas Valentim. Entraîneur de rugby-fauteuil, Adrien Chalmin se rend sur place et Nicolas est rapidement séduit. « J’ai beaucoup aimé l’aspect collectif du rugby-fauteuil. Et puis Adrien donnait envie de m’y intéresser, d’aller au club… » Progressivement, le Clermontois, actuellement soutenu par la Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin (CEPAL), découvre la discipline. 

« Le fait de progresser, ça aide à se donner encore plus »  

Né prématuré, Nicolas a une paralysie partielle des jambes et un souci de coordination dans le haut du corps. Enthousiaste, volontaire et déterminé, le sportif trouve dans ce nouveau sport un exutoire. Le rugby-fauteuil ? « Ça se joue à 4 contre 4 sur un terrain de basket, avec un ballon de volley et pour marquer, il faut traverser la zone de but comme au rugby » résume-t-il. Le Clermontois apprécie la nécessité « d’avoir une bonne vision du jeu », de « bien gérer le stress », « d’être endurant » et de réussir à « toujours faire la passe au bon moment ».  

Nicolas participe à d’autres initiations puis s’inscrit en club, l’ASM Clermont rugby fauteuil, toujours sous le regard bienveillant d’Adrien qui « devient rapidement un ami ». « Il m’a motivé, il m’a donné envie de m’entraîner… Et puis le fait de progresser rapidement, ça aide à se donner encore plus », sourit-il. Cela lui permet aussi de gravir les échelons et de vivre de belles émotions sportives. Il y a le championnat de France, une première finale en 2014 et une victoire la saison dernière, les championnats d’Europe avec l’équipe de France (3e en 2017, 1er en 2022) et puis les Jeux Paralympiques aussi.  

Une passion qu’il transmet au quotidien  

« À Tokyo, on a vécu un moment très fort. Entre la préparation, la découverte de l’ambiance, la vie du village, le stade, la compétition et le retour auprès de nos proches… C’était vraiment un moment à part ». Un souvenir très fort qui donne envie, aussi, de se projeter sur la prochaine olympiade, à Paris l’été prochain. « Bien sûr qu’on s’y projette déjà, s’amuse Nicolas. Au Japon, le stade était vide et nos proches n’avaient pas pu venir à cause du Covid. Là, nos familles et nos amis pourront nous soutenir, on va jouer devant notre public… Ce sera vraiment génial »

Cette passion pour le rugby fauteuil, Nicolas la transmet au quotidien via l’association Handi’School dont il est l’un des deux salariés. Il se rend ainsi dans les écoles, les entreprises, les prisons pour sensibiliser tous les publics et véhiculer des valeurs positives autour du handicap. C’est par ce biais qu’il a découvert la Caisse d’Epargne. « Un appel à projet avait été lancé pour soutenir les associations. Nous avons postulé et été retenus. La banque nous a permis de développer encore plus nos actions dans le milieu scolaire ».   

Au fil des échanges avec les collaborateurs de la CEPAL, on lui propose d’être soutenu en tant qu’athlète jusqu’aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 en bénéficiant du Pacte de Performance, un programme d’accompagnement. « C’est très flatteur qu’une grande entreprise comme Caisse d’Epargne s’intéresse à soi, d’autant que je ne pratique pas un sport très médiatisé ». Il souligne l’intérêt de « mettre en valeur son sport et ses valeurs » et apprécie « les beaux moments de partage avec les autres sportifs soutenus par la Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin et les collaborateurs ». Ce soutien lui permet aussi « de prendre en charge tous ses déplacements » afin de pouvoir disputer le championnat de première division. Surtout, Nicolas apprécie cet accompagnement qui pousse encore un peu plus à tout donner dans la perspective de Paris 2024 l’été prochain.   

Emmanuel JOLAIN, Membre du Directoire / Sponsor Jeux de Paris 2024 

« Notre partenariat avec Nicolas Valentim permet de mettre en avant une discipline encore méconnue, le rugby fauteuil, ainsi qu’un homme de valeur, engagé au service de son territoire et de la jeunesse. La CEPAL est fière de soutenir l’athlète de l’ASM Omnisports, pour l’aider à mener l’Equipe de France vers une médaille paralympique. » 

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