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Violaine Aernoudts
Violaine Aernoudts, les rames de l’espoir
Les grands destins se nouent parfois « un peu par hasard ». Ce sont les mots de Violaine Aernoudts, née en 1999 et devenue l’une des meilleures athlètes françaises d’aviron. Pourtant, cette passion-là n’a rien d’innée. Tout a débuté au collège, elle qui a suivi dès la 6e une ‘option sport’. On lui propose de faire de l’aviron. « Ça m’a tout de suite plu », sourit-elle. Rapidement, la séance hebdomadaire disputée dans le cadre scolaire est trop courte. Avec des copines, elle pousse les portes du club local, à Armentières, afin de poursuivre son apprentissage.
« Concourir avec du bleu-blanc-rouge au bout des pelles »
Rapidement, Violaine en récolte les fruits. Dès l’âge de 12 ans, lors des championnats de France minimes, la jeune rameuse remporte une médaille de bronze. Depuis, les podiums sont devenus une habitude : pas une année sans une breloque remportée lors des championnats de France. Ses performances continuent de lui faire gravir les échelons et dès 2016, elle intègre l’équipe nationale junior et participe à ses premiers mondiaux. « Représenter la France, concourir avec du bleu-blanc-rouge au bout des pelles, ça fait encore plus aimer le haut niveau ».
À 18 ans, elle intègre l’INSEP, le centre d’entraînement le plus prestigieux du sport français en général et de l’aviron en particulier. Aux côtés des meilleures rameuses françaises, sa progression continue. Et elle passe par Tokyo grâce à une qualification aux Jeux Olympiques. Violaine termine 9e en quatre de couple mais elle découvre surtout le grand monde, entrevoit l’émotion incroyable des exploits olympiques en assistant aux performances d’Hugo Boucheron et Matthieu Androdias (médaillés d’or) ainsi que de Claire Bové et de Laura Tarantol (médaillées d’argent), les deux podiums tricolores de la discipline. « Vivre cet événement hors-norme, les voir briller, ça donne encore plus envie d’y revenir et de se battre pour une médaille », assure la jeune rameuse.
Avec la Caisse d’Epargne, « la nouvelle dimension »
Elle ne cache pas rêver des Jeux Olympiques de Paris 2024, une participation à domicile qui aura, de fait, « encore plus de saveur ». Alors, en parallèle de son cursus à distance en école de management, elle multiplie les entraînements, à hauteur de 11 par semaine. « Je prends autant de plaisir à l’issue des bonnes performances que durant l’entraînement. J’apprécie tout le processus qui y mène, la capacité à aller chercher chaque détail, à m’améliorer… ». Et puis il y a les sensations, le bonheur de se rendre en stage et de découvrir des plans d’eau sublimes, guetter l’absence du vent et les effets de la glisse sur l’eau stagnante.
Au fil du long chemin qui la mènera jusqu’à Paris en 2024, Violaine pourra compter sur le soutien de la Caisse d’Epargne Hauts de France. « Suite aux conseils d’une amie et de la Fédération, j’ai pu présenter mon projet et j’ai été très touchée par l’accueil, l’attention et l’enthousiasme autour de ma démarche ».
Depuis, elle fait partie du Pacte de performance, le programme de la Fondation du Sport dont la Caisse d’Epargne est mécène qui accompagne des athlètes jusqu’à la prochaine olympiade. « C’est vraiment intéressant, à la fois pour financer mes études mais aussi pour gérer mes besoins quotidiens et être plus sereine dans la pratique de mon sport ». Elle reconnaît un « effet JO » : « je sais que ma participation aux Jeux Olympiques de Tokyo m’a permis de gagner en visibilité et d’entrer dans une nouvelle dimension ». Reste désormais à transformer l’essai, dans quelques mois, forte du soutien de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France.
Laurent Roubin, président du Directoire de la Caisse d’Epargne Hauts de France.
« Violaine vient compléter notre Team des sportifs de haut niveau que nous constituons depuis plusieurs mois. Son ancrage dans la région, ses performances en progression constantes, son enthousiasme et sa valeur de simplicité et de générosité nous ont séduits. Elle fait désormais partie de notre famille de sportifs soutenus par la CEHDF ! »
