Rencontre avec une entrepreneure
Françoise Poulain-Bazin crée Tÿkaz, une entreprise de pressing connecté, en 2014. Elle remporte dans la foulée le concours « Je crée, je développe, je pérennise », organisé par Biilink avec le soutien de la Caisse d’Epargne.
Depuis ce jour, son aventure entrepreneuriale fait l’objet d’une saga. Solidement ancré dans le tissu économique breton, Tÿkaz connaît aujourd’hui une croissance à deux chiffres et développe son réseau de kiosque relais pressing. Françoise Poulain-Bazin confie les clés de ce succès.
Rester agile
« Lancer notre réseau de kiosque relais est un très gros chantier. En trois mois seulement, nous avons refondu entièrement notre site Internet¬ – notamment pour proposer une carte interactive localisant les kiosques –, puis nous avons commencé à signer les premiers contrats et à installer les casiers. Aujourd’hui, nous possédons dix kiosques au total, installés dans un spa, une salle de sport ou encore une épicerie fine. »
Cultiver le dynamisme
« Nous sommes en train de construire une communauté avec nos dépositaires sur le modèle des rencontres entre franchisés. Nous allons nous retrouver une fois par trimestre pour échanger avec des intervenants sur des sujets de management, de communication digitale, de tendance et de commerce. L’occasion pour nous tous d’enrichir notre activité et de mieux comprendre nos clients ! »
Et le financement ?
« C’est le marché qui donne le ton, donc nous voulons avancer pas à pas. Nous ne cherchons pas des millions d’euros, mais des investisseurs qui nous suivent et qui adhèrent à notre ambition de faire de Tÿkaz le premier réseau de pressing 2.0 en France. Nous avons déjà des pistes auprès de business angels et de fonds spécialisés sur des projets en amorçage. Cette levée de fonds doit servir à financer l’embauche d’un commercial, la mise en place d’un outil de fidélisation sur notre plateforme et l’optimisation logistique. De mon côté, je vais me concentrer sur le développement et la communication. Comme nous sommes positionnés sur de nouveaux usages, nous avons encore un vrai travail de pédagogie à mener ! »