Cecilia Berder

« Cecilia Berder, une mère sabre au clair ! ».

Elle a même du mal à l’expliquer, tant cela semble surprenant. Ce qui a poussé Cécilia Berder vers l’escrime, elle qui rêve de représenter la France aux Jeux olympiques en sabre à Paris en 2024 ? « Le feeling de ma mère. Quand j’avais 7 ans, elle m’avait dit que j’avais le look pour faire de l’escrime. Elle avait regardé les épreuves pendant les Jeux olympiques de 1996 et ça a commencé comme ça ». Cet été-là, de l’autre côté de l’Atlantique, Laura Flessel s’offre le titre à l’épée en individuel, par équipes et suscite des vocations aux quatre coins de l’Hexagone.

Parmi ces nouveaux escrimeurs, il y a donc Cécilia Berder. Elle se souvient de la salle située sous une piscine – « avec des fuites d’eau et des effluves de chlore » -, de ses débuts en fleuret – «  je n’avais pas accroché, j’ai trouvé ça lent » -, avant de découvrir le sabre. « Il n’y avait que des garçons et j’ai adoré. Ça tape fort, ça bouge, ça va vite… J’avais deux frères à la maison, ça me plaisait de batailler avec les garçons ». Elle apprécie « le côté combat », « la malice, la créativité et l’explosivité » du sabre.

Au fil des années, la Bretonne progresse et multiplie les compétitions, elle qui se dit « toujours en quête de progrès, de curiosité, d’adversité ». « Plus le niveau de la compétition était élevé, plus j’étais stimulé ». Son ascension passe ensuite par Orléans, alors pôle espoir. C’est le temps de l’émancipation, il faut apprendre à s’éloigner des parents, à accepter les 14 heures de train par week-end. Mais rapidement, les titres s’enchaînent : premier titre de championne de France en 2008, première médaille individuelle aux Mondiaux en 2015, un titre de championne du monde par équipe en 2018 et une médaille d’argent, aux Jeux olympiques de Tokyo. « C’était incroyable », explique Cécilia, qui avait découvert les olympiades en tant que remplaçante, à 17 ans, à Pékin en 2008.

Un retour espéré au Grand Palais

Ce qui fascine, c’est la capacité de l’escrimeuse à appréhender chaque nouveau challenge avec le même enthousiasme et la même détermination. « Je fais de l’escrime depuis 26 ans et ce qui me surprend le plus, c’est que j’apprends toujours en matière technique, tactique, psychique et dans la relation avec mon corps ». Sur la route de son parcours, il y a bien sûr les prochains Jeux olympiques à Paris en 2024. Les épreuves auront lieu sous la verrière du Grand Palais et Cécilia sait à quel point l’endroit est magique. En 2010, elle était remplaçante lors des mondiaux qui s’y disputait. « Et puis, à la veille de la compétition, mon entraîneur me dit : demain, tu seras titulaire et je suis entrée en piste à 10 h. J’avais 20 ans, c’est un souvenir incroyable ». À l’issue de la compétition, elle avait remporté la médaille de bronze en sabre par équipes.

Quatorze ans plus tard donc, retour au Grand Palais. Cécilia aura l’expérience avec elle et l’envie, aussi, de remplir sa boîte à souvenir pour sa fille, née après les olympiades de Tokyo. « J’aurai des histoires sympas à lui raconter plus tard, s’amuse-t-elle. Depuis qu’elle est là, tout a changé. Quand je rentre de l’entraînement, le stress et tout le reste ont disparu parce qu’elle a besoin de manger, de tendresse, d’attention et qu’elle ne connaît que le moment présent ».

Mère comblée, sportive accomplie, Cécilia peut également bénéficier de l’accompagnement de la Caisse d’Epargne Loire-Centre à travers le Pacte de Performance. « J’ai animé une conférence sur la façon dont les entreprises peuvent soutenir les athlètes et des collaborateurs de la banque sont venus me voir. J’avais oublié ma casquette de sportive ! » Elle apprécie ce soutien qui « change la donne », « offre de la légèreté » et « permet de gagner en stabilité ». Par ce biais, elle a aussi découvert les autres athlètes soutenus par la Caisse régionale, la basketteuse Pauline Astier, le pongiste Clément Bertier et la lanceuse de marteau Rose Loga. « C’était particulièrement enrichissant de les rencontrer. Ça donne envie de les suivre et ça renforce forcément la motivation à l’approche de mes compétitions ! ».

Fouad Chéhady, président du directoire de la Caisse d’Epargne Loire-Centre

« Soutenir Cécilia Berder, c’est soutenir une sportive qui a la capacité d’obtenir un très bon résultat aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024. Nous accompagnons également une jeune maman qui relève un défi : après avoir arrêté le sport durant quelques mois, elle doit refaire sa place au plus haut niveau. Aujourd’hui, elle mène de front sa vie de famille et ses obligations sportives. Cécilia Berder est licenciée au Cercle d’escrime orléanais, un des meilleurs clubs de France, une pépinière à champions et championnes. Cécilia apprécie beaucoup partager sa passion de l’escrime, et elle le fait brillamment. Sa carrière de journaliste à France Info en fait une porte-parole de talent pour sa discipline, pour les valeurs du sport mais aussi pour la Caisse d’Epargne Loire-Centre ».

Retour sur son palmarès
  • 2024

    Vice-championne de France par équipes de sabre

  • 2023

    Championne d’Europe de sabre par équipes

  • 2022

    Championne de France

  • 2020

    Médaille d’argent par équipes en sabre aux Jeux Olympiques de Tokyo

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