Jules Cyprès

  

Jules Cyprès, toujours plus haut, toujours plus fort  

Jules Cyprès, c’est d’abord l’histoire d’un gamin qui ne voulait pas rester à la maison quand son cousin et son frère s’épanouissaient au sport. Alors, quand les deux s’inscrivent aux cours d’athlétisme, aux côtés du décathlonien Jean-François Raffalli, hors de question de ne pas être de la partie. « Je ne voulais pas rester faire la sieste quand mon frère allait s’entraîner, alors je l’ai suivi ! », s’amuse Jules, qui bénéficie depuis deux ans du Pacte de Performance via la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté. Quand il découvre la piste d’athlétisme, Jules a 8 ans et assure prendre du plaisir à « toucher à tous les sports ». Et puis il y a la perche qu’il découvre vers 14 ans. « Ce qui est plaisant, c’est cette sensation de légèreté, de transformer notre vitesse en catapulte et d’avoir l’impression de voler. ». 

Les bons conseils de Renaud Lavillenie 

Pourtant, la perche n’est pas encore un objectif de vie. Jules poursuit ses études en parallèle, suit un cursus agricole et n’en finit plus de faire du sport avec son frère. « Dès que les cours étaient finis, on faisait du badminton, du handball… On était un peu hyper actif ! ». Un jour, il réalise les minimas pour les championnats du monde de saut à la perche. Sa performance a valeur de révélation. « J’étais petit et chétif à l’époque, il fallait que je compense avec de la technique. Mais je me suis rendu compte qu’en m’entraînant dur, j’avais la possibilité d’évoluer à un bon niveau. ». 

Rapidement, les résultats le confirment : champion du monde espoir en 2019, il intègre l’équipe de France, termine à la 4e place des championnats de France en 2020 et décroche le titre de champion d’Europe en septembre dernier en Espagne ! Son record individuel se situe à 5,55 m et sa marge de progression est grande, encore, par rapport au record de Renaud Lavillenie (6,16m). Mais Jules s’accroche, s’entraîne sans compter et bénéficie des conseils de la star tricolore avec qui il s’entraîne régulièrement à Clermont. « J’avais un poster de lui dans ma chambre et désormais, Renaud est devenu un ami. C’est incroyable ! » Le jeune perchiste sait que rien n’est facile dans sa discipline. Il l’explique : « C’est un sport où tu ne progresses pas pendant 2 ou 3 ans et subitement, ça se déclenche, tu montes un nouveau palier. ». L’ultime palier est un objectif qui nourrit la motivation : être de la partie aux Jeux Olympiques de Paris 2024, dans trois ans.   

« Je suis très reconnaissant envers la Caisse d’Epargne »  

Chez Jules, les semaines sont intenses. Car entre les entraînements et les compétitions, il s’occupe de l’exploitation familiale à Montigny-sur-Canne (Nièvre), une des références en matière d’élevage de chevaux de course (elle en compte plus de 200). Alors, le soutien est primordial. Il y a celui de ses parents, fidèles au poste pour le remplacer dès que son emploi du temps le nécessite. Et puis, il y a celui de la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté, via le Pacte de Performance dont il bénéficie depuis deux ans. « Je suis très reconnaissant envers la Caisse d’Epargne. Cet accompagnement me permet de financer mes nombreux déplacements partout en Europe, de pouvoir avoir toujours un matériel de qualité alors qu’une perche coûte 800€. ».  

Jules ajoute : « ça permet de toucher notre rêve du bout des doigts ». Si Jules dit « nous », c’est parce qu’il pense aux autres athlètes suivis par la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté via le Pacte de Performance qui échangent régulièrement entre eux et avec des collaborateurs via un compte WhatsApp commun. « Ça nous permet de nous entraider, de nous motiver et de se sentir soutenus ». De quoi créer un cadre vertueux pour continuer à viser toujours plus haut.  

Michel Py, directeur qualité et ambassadeur Paris 2024 à la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté

« Jules est un exemple de persévérance. C’est un athlète qui ne lâche rien et qui mène de front sa carrière professionnelle et son activité professionnelle en travaillant dans l’exploitation agricole familiale. En s’entraînant aux côtés de Renaud Lavillenie, il fait partie de ces champions en devenir qui n’en finissent plus de progresser et qui se battent pour donner le meilleur. Par son abnégation et sa motivation, il correspond totalement aux valeurs de la Caisse d’Epargne. » 

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