Saisir des opportunités et améliorer sa trésorerie d’entreprise grâce au lease-back
Les périodes de crise révèlent bien souvent l’importance de la liquidité pour les entreprises. Dans le contexte de la pandémie actuelle, comment aider les entreprises à regonfler rapidement leur trésorerie mais aussi comment financer des opportunités de croissance éventuelles ?
Une solution à ne pas négliger consiste à faire appel au lease-back. En effet, y recourir peut s’avérer très pertinent car c’est un moyen de monétiser des actifs sans dépossession.
L’entreprise cède un ou plusieurs équipements, pour ensuite les prendre en location dans le cadre d’un contrat de crédit-bail conclu avec sa Caisse d'Epargne. Elle continue à utiliser normalement les équipements et obtient de la trésorerie. C’est un contrat de longue durée (entre 3 et 4 ans) assortie d’une option de rachat permettant à l’entreprise de redevenir propriétaire de ses équipements à l’issue du contrat moyennant le paiement d’une option d’achat (en général de 1 %).
L’avantage principal du lease-back est par conséquent de dégager du cash, et donc de se donner les moyens de conquérir un nouveau marché, de réaliser une acquisition, d’investir en recherche-développement ou tout simplement de renforcer le fonds de roulement de l’entreprise. Pour l’essentiel, il s’agit de financer des projets qui dégageront une valeur ajoutée transformable rapidement en liquidités.
Le lease-back a également l’avantage de créer des charges et permet ainsi de réduire le résultat de l’entreprise y ayant recours, les loyers de crédit-bail étant des charges 100 % déductibles du résultat selon les règles de droit commun.
Le Lease Back convient à toutes les entreprises saines quels que soient leur statut, leur chiffre d’affaires ou leur secteur d’activité pourvu que celles-ci disposent d’équipements de bonne qualité et d’une valeur assez importante (le contrat doit porter sur un ou plusieurs équipements d’une valeur supérieure à 50 000 €).
L’entreprise doit en effet être propriétaire d’équipements achetés neufs il y a moins de 8 ans (moins de 5 ans pour les matériels de transport). Ils doivent avoir été correctement entretenus. L’évaluation des équipements que l’entreprise souhaite « leasebacker » doit être économiquement fondée, donc basée sur leur valeur marchande. Il peut s’agir de matériel de travaux publics, d’engins de manutentions et de levage, de matériel de transport tel que les camions ou les autocars, les matériels agricoles et forestiers ainsi que les machines-outils.