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Comment s’installer seul(e) ou à plusieurs ?

Découvrez les démarches et obligations spécifiques liées à un emménagement seul ou à plusieurs.

L’heure est venue pour vous de quitter le foyer familial et plusieurs options s’offrent à vous : vous pouvez décider d’emménager seul(e) ou préférer vous installer en colocation ou en couple. Quel que soit votre choix, Caisse d’Epargne vous livre quelques conseils pour réussir votre installation

Trouver le bon logement pour emménager seul

Que ce soit pour poursuivre vos études ou pour commencer votre vie active, vous avez décidé de franchir le pas : vous allez vous installer seul(e), dans votre propre logement. Respecter certaines étapes peut s’avérer essentiel pour trouver l’appartement idéal.

  • Établissez la liste des caractéristiques de votre logement

    Surface, nombre de pièces, mode de chauffage, espace extérieur… mais aussi zone géographique, pour faciliter vos déplacements quotidiens. 

  • Définissez votre budget avec précision

    En plus du loyer, d’autres frais sont à prendre en compte. Il vous faudra notamment verser une caution, souscrire une assurance habitation ou ouvrir des contrats auprès des fournisseurs d’eau, d’énergie et de communication (Internet, téléphone, télévision). L’achat de meubles peut également représenter un coût important lors de l’emménagement. 

  • Multipliez les moyens de recherche

    Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez recourir aux services d’une agence immobilière implantée dans le secteur où vous souhaitez vous installer. Mais vous pouvez également profiter des nombreux sites spécialisés dans la diffusion d’annonces immobilières, provenant de particuliers ou de professionnels, ainsi que de vos réseaux sociaux. 

  • Effectuez une visite efficace du logement

    Vérifiez que l’appartement répond bien à vos critères de recherche et pratiquez un examen minutieux des points importants (état général, mode de chauffage et isolation, exposition et luminosité, installation électrique…). Assurez-vous de disposer des diagnostics immobiliers, obligatoires dans le cadre d’une location, qui vous donneront de précieuses informations sur l’état réel du logement. 

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Les formalités à accomplir pour un emménagement

Au-delà des démarches obligatoires liées à votre arrivée dans le nouveau logement (assurance habitation, contrats de fourniture d’eau, électricité, Internet…), plusieurs interlocuteurs doivent être informés de votre emménagement. 

  • Pour solliciter des aides au logement, prévenez la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) dont vous dépendez. Selon vos ressources, une partie de votre loyer pourra être pris en charge. 
  • Choisissez un nouveau médecin traitant si vous êtes trop loin du précédent. 
  • Inscrivez-vous sur les listes électorales si vous changez de circonscription. 
  • Effectuez votre changement d’adresse auprès des organismes auxquels vous êtes lié : centre des impôts, assurance maladie, mutuelle, banque, assurances… 
  • Demandez un transfert de courrier auprès de la Poste, pour continuer à recevoir les plis qui vous sont adressés le temps de prévenir l’ensemble de vos interlocuteurs. 
  • Faites changer votre adresse sur vos papiers d’identité et votre permis de conduire

La colocation : le choix de la vie à plusieurs

Si la colocation suppose de faire quelques concessions sur son intimité et d’accepter quelques règles de vie commune, elle présente de nombreux avantages. La mise en commun de certaines dépenses permet notamment de cibler des logements plus spacieux, mieux équipés ou mieux placés. Si le mode de vie qui en découle correspond plus ou moins à chacun, certaines règles sont à prendre en compte avant de se lancer. 

Une colocation est juridiquement définie comme la location d’un logement par plusieurs personnes qui y établissent leur résidence principale. L’ensemble des locataires sont donc signataires du bail qui peut prendre deux formes différentes. 

  • Des baux individuels signés indépendamment. Le bien est divisé en fonction du nombre de pièces et chaque colocataire doit bénéficier d’un espace privatif d’au moins 9m2. Les autres pièces (cuisine, salle de bain, salon…) sont considérées comme des espaces communs accessibles à tous. Chacun paie un loyer qui correspond à l’espace qu’il loue et les locataires sont interchangeables : lorsque l’un d’eux résilie son bail, les autres restent engagés uniquement par le leur et un nouveau locataire peut louer la partie libérée. 
  • Un bail unique signé par l’ensemble des colocataires.  Cette solution se présente notamment dans le cadre de la création d’une colocation : les colocataires se connaissent déjà, trouvent ensemble un bien répondant à leurs attentes et signent le bail ensemble. Le logement doit proposer une surface d’au moins 16m2 pour deux personnes à laquelle il faut ajouter 9m2 par personne supplémentaire. Avec ce type de bail, les cosignataires sont solidaires du paiement du loyer et des charges, c’est-à-dire qu’en cas de manquement, le propriétaire pourra exiger le règlement de l’ensemble du loyer auprès de chaque colocataire.  

Notez que les couples qui vivent en concubinage (ni pacsés ni mariés) sont considérés comme colocataires lorsqu’ils sont cosignataires d’un bail. 

Les démarches à accomplir pour s’installer en colocation 

Les aides au logement dont vont pouvoir bénéficier les colocataires vont dépendre du type de bail qu’ils ont signé : 

  • en cas de baux individuels, les règles habituelles s’appliquent et les aides attribuées à chacun dépendent de son loyer et de ses ressources propres ; 
  • en cas de bail commun, la CAF divise le montant total du loyer par le nombre d’occupants pour définir le loyer de chacun. Chaque locataire peut alors effectuer une demande auprès de la CAF en déposant un dossier individuel.  

Dans le cadre d’un bail commun, les colocataires sont donc dans l’obligation d’informer la CAF de l’existence de la colocation.  

Encadrer le fonctionnement quotidien de la colocation

Quelle que soit la nature du bail, les colocataires ont la possibilité d’accomplir deux formalités

  • rédiger un pacte de colocation : dans ce document, ils peuvent édicter des règles concernant le paiement des dépenses communes (factures d’eau et d’électricité, abonnements téléphone et Internet, éventuelles réparations locatives…), définir les conditions de départ d’un colocataire (remboursement d’une partie de la caution) ou établir un règlement intérieur (utilisation et entretien des pièces et équipements communs…) ; 
  • ouvrir un compte bancaire joint : souscrit par au moins deux colocataires, il pourra faciliter la gestion des dépenses communes. Les cotitulaires du compte en sont solidairement responsables (chacun peut être sollicité pour couvrir seul l’ensemble d’un éventuel découvert). N’hésitez pas à contacter votre conseiller Caisse d’Epargne pour obtenir plus d’informations sur le fonctionnement d’un compte joint. 

Les démarches administratives pour emménager en couple

Le fait de vous installer en couple modifie votre situation quant à certaines aides et allocations. Ainsi, il vous faudra déclarer votre changement de situation auprès des organismes concernés (notamment la Caisse d’Allocations Familiales) si vous bénéficiez du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou d’aides au logement. Le montant de l’Aide Personnalisée au Logement (APL), par exemple, est calculé d’après les revenus du couple qui partage le même appartement : omettre de faire connaître votre situation vous expose à une demande de remboursement des aides indument accordées. 

Pour faciliter la gestion de votre budget commun, vous avez la possibilité d’ouvrir un compte joint. En complément de vos comptes personnels, il peut s’avérer utile pour régler les dépenses communes telles que le loyer et les charges du logement mais aussi les factures courantes (eau, électricité, abonnement internet…). Attention toutefois : les deux signataires sont solidairement responsables du compte joint, ce qui implique que chacun peut se voir obligé de rembourser un découvert, même si l’autre en est à l’origine. N’hésitez pas à contacter votre conseiller Caisse d’Epargne pour obtenir plus de renseignements sur l’ouverture et le fonctionnement d’un compte joint. 

D’un point de vue fiscal, le seul fait de vivre ensemble ne modifie pas votre statut de célibataire quant à votre déclaration de revenus : si vous n’êtes ni mariés ni pacsés, chacun continue de remplir sa déclaration de son côté.  
En revanche, si vous possédez un important patrimoine immobilier, les règles de définition du foyer sont différentes pour le calcul de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) : les concubins doivent remplir une déclaration commune au même titre que les couples mariés ou pacsés. 

L’incidence du statut marital

Si vous souhaitez vous installer en couple, les règles qui régissent votre bail dépendront d'abord de votre statut marital.

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