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Tu veux lancer ton side hustle et commencer à gagner quelques euros ? Belle initiative ! Mais avant que ton activité se professionnalise, il est essentiel de connaître les obligations légales auxquelles tu es soumis pour éviter les mauvaises surprises. Faut-il déclarer ses revenus ? Quel statut choisir ? Quelles sont les démarches pour rester en règle avec l’administration ? Ton contrat de travail t’y autorise-t-il ? On t’explique tout, simplement, pour que tu puisses te concentrer sur l’essentiel : faire grandir ton projet sans tracas administratifs.
Choisir le bon statut pour son side hustle
Pas possible de lancer une nouvelle activité sans la déclarer. Alors, avant de pouvoir commencer à engranger les pépettes (comme on dit dans le jargon), il vaut mieux te renseigner sur les différents statuts juridiques.
La plupart des side hustlers débutent avec le statut de micro-entrepreneur, et on comprend pourquoi : enregistrement simple, charges sociales peu élevées, et statut parfaitement adapté si tes revenus restent limités. Avec ce statut, tu ne paies des cotisations que sur ce que tu gagnes. Pas de gros bénéfices ? Pas de gros prélèvements. En plus de ça, si tes revenus ne dépassent pas certains seuils, tu profites d’une franchise de TVA. Et côté paperasse, pas de panique non plus : un simple livre des recettes suffit, pas besoin d’une comptabilité de haut vol (et ça, c’est une bonne nouvelle pour tous les phobiques administratifs).
Mais attention, si ton activité commence à vraiment décoller (on te le souhaite !), d’autres statuts comme l’entreprise individuelle (EI) ou la société (EURL, SASU) pourraient mieux convenir. Ces options demandent un peu plus de formalités, mais elles offrent des avantages intéressants, comme une fiscalité optimisée ou une meilleure protection de ton patrimoine personnel.
Déclarer ses revenus : l’incontournable obligation
L’équation est assez simple : dès que ton activité génère des revenus, même modestes, tu dois les déclarer. En France, tout revenu doit être reporté sur ta déclaration fiscale annuelle. Si tes revenus proviennent d’une activité indépendante (comme des ventes, des prestations de service ou du freelancing), ils seront classés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) ou des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), selon la nature de ton activité.
Pour éviter les mauvaises surprises, voici les principaux seuils de chiffres d’affaires à connaître :
- 188 700 € pour les activités de vente de marchandises
- 77 700 € pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC)
- 15 000 € pour les locations de meublé de tourisme non classé
Au-delà de ces seuils, tu devras passer à un régime réel, qui implique des démarches comptables plus complexes.
Saviez-vous que déclarer vos revenus complémentaires peut vous faire gagner encore plus d’argent ? En plus de votre salaire, vous pouvez bénéficier de la prime d’activité versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Cette aide financière est destinée aux jeunes actifs comme vous, qui souhaitent compléter leurs revenus. Pour en bénéficier, il vous suffit de déclarer vos revenus à la CAF, en précisant le montant et la nature de vos activités complémentaires. La prime d’activité est calculée en fonction de vos ressources et de votre situation familiale.
Et si ton side hustle ne rapporte rien ?
Même si tu ne dégage pas encore de revenus réguliers, il vaut mieux déclarer ton activité dès le début. Cela te permettra de tester ton projet en toute légalité, de facturer tes clients en bonne et due forme, et d’éviter tout redressement fiscal à l’avenir. Sans oublier qu’en tant que micro-entrepreneur, si tu ne gagnes rien, tu ne payes rien : alors pourquoi prendre le risque de ne pas te déclarer ?
En bref, pour débuter son side hustle en toute sérénité :
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On prend le temps de choisir un bon statut
en fonction de son chiffre d’affaires escompté et du régime fiscal préféré.
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On ne néglige pas les aspects administratifs
même en début d’activité.
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On checke avec son employeur qu’on a bien le droit de se lancer dans une activité parallèle
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