Angèle Hug

« Angèle Hug, l’ascension en eaux vives ».

Il y a des terrains qui se prêtent plus que d’autres à susciter des vocations. Angèle Hug l’a expérimenté à sa manière en grandissant dans la vallée de l’Eyrieux, au cœur de l’Ardèche, ce cadre verdoyant et ses villages de caractère. Là-bas, le sport se pratique en connexion avec la nature et dans la famille Hug, on le sait plus que tout. Dans le club de canoë-kayak situé à une dizaine de minutes de la maison familiale, ses parents y sont impliqués et son grand frère pratiquait déjà. « Quand on allait suivre les compétitions de mon grand frère, je profitais que mes parents aient le dos tourné pour aller sur un bateau et essayer à mon tour ».  

Des paliers franchis progressivement  

La vocation était déjà toute trouvée, Angèle s’est rapidement inscrite au club et a débuté les compétitions. « Quand j’étais petite, j’en faisais vraiment pour m’amuser ». Pourtant, en compétition, la jeune fille se distingue. Lors de sa première compétition, elle se souvient avoir terminé 3e. S’en suivent les compétitions départementales, régionales puis les championnats de France. Au collège, elle intègre une section canoë-kayak puis le pôle espoir de Pau. Les entraînements se font plus réguliers, la concurrence plus affûtée et la progression n’en est que plus rapide.  

Le plaisir, lui, est toujours là, à chaque coup de pagaie. « Pratiquer un sport en eaux vives oblige à s’adapter à chaque instant, confie-t-elle. On évolue toujours un peu dans l’inconnu et puis il y a les sensations de glisse et de fluidité qui marquent ». Au fil des compétitions auxquelles la céiste participe, Angèle franchit des paliers. En 2021, elle est titrée championne du monde par équipe en -23 ans et 5e du classement général de la coupe du monde en 2021. La jeune athlète se rapproche de la qualification aux JO de Tokyo et n’y parvient pas pour un point (seulement un bateau était sélectionné). « Ça n’a pas été difficile à vivre parce que je suis encore jeune et surtout, c’est très encourageant pour la suite ». Depuis Angèle est revenue aux sommets : podiums à la Champion Race, l’or en canoë et le bronze en kayak lors de la Coupe de France 2022 ou bien la médaille d’argent lors de la Coupe du monde en juin 2023.  

La suite a l’allure d’un rêve : les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Elle a déjà concouru sur le plan d’eau, à Vaires-Torcy en Seine-et-Marne. Et surtout elle connaît le parcours pour y parvenir. « Chaque année, il y a des championnats du monde, d’Europe et des coupes du monde. Ça va permettre de continuer à prendre des repères, de l’expérience et me rapprocher progressivement du meilleur niveau mondial ». Non retenue en canoë-slalom par sa fédération, Angèle ambitionne aujourd’hui une sélection en kayak-cross pour représenter la France aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. En parallèle, l’athlète poursuit ses études et vient d’obtenir sa licence en Staps.

« Gagner en sérénité » grâce à Caisse d’Epargne

Sur sa longue route vers les Jeux Olympiques de Paris, Angèle peut compter sur le soutien de Caisse d’Epargne. Via un proche, elle apprend que sa banque régionale, la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche, recherche une athlète à soutenir dans le cadre du Pacte de Performance, un programme de la Fondation du sport visant à soutenir des athlètes qui se préparent pour la prochaine olympiade. Les premières rencontres sont concluantes et dès le début d’année, Angèle intègre le programme, un vrai gage de confiance pour la suite, notamment en termes financiers, mais aussi de soutien moral. 

« Nous utilisons un à deux bateaux par an et le coût unitaire est de 2 500€. Par ailleurs, nous avons de nombreux frais de déplacement, pour les stages, pour reconnaître les compétitions et pour assurer la logistique sur place », explique-t-elle. Angèle évalue chaque saison à près de 22 000€. « Avoir la chance de disposer d’un soutien financier, c’est une façon de pouvoir se focaliser sur la performance, de gagner en récupération et en sérénité ». Elle évoque aussi «  le soutien moral  » et le plaisir «  de sentir toute une équipe qui est derrière moi  » à chacune de ses compétitions. Des encouragements bienvenus pour être accompagnée jusqu’à la quinzaine olympique en faisant le plein d’enthousiasme en eaux vives. 

Philippe Teppaz, Secrétaire Général à la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche

« Angèle Hug est une jeune femme déterminée et prometteuse. Il nous tient à cœur de lui permettre de s’entrainer dans les meilleures conditions. Notre soutien est d’autant plus important que sa discipline est peu médiatisée. Originaire de l’Ardèche, Angèle Hug représente parfaitement notre territoire. Spontanée, dynamique, pleine de jeunesse et de vivacité, Angèle se transforme en guerrière dès lors qu’elle entre en compétition. Nous croyons en elle ! »

Retour sur son palmarès
  • 2023

    Championnats d’Europe

    8e des championnats d’Europe de Slalom C1

  • 2022

    Championnats d’Europe 

    Vice-championne d’Europe U23 (individuel et par équipes)

  • 2021

    Championnats d’Europe

    16e des championnats d’Europe de Slalom C1

    Championnats du monde 

    9e des championnats du monde de Slalom C1

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