Charlotte et Laura Tremble 

 

Les sœurs Tremble, en bande synchronisée  

Elles sont jumelles et soutenues par la Caisse d’Epargne Hauts-de-France. Et elles ne comptent plus les fois où Laura a été appelée à la place de Charlotte et Charlotte à la place de Laura… Pourtant, chez leurs parents originaires de Picardie, il y a toujours eu la volonté de les distinguer. Pas d’habits similaires, pas d’encouragement à pratiquer les mêmes activités. Les deux jeunes filles ont le même tempérament, l’envie de sport poussé à l’obsession et il y a eu des initiations à la gymnastique, à la danse et au judo… Et puis il y a un soir qui change tout. La famille est invitée à assister à un gala de natation synchronisée, à l’invitation d’une copine. Là, c’est le déclic, commun, simultané, puissant, irréversible : les deux sœurs veulent en être, elles aussi. « On a eu un coup de cœur au même moment, sourit Charlotte. Nous sommes tombées amoureuses de ce sport ».  

« On se connaît parfaitement »  

Les parents acceptent malgré eux : les préceptes passés valent peu face à une volonté aussi forte. Dès l’âge de 6 ans et patiemment, Laura et Charlotte découvrent la discipline, son exigence, la nécessité de tout maîtriser, l’importance du mimétisme. Elles répètent leurs gammes dans leur club de Senlis (dans l’Oise) et, l’été, participent à des stages organisés par Virginie Dedieu, triple championne du monde de natation synchronisée, une « idole devenue au fil du temps une amie », souligne Charlotte. Pas à pas, les deux sœurs franchissent des paliers, brillent dans les compétitions. Dans un premier temps, elles refusent de rejoindre un pôle situé trop loin de chez elles. « On ne se voyait pas quitter l’environnement familial trop jeune ». À 15 ans, elles franchissent le pas en rejoignant l’INSEP. 

Devenues des références en France dans leur discipline, les sœurs Tremble se sont illustrées en se hissant en finale des championnats du monde (2019) et des Jeux Olympiques de Tokyo (8e en 2021). Elles enchaînent également les podiums en 2023 avec leur sacre de championnes d’Europe de natation artistique ou le bronze en équipe technique aux Jeux Européens et le bronze aux championnats d’Europe sur la même discipline. « Ce sont des moments très forts en émotion parce qu’il a fallu se surpasser et tout donner ». Dans un sport où l’impression artistique est notée, le mimétisme entre les deux femmes est un atout. D’ailleurs, aux olympiades, les concurrentes, hollandaises, autrichiennes et ukrainiennes étaient également jumelles. « On se connaît parfaitement, on arrive à nager au feeling et de façon le pus similaire possible, c’est primordial dans notre sport ».

« Fières d’être soutenues par la banque de notre région »  

Le goût des grandes compétitions pousse Laura et Charlotte à se projeter déjà vers l’avenir. En ligne de mire, le grand objectif : Paris 2024 et l’envie de briller « à domicile ». Mais les challenges ne se limitent pas au bassin. Les deux sœurs suivent également une formation pour être ingénieures aéronautiques à l’IPSA, l’école d’ingénieurs aéronautique et spatiale. Et elles comptent bien aller au bout de leur cursus.  

Dans cette démarche, elles peuvent compter sur le soutien de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France. Laura et Charlotte ont en effet intégré le Pacte de performance. « Une personne nous a contacté sur les réseaux sociaux pour nous parler de ce dispositif, explique Charlotte. On ne pensait pas que des entreprises pouvaient s’intéresser à nous ! » Depuis, cet accompagnement leur est très précieux. « Cela contribue à pouvoir concilier le sport avec nos études de façon sereine. Par ailleurs, il permet d’avoir un premier lien avec le monde de l’entreprise, de mieux le connaître ». Les jeunes femmes sont également « fières d’être soutenues par la banque de leur région », elles qui se disent toujours « très attachées à notre Picardie ».  

Laurent Roubin, président du Directoire de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France 

« Elles sont nos ambassadrices de l’Oise, situé au sud du territoire couvert par la Caisse d’Epargne Hauts de France. Ce qui nous a particulièrement touché dans leur histoire, c’est qu’elles sont unies à la fois dans les bassins et dans les études, puisqu’elles suivent ensemble une formation à l’IPSA pour devenir ingénieurs aéronautiques. Elles combinent l’exigence du sport de haut niveau et des études renommées : ‘la tête et les jambes’ en somme, ce qui correspond totalement à l’état d’esprit et aux valeurs de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France. »   

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