Clément Berthier

Clément Berthier est économe en mots. Pour s’exprimer, il préfère la table de tennis de table, raquette en main, là où il a connu ses premières émotions sportives étant enfant. Il se souvient de cette table installée chez un ami, à l’époque où Clément s’était initié au tennis. Le jeune homme souffre d’un handicap à la jambe rendant difficile les déplacements sur un terrain de tennis. En tennis de table en revanche, le handicap est moins présent, l’aisance au rendez-vous et le natif de l’an 2000 démontre très vite ses capacités.

Désormais, Clément garde dans un coin de la tête une participation à la prochaine édition, à Paris en 2024 pour « refaire une médaille ». En plus de cet objectif, Clément pense aussi aux souvenirs qu’il peut s’y créer. « À Tokyo, il n’y avait pas de public à cause des restrictions sanitaires. Et nous pratiquons un sport dont le seul moment où du public se déplace en masse, ce sont les Jeux Olympiques. Le disputer devant beaucoup de spectateurs, qui plus est français, ce serait super ! »  

Dans sa quête olympique, il peut désormais compter sur un nouveau soutien, celui de la Caisse d’Epargne Loire-Centre. « La Caisse d’Epargne Loire-Centre m’a appelé. C’était une sacrée surprise, je ne m’y attendais pas du tout ». Comme nombre d’athlètes soutenus par la banque, il bénéficie d’un soutien financier bienvenu. « Cela me permet notamment de financer ma venue lors des Open internationaux qui sont à ma charge pour la plupart. Ce sont des budgets conséquents, à hauteur de 1000€ par mois ».  

Par ailleurs, il va s’attacher les services réguliers d’un préparateur physique et d’un kinésithérapeute. Cela donne aussi l’opportunité d’assurer au quotidien, lui qui suit en parallèle des études à l’école d’ingénieur Polytechnique de Tours. Clément conclut : « Ça permet surtout d’être plus serein, d’avoir la certitude de suivre mon programme sportif sans que ça soit la galère. Et je pense que ça peut contribuer à la performance ! ».