Eugénie Dorange

« L’enthousiasme en eaux vives ».

Les grandes vocations sont parfois le fruit de douces anecdotes qui se transforment en vocation, au point de pouvoir prétendre à ce qui se fait de meilleur. C’est la genèse de l’histoire d’Eugénie Dorange, actuellement suivi par la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté. Le canoé-kayak ? Avant de devenir une passion, c’était surtout le sport d’à côté. Car il y avait son cousin, champion du monde d’aviron qui exerçait dans ce qui deviendra le club d’Eugénie à Auxerre. À côté, justement, on pratique le canoé-kayak. Le moniteur s’appelle Adrien et le premier jour est resté dans sa mémoire. « Ça m’a tout de suite plu : on était sur des bateaux en plastique, la journée était ensoleillée et Adrien était vraiment sympa. ».  

Une progression fulgurante  

Dans les bassins bouillonnants de la discipline, l’initiation passe d’abord par le kayak avant d’embrayer sur le canoé. Le kayak dès ses 4 ans, le canoé à partir de 11 ans : Eugénie multiplie les entraînements puis les initiations. Et elle est douée. En catégorie minime, elle obtient le titre de championnat de France, puis entre en équipe de France junior. La suite ? Une médaille internationale aux championnats du monde junior (2015) et deux titres de vice-championne du monde (en catégorie C1 200m et en marathon). Elle obtient aussi un titre de vice-championne du monde en moins de 23 ans (2017), une médaille européenne (2018) et compose désormais l’équipe de France avec notamment trois très belles distinctions de championne de France C1 200, 500 et 5 000 mètres en 2023. 

Sa progression a été tellement fulgurante qu’elle est désormais plus lente dans le très haut niveau. « Ça a été une transition délicate à gérer parce que je ne progresse plus comme dans mes jeunes années. Ça se passe désormais par pallier. ». Mais la jeune femme garde la tête sur les épaules. Elle continue d’ailleurs ses études en licence de droit et se rêve en avocate. « Je ne voulais pas être en fin de carrière sans être diplômée ».  

Grâce à Caisse d’Epargne, un soutien et une découverte

Eugénie le reconnaît : « on ne peut pas vivre de ce sport ». Alors, le fait d’avoir intégré le Pacte de Performance depuis deux ans est perçu comme une chance. « C’est difficile de trouver des sponsors, le canoé reste peu médiatisé ». Le soutien financier et l’accompagnement de la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté arrivent donc à point nommé. « Cela me permet de financer mes saisons, de ne plus me poser de questions pour des stages, des déplacements ou l’achat de matériel ». D’autant que la facture peut vite être salé avec 4 000€ pour un bateau, 400€ à 500€ pour une pagaie et que l’hiver, la jeune femme pratique du VTT ou encore du ski de fond pour rester en forme.  

Mais ce lien nouveau avec Caisse d’Epargne ne s’arrête pas à un enjeu financier. « On sent qu’on a une vraie équipe derrière nous et c’est très motivant ». Eugénie a également apprécié sa visite au siège régional et aspire à de nouvelles rencontres avec les collaborateurs. « J’ai découvert la vie en entreprise, l’ambiance qui règne entre les salariés… C’est une chance de pouvoir découvrir l’envers du décor. ».  

Sportivement, Eugénie a manqué de peu la sélection pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Mais on comprend, par ses mots, qu’elle a la conviction de pouvoir vite rebondir. « Nous apprenons tous de nos défaites, nous grandissons… Moi, je suis repartie à l’entraînement ! ». Son objectif majeur est aujourd’hui de se qualifier aux Jeux Olympiques de Paris 2024 : « Ça motive ! Je ne vais pas perdre de temps à être déprimée ! ».  

Michel Py, Directeur Qualité et Ambassadeur Paris 2024 à la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté 

« Dans notre stratégie de soutien auprès des athlètes, il nous paraissait particulièrement important de soutenir une discipline pratiquée en pleine nature qui symbolise notre territoire. Eugénie fait partie de ces sportifs qui s’emploient sans compter, d’autant qu’elle mène de front sa carrière de sportive et ses études de droit où elle a été récemment diplômée. Sportivement, son palmarès et son ascension démontrent qu’elle se place parmi les meilleurs espoirs français de sa discipline ».

Retour sur son palmarès
  • 2023

    Championnats d’Europe

    7e place (C1 200m)

  • 2022

    Championnats du Monde

    8e place (C2 500m)

    Championnats d’Europe

    5e place (C2 500m)

  • 2021

    Championnats d’Europe

    8e place (C1 200m)

  • 2018

    Championnats du Monde

    7e place (C2 500m)

  • 2017

    Championnats d’Europe

    4e place (C2 500m)

    Championnats du Monde

    5e place (C2 500m)

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