Kévin Campion

« Kevin Campion, la marche vers les plus hauts sommets ! ».

Ce sont des rassemblements que tous les licenciés d’athlétisme connaissent. Les interclubs, c’est la grand-messe entre tous les passionnés, l’occasion de se confronter aux autres, de connaître sa marge de progression et… De découvrir des disciplines. C’est ce qui est arrivé à Kevin Campion, alors adolescent. S’il fait actuellement partie des meilleurs athlètes français en matière de marche, ce n’était pas vraiment ce qu’il affectionnait en athlétisme. « Je faisais un peu de tout. Je sautais, je courais, je lançais… » Jusqu’à ces fameux interclubs. Une femme s’entraîne à la marche, Kevin confie « se moquer un peu » puis tente à son tour. Son entraîneur voit la scène et lui propose d’essayer de façon plus assidue. Kevin refuse mais ses copains le poussent à tenter sa chance. Et ils ont eu raison : depuis, il ne cesse de progresser dans la discipline et devrait représenter la France dans la discipline lors des prochains Jeux Olympiques.

« Un plaisir au quotidien »  

Après le temps de la découverte est rapidement venu celui des compétitions. « Six mois après avoir commencé, j’ai participé à une compétition nationale en minimes. Je me demandais ce que je foutais là mais j’avais réalisé une belle performance et ça m’a donné envie de continuer ». Rapidement, il intègre l’équipe de France et signe des résultats probants : 7e des championnats d’Europe junior (2007), vainqueur des Jeux de la Francophonie (2013).  

La pratique du sport est si importante qu’il met de côté son envie d’intégrer l’armée comme mécanicien aéronautique et intègre un Bac Technique STI à Lyon. Puis, Kevin s’active à trouver un travail « simple » pour « continuer à travailler » et « mettre toutes les chances sportives » de son côté. « Même si ça me prend beaucoup de temps, ça reste un plaisir au quotidien », explique-t-il. Chaque semaine, le « marcheur » cumule près de 150 km parcourus à hauteur de deux séances par jour. Une exigence nécessaire pour atteindre les sommets de la discipline.  

Si précieux stages en altitude  

Kevin le sait bien, lui qui a participé aux JO de Rio (2016) et de Tokyo (2021). « Rio, c’était le rêve en matière d’échanges, de rencontres, de partage avec les autres athlètes. On n’a pas vraiment retrouvé ça au Japon à cause du Covid ». Désormais, ce sont ceux de Paris qu’il garde en tête « Je suis encore loin des tous meilleurs mais en ayant terminé 16e des derniers Mondiaux et 6e des derniers championnats d’Europe, je sais qu’à chaque course, tous les compteurs sont remis à zéro. Et à Paris comme ailleurs, j’aurais ma chance comme les 50 autres qui seront sur la ligne. »  

Pour parfaire sa condition et mettre le maximum de chance de son côté, Kevin multiplie les stages en altitude et l’usage d’une tente hypoxie (qui simule les conditions de l’altitude) afin de « stimuler l’organisme » et « gagner en efficacité ». Des stages à Font-Romeu et un autre prévu au Kenya sont organisés en lien avec son entraîneur.  

Afin d’assurer la logistique et les moyens mis en œuvre, Kevin bénéficie du soutien de la Caisse d’Epargne Normandie. « Cet accompagnement me touche vraiment au cœur, confie l’athlète. Je ne peux que remercier les collaborateurs chaleureusement. Sans ce soutien, je n’aurais pas pu bénéficier d’une préparation aussi optimale ». Il assure « partager les mêmes valeurs que la banque » et « être fier » d’intégrer une équipe qui comprend également Margaux Bailleul (aviron) et Florian Merrien (tennis de table handisport). « Me soutenir, c’est aussi l’occasion de mettre en lumière ma discipline, sourit Kevin. Il n’y a rien de plus accessible que ce sport qui contribue à maintenir en forme et qui peut être pratiqué par le plus grand nombre ». En cas de performance olympique à l’été 2024, il pourrait aussi susciter des vocations, comme ça avait été le cas, pour lui, lors de ses années adolescentes.  

Bruno Goré, président du directeur de la Caisse d’Epargne Normandie

« Nous sommes fiers d’être à ses côtés et de l’accompagner dans cette phase décisive. Avec Kévin, c’est aussi la marche, sans qu’elle soit forcément athlétique, que nous souhaitons promouvoir pour sa dimension inclusive et ses bénéfices en matière de santé. C’est une grande fierté pour l’ensemble des collaborateurs de soutenir un membre de l’équipe de France d’athlétisme, aux 20 titres de champion de France, dans son projet olympique ». 

Retour sur son palmarès
  • 2019

    Champion de France du 10km marche
  • 2017

    Champion de France du 5km marche
    Champion de France du 20km marche
  • 2016

    Champion de France du 5km marche

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