Sara Balzer  

Quand Sara évoque sa découverte de l’escrime, cela sonne comme une évidence. Elle parle vite, son entrain dans la vie n’a d’égal que son calme et son sang-froid une fois son casque d’escrimeuse enfilé. Le point de départ ? Sa sœur, à Strasbourg, qui découvre l’escrime dans un centre aéré multisports. « Elle s’était faite repérer par le club de Strasbourg. Moi, j’avais envie de la copier, de faire comme elle et c’est là que tout a commencé ». Sara, qui avait touché à tout avant de s’initier, est conquise. « Ça me plaisait, les entraînements étaient variés et puis j’ai eu la chance d’avoir très vite des résultats qui m’ont donné envie de continuer ». 

Brillante en individuel et en équipe 

Chez les séniors, Sara poursuit son ascension, découvre l’équipe de France et l’exigence des compétitions internationales. Elle s’illustre à la fois en individuel et en épreuves par équipes. « L’escrime reste un sport individuel, mais nous avons la chance, à chaque fois, de pouvoir disputer une épreuve par équipe. C’est vraiment différent, les émotions ne sont pas les mêmes. Il y a un côté plus stressant, plus intense… Je trouve qu’il y a davantage de pression. »  

Mais c’est un état mental qui ne rebute pas l’escrimeuse. Au fil des événements, au sein de son club puis de l’INSEP, elle s’aguerrit comme l’une des sabreuses les plus prolifiques de l’actuelle génération. Un temps en panne sèche (0 médaille à Londres en 2012), l’escrime tricolore retrouve des couleurs et Sara n’y est pas pour rien. A Tokyo, elle remporte la médaille d’argent aux côtés de ses coéquipières Cécilia Berder, Manon Brunet et Charlotte Lembach. Elle parle de « l’objectif d’une vie », « d’une expérience unique », « d’un immense bonheur », se souvient de l’effusion de joie du moment et de la fête qui s’est prolongée jusqu’au Trocadéro, et même un peu plus. 

Avec la Caisse d’Epargne, « des valeurs qui me sont chères » 

En 2023, Sara affole le compteur de médailles et devient numéro 1 mondiale au sabre à l’issue d’une saison XXL : 2 victoires, 2 deuxièmes places, 1 troisième place et 3 quarts de finale sur 10 compétitions.  

Dans sa quête vers le résultat le plus prestigieux de son sport, Sara ne néglige aucun détail. Or, difficile de ne se focaliser que sur la compétition lorsqu’on exerce un sport non-professionnel. Pour les besoins du quotidien, les stages, les déplacements, les frais sont nombreux et la recherche de partenaires devient indispensables. « J’ai pensé à la Caisse d’Epargne Grand Est Europe parce que c’est un établissement de ma région qui partage des valeurs qui me sont chères, confie-t-elle. Surtout, la banque est un acteur qui accompagne de nombreux clubs et sportifs , professionnels et amateurs, dans la région Grand Est et qu’elle a aussi  fait le choix de soutenir des sportifs dans des disciplines peu médiatisées. »  

Dès les premiers échanges avec les responsables de la CEGEE, l’escrimeuse se réjouit « d’être très bien accueillie » et « d’avoir la sensation de faire partie d’une équipe ». Elle bénéficie désormais d’un contrat d’images et compte bien « valoriser ce partenariat sur ses réseaux, participer à des opérations de la Caisse d’Epargne et rencontrer les collaborateurs ». Pour la jeune femme, cette aide « me permet de vivre mon projet sportif en étant plus sereine et plus libre quand je m’entraîne et que je suis en compétition ». Elle conclut : « avoir cette sérénité, c’est clairement ce qu’il y a de plus complexe. Je suis ravie que la Caisse d’Epargne y contribue à mes côtés ».