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Job complémentaire : les erreurs à éviter quand on se lance

Avoir un job complémentaire en parallèle de ton emploi principal, c’est cool, mais terminer en burnout parce que tu gères mal ton temps et tes priorités, ça l’est moins. Pour éviter de te brûler les ailes dès les premiers mois, on te donne toutes les clés pour un lancement d’activité en douceur et pour un succès sur la durée. Et parce qu’il ne s’agit pas seulement de bien gérer ton temps entre ton activité principale et ton side hustle, on te détaille toutes les erreurs de débutant à éviter lorsque tu te lanceras (parce que la sagesse de ceux qui t’ont précédé, ça n’a pas de prix, mais ça peut faire gagner pas mal de temps – et d’argent)

Mal gérer son temps : ticket express pour le burnout 

Quand tu lances un side hustle, tu es souvent porté par l’enthousiasme… au point d’oublier que les journées n’ont que 24 heures. Si travailler sur ton projet, même « passion », jusqu’à minuit après une journée bien remplie peut sembler tenable au début, attention à l’épuisement qui peut vite s’inviter dans l’équation. Pour éviter le burn-out, il est donc crucial de te fixer des limites bien établies. Pour ce faire, sors ton agenda du lycée ou ton planner, et bloque-toi des plages dédiées à ton projet (de préférence à des horaires acceptables, mais si travailler de 5h à 8h du matin, c’est ton truc, vas-y). Et surtout, ne néglige pas les temps de repos : ton énergie est une ressource tout aussi précieuse que le temps (et potentiellement l’argent) que tu vas mettre dans tes projets.

Autre point important : ne laisse pas ton side hustle empiéter sur tes responsabilités professionnelles. Si ton activité principale pâtit de ta double casquette, ton patron risque de voir ce nouvel entrain d’un mauvais œil… Donc là encore, il s’agit de trouver le bon équilibre entre responsabilités pro et épanouissement perso.

Négliger tes finances et ton administratif : l’oubli qui coûte cher

Prendre quelques semaines, voire quelques mois, pour « tester ton idée » auprès de clients bêta-testeurs, ça peut être tentant. Ceci dit, tu es peut-être en « phase de test » dans ta tête, mais l’URSSAF ne verra pas forcément les choses du même œil. C’est pourquoi il est préférable d’opter pour un statut dès les premiers euros gagnés. Marche à suivre, déclarations, obligations… on t’a tout réuni dans un autre notre guide sur les démarches administratives pour avoir un deuxième job en complément de salaire.

Quand tu te lances dans une activité parallèle, il faut aussi prendre en compte toute la partie « moins sexy » de « l’admin ». Factures à envoyer à tes clients, budgétisation de tes frais, calculs de la TVA… Même si tu te lances dans un side hustle de type artisanal, ou penses pouvoir rapidement faire de l’argent en vendant des formations en ligne, tu n’échapperas pas à ces tâches redondantes. Le risque, si tu ne le fais pas ? De te retrouver avec un contrôle de la part de l’URSSAF et, dans le pire des cas, une amende qui te fera regretter de ne pas avoir bien rempli ton tableau comptable.

Négliger la relation client : gare à ta réputation !

De nombreux débutants ne font pas assez d’efforts de communication ou sous-estiment l’importance d’une expérience client positive. Ne tombe pas dans le piège du « je fais ça en plus de mon activité principale, ils comprendront si je suis un peu lent » : répondre rapidement, tenir tes engagements et assurer un suivi impeccable est essentiel pour te bâtir une réputation solide et ancrer ton side hustle dans la durée.

D’un autre côté, ne te laisse pas non plus marcher sur les pieds. Apprends à poser tes limites et à dire non lorsque c’est nécessaire, que ce soit pour des délais irréalistes ou des demandes qui sortiraient de ton périmètre initial (tu es graphiste, pas peintre en bâtiment !).
La clé : un contrat clair dès le départ, qui définit tes prestations et les conditions auxquelles tu acceptes de les réaliser (EXIT la presta « URGENTE » qui te demande de faire en deux heures ce qui te prendrait une semaine).

Ne pas fixer ses prix correctement : le faux pas du débutant

Pas facile de savoir combien facturer quand tu débutes. Résultat : beaucoup de side hustlers débutants se sous-évaluent, parfois même au point de travailler à perte. Prends le temps de faire une étude de marché en allant voir les prix pratiqués par la concurrence, d’évaluer tes coûts (matériel, temps, charges) et d’intégrer une marge raisonnable. Ton travail (et le temps que tu y consacres) a de la valeur, même s’il ne s’agit « que d’un projet annexe » pour l’instant, alors ose facturer à ta juste hauteur. À l’inverse, attention à ne pas surévaluer tes tarifs, notamment si tu ne bénéficies pas encore d’une crédibilité solide.

Tu l’as peut-être compris : se lancer dans une activité parallèle peut être une aventure incroyablement enrichissante, tant que tu es prêt à y mettre une bonne dose de rigueur et une bonne dose d’organisation.

En bref, pour faire de son side hustle un succès :

  • On ne se lance pas tête baissée dans des semaines de 70h

    et on priorise une bonne gestion de son temps et de son énergie.

  • On prend le temps de régler toutes les questions administratives

    qu’elles soient ponctuelles ou récurrentes.

  • On soigne sa relation-client

    pour pérenniser son activité.

  • Et on accorde de la valeur à son travail 

    il s’agit quand même d’en tirer des revenus  !

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