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Acheter son premier logement, c’est chouette. Mais si en plus d’un crédit et des frais de notaire, on doit prévoir une mine d’or pour couvrir les factures d’énergie à venir, le plan en or peut vite se transformer en mauvais bail sur le long terme. Sans parler de votre conscience écologique, qui se portera bien mieux (comme votre porte-monnaie) dans un logement à faible émission. On vous dit tout sur les éléments à prendre en compte pour un premier achat immo écolo.
Le DPE et les labels : des alliés précieux
Si vous avez déjà jeté un œil aux annonces immobilières, vous l’avez forcément déjà rencontré : le fameux DPE ou Diagnostic de Performance Énergétique. Dotant le logement d’une note allant de A (très performant énergétiquement) à G (passoire thermique), il vous informe non seulement sur la consommation énergétique du logement mais aussi sur ses émissions de gaz à effet de serre. Pourquoi est-il important ? Déjà, parce qu’en 2025, l’État prévoit de retirer tous les biens étiquetés G du parc locatif, il sera donc impossible de mettre en location un tel bien à moins de faire d’importants travaux de rénovation énergétique. Deuxièmement, parier sur un logement au DPE positif (A,B ou C), c’est aussi acheter un bien qui a plus de chance d’être recherché par la suite, et donc plus facilement revendu. Il en va de même pour les logements labellisés Haute Qualité Environnementale (HQE) ou Bâtiment Basse Consommation (BBC). Non seulement ils vont vous permettre de payer moins cher vos factures d’énergie tout en polluant moins, mais il est aussi probable qu’ils gagnent davantage en valeur qu’un bien non labellisé.
L’état et les caractéristiques du bien immobilier
Après avoir filtré toutes vos recherches de bien par note de DPE, il est temps de passer votre futur logement à la loupe. Lors de la visite, inspectez l’état de l’isolation du logement, la nature des ouvertures (simple, double, ou triple-vitrage ?) et l’exposition (au nord, il fait plus froid !). Le mode de chauffage est aussi déterminant dans la performance énergétique et les coûts futurs associés à votre occupation du logement. Un chauffage électrique n’influe pas de la même manière sur la facture énergétique qu’une pompe à chaleur qui consomme deux fois moins, par exemple.
L’environnement
Si vous avez à cœur de limiter au maximum votre empreinte carbone, prenez le temps d’évaluer l’environnement du bien que vous avez dans le viseur. Une maison économe située en rase campagne mais qui nécessite de prendre la voiture pour aller s’acheter sa baguette tous les matins participe parfois à une empreinte écologique plus importante qu’un logement normal en ville. Avant de vous lancer, renseignez-vous sur l’offre en transports en commun et évaluez l’environnement, parce que c’est quand même plus sain de vivre au-dessus d’un parc que d’avoir vue sur le périph.
Le potentiel d’amélioration et de rénovation écologique
Si vous avez eu le coup de cœur pour un bien ancien à faible efficience énergétique, le mieux reste encore de considérer le recours à une rénovation énergétique. Dans quelle mesure ce bien est-il transformable ? Pouvez-vous envisager la pose de panneaux solaires ou d’autres installations d’autoconsommation ? Combien coûterait une rénovation complète ? De quelles aides pouvez-vous bénéficier (Éco-Prêt à Taux Zéro, MaPrimeRénov’, TVA réduite etc.) ? Autant de questions à se poser avant de signer le compromis de vente !
En bref, pour faire un premier achat immobilier vert :
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On compare le DPE des différents biens et on jette un œil aux offres labellisées.
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On prend le temps d’évaluer la qualité du bien et les matériaux utilisés pour sa construction
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On considère l’environnement direct du bien
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On réfléchit aux opportunités de rénovation pour un bien green dans lequel on se sent bien !
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