Nathanaël Etouke

Nathanaël Etouke, le break dans la peau 

C’est un été qui a tout changé, qui lui a donné une perspective infinie et lui permet, aujourd’hui, de batailler pour participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Nathanaël Etouke, actuellement soutenu par la Caisse d’Epargne Auvergne Limousin (CEPAL), a 15 ans en cet été 2008 quand des amis le poussent à s’essayer au ‘break’. « J’ai vite commencé à m’entraîner avec eux, j’ai été pris par cette passion et je ne me suis jamais arrêté », sourit-il. Les petits bonheurs d’alors n’ont pas vraiment changé avec le temps. « Ce qui me plaisait, c’était le côté spectaculaire et athlétique de la discipline mais aussi la liberté que ça procurait … À rechercher en permanence à améliorer ou réussir un mouvement, tu finis par être tout le temps à fond et ressentir beaucoup de plaisir ».

Des souvenirs qui restent gravés à jamais   

Lui qui était basketteur et amateur de rap devient un fin connaisseur du hip-hop et hérite d’un surnom, « Nasty ». La suite, c’est un « long chemin » qui lui a permis de devenir un des meilleurs « B-boys » français. « Ce n’est pas toujours facile, entre les doutes, les entraînements difficiles, les moments où on veut tout arrêter. Mais j’ai réussi à ne jamais rien lâcher et je suis fier d’en être arrivé là ».  

Parce qu’il y a eu aussi des émotions incroyables, des instants suspendus qui restent à jamais graver dans la mémoire. C’était le cas en 2018 quand Nathanaël s’est rendu au festival international The Notorious IBE aux Pays-Bas. Pour la première fois, il est sélectionné en équipe de France, ce qui a valeur « d’énorme consécration ». Trois ans plus tard, ‘Nasty’ dispute le Red Bull BC One France, la compétition nationale la plus prestigieuse et se hisse en finale. Clermontois d’origine, il a assisté au développement de sa discipline, a constaté l’ampleur qu’elle prenait en devant olympique.  

La CEPAL au soutien  

Il a intégré l’INSEP, la pépinière à champions, en septembre de l’année dernière. Objectif : se battre sans relâche pour obtenir un précieux sésame pour les Jeux Olympiques. « Il reste encore plusieurs compétitions pour se qualifier. Ce sera vraiment difficile mais j’y crois ». L’athlète assure « s’armer de courage, de volonté et de détermination ». Surtout, Nathanaël peut compter sur son expérience et une forme de maturité, lui qui a 30 ans aujourd’hui et dont la moitié à s’entraîner au break sans relâche !  

Dans ce combat du quotidien, le Clermontois peut compter sur le soutien de la Caisse d’Epargne Auvergne Limousin depuis un an. « J’ai rencontré les collaborateurs à travers la compagnie Supreme Legacy à laquelle j’appartiens, explique-t-il. Nous organisons de nombreux shows, des battles, des initiations et ça a tapé dans l’œil à Caisse d’Epargne ».  

En plus de soutenir la compagnie, la banque accompagne également Nathanaël dans sa quête vers les Jeux Olympiques. « C’est un soutien précieux pour financer les déplacements pour aller en stage ou en compétition ». En parallèle, ‘Nasty’ a fait la rencontre des autres athlètes qui sont soutenues par la CEPAL. « C’est vraiment génial de pouvoir partager nos expériences, échanger et s’enrichir des uns et des autres », sourit-il, en rêvant comme eux de pouvoir représenter la France aux Jeux Olympiques de Paris 2024.  

Emmanuel JOLAIN, Membre du Directoire

« Membre du collectif clermontois Supreme Legacy, Nathanaël Etouke alias « Nasty » consacre sa vie au breakdance et transmet sa passion du sport en tant que professeur.  

C’est une fierté pour la CEPAL de soutenir un homme engagé dans son territoire, afin de l’aider à réaliser son rêve : participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. » 

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