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Si les règles de calcul des pensions de retraite des salariés du secteur privé sont aujourd’hui harmonisées, plusieurs notions doivent être comprises pour pouvoir les appliquer et estimer correctement le montant de sa retraite. Régime, taux, revenu moyen : Caisse d’Epargne fait le point avec vous sur tous les éléments à maîtriser pour parvenir à une estimation fiable.
Retraite dans le secteur privé : régime de base complémentaire et supplémentaire
Avant même de tenter d’estimer le montant d’une pension, il convient de comprendre comment fonctionne le système de retraite pour les salariés du secteur privé.
Fondé sur le principe de répartition et de solidarité entre les générations, notre système repose sur trois régimes de retraite cumulatifs dont le salarié dépend, tout au long de sa carrière.
Les deux premiers régimes sont obligatoires :
- le régime général de la Sécurité Sociale, pour la retraite de base ;
- le régime complémentaire de l’Agirc-Arrco, pour la retraite complémentaire.
Ces régimes sont alimentés par des cotisations obligatoires prélevées sur chaque salaire perçu durant la carrière. Pour tenir le compte de ces cotisations, le salarié dispose d’un compte individuel de retraite ouvert par l’Assurance retraite : y seront regroupées toutes les informations nécessaires au calcul de sa pension.
Pour compléter ce système, le salarié peut recourir à un régime de retraite supplémentaire.
En réalité, cette formule désigne la mise en place d’un dispositif de retraite par capitalisation : il s’agit généralement d’un Plan d’Épargne Retraite (PER), produit d’épargne sur le long terme spécifiquement prévu pour générer un revenu complémentaire à la retraite.
Régime complémentaire de retraite : calculez votre pension
Né de la fusion de l’Agirc (régime complémentaire des salariés cadres) et de l’Arrco (régime complémentaire des non-cadres), l’Agirc-Arrco gère depuis 2019 la grande majorité des retraites complémentaires des salariés du secteur privé.
Tout comme le régime de retraite de base, le régime complémentaire repose sur des cotisations salariales et patronales obligatoires. Les cotisations versées sont converties en points de retraite qui serviront à déterminer le montant de la pension de retraite complémentaire.
Recensés sur le compte individuel de points de retraites, les points sont accumulés tout au long de la carrière professionnelle à un taux de cotisation défini par le montant de la rémunération annuelle :
- les revenus perçus jusqu’à 47 100 € par an constituent la tranche 1 et sont assujettis à un taux de cotisations de 7,87 % (part salariale de 3,15 % et part patronale de 4,72 %) ;
- les revenus perçus entre 47 100 € et 376 800 € par an constituent la tranche 2 et sont assujettis à un taux de cotisations de 21,59 % (part salariale de 8,64 % et part patronale de 12,95 %).
Le calcul des points de retraite s’effectue ensuite en fonction des revenus annuels, du taux d’acquisition applicable (à nouveau défini par les tranches 1 et 2) et du prix d’achat du point de retraite.
Le taux d’acquisition des points est fixé à 6,20 % pour la tranche 1 (jusqu’à 47 100 € de revenu) et à 17 % pour la tranche 2 (entre 47 100 € et 376 800 € de revenu).
Également appelée « salaire de référence », la valeur du prix d’achat du point évolue tous les ans. Elle est fixée, pour 2025, à 20,1877 €.
Ces éléments établis, le nombre de points acquis est calculé selon la formule suivante :
(Rémunération x taux de calcul des points) / prix d’achat du point de retraite
Les points sont donc acquis chaque année en fonction des revenus perçus. Ils peuvent également être attribués pour des périodes non travaillées :
- périodes d’arrêt de travail de 60 jours et plus (maladie, accident du travail, maternité…) ;
- périodes de chômage ou d’inactivité dues à des difficultés économiques de l’entreprise ;
- périodes de congés particuliers (parental, solidarité familiale, proche aidant).
Si le salarié n’a pas acquis le droit à une retraite de base à taux plein, sa retraite complémentaire sera également affectée : un coefficient de minoration lui sera appliqué, soit en fonction de son âge de départ à la retraite, soit en fonction du nombre de trimestres manquants (la solution la plus avantageuse pour le salarié est retenue).
Le rachat de points de retraite est possible pour compenser des années d’études supérieures ou des années incomplètes.
Optimisez vos revenus à la retraite : dispositifs de retraite supplémentaires
Même avec une pension à taux plein, le passage à la retraite s’accompagne souvent d’une perte de pouvoir d’achat. Il est donc important d’anticiper et de mettre en place des solutions pour bénéficier d’autres sources de revenus.
C’est dans cet objectif que la Loi Pacte de 2019 a institué le Plan Épargne Retraite (PER), produit d’épargne spécifiquement destiné à constituer une épargne disponible sous forme de capital ou de rente au moment de la retraite.
Qualifié de retraite supplémentaire ou de retraite surcomplémentaire, le PER se décline sous plusieurs formes. Dans le cadre de son entreprise, le salarié peut bénéficier d’un PER d’entreprise obligatoire (alimenté par des cotisations automatiquement prélevées sur sa rémunération) ou d’un PER d’entreprise collectif (facultatif, il est alimenté par des versements volontaires du salarié ou par un dispositif légal de partage de la valeur : abondement, intéressement ou participation).
Disponible en dehors du cadre de l’entreprise, le PER individuel est accessible à toutes les personnes majeures. Il peut être alimenté librement, par des versements ponctuels, réguliers ou programmés, sans limites de montant. L’adhérent peut choisir de profiter d’avantages fiscaux :
- à l’entrée : en déduisant ses versements volontaires de son revenu imposable ;
- à la sortie : en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse sur la rente ou le capital qu’il percevra à la retraite.
Pour mettre en place les solutions qui vous permettront de maintenir votre niveau de vie à la retraite, n’hésitez pas à consulter votre conseiller Caisse d’Epargne.
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