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Les entreprises innovantes Aledia et Dental Monitoring témoignent de leur expérience, à l’occasion d’une table ronde animée par Caroline Hanriot-Sauveur (responsable du dispositif Néo Business à la Caisse d’Epargne Rhône Alpes) lors de Big Inno 2023.
Réussir à garder sa dynamique entrepreneuriale, anticiper ses besoins en ressources humaines et financières, confronter ses équipes aux enjeux à venir, bien préparer son entrée en Bourse : les écueils rencontrés dans sa phase d’hypercroissance sont nombreux.
Pour accompagner les entreprises dans cette étape, Caisse d’Epargne a mis en place le dispositif Néo Business. Pour la préparation de leur IPO (Initial Public Offering), les chargés d’affaires Néo Business travaillent en étroite relation avec les équipes de Natixis SECM pour proposer un dispositif complet : rencontres et confrontation avec des investisseurs institutionnels familiers de la Bourse, mises en situation pour s’exercer au processus et aux changements à prévoir.
Pourquoi faire une introduction en Bourse ?
L’IPO répond à des besoins de financement que les autres acteurs du financement ne peuvent à eux seuls satisfaire : « C’est un canal de financement permanent », explique Nathalie Gambade, directrice générale d’Aledia. « C’est pertinent quand l’entreprise est entrée dans une phase de son développement où les bases sont consolidées », en même temps que les besoins de liquidité restent importants.
C’est un moment où l’on va davantage chercher l’hypercohérence que l’hypercroissance.
Hypercroissance ou hypercohérence ?
Ce que corrobore Othmane Mekkaoui, Deputy CFO de Dental monitoring quand il affirme que « l’IPO, c’est 90 % de bon sens, car cela va structurer la société en la projetant dans le long terme ».
Cette structuration est une étape clé pour « l’alignement de la stratégie, de l’organisation et des opérations », précise Nathalie Gambade.
Et Laurent Danino, Managing Director en charge des IPO chez Natixis, d’ajouter que « l’ESG, autrefois un “nice-to-have” mais désormais un “must-have” doit être au diapason » de cette mise en cohérence.
C’est clairement une étape de montée en maturité de toute l’entreprise, qui demande aussi de « préparer ses cadres à devenir des managers d’une boîte cotée. Ce qui n’est pas la même chose que des managers de start-up.
L’IPO est en soi un process, très mobilisateur pour le management, qui exige une organisation interne solide, notamment en matière de capacité à faire franchir une marche haute à ses équipes.
Une IPO réussie est une IPO bien préparée
Une IPO, cela se prépare. Il faut « compter quatre à cinq mois de travail, avec une équipe mobilisée autour du projet et des experts qualifiés pour vous accompagner », détaille Nathalie Gambade.
Laurent Danino insiste sur l’importance des investisseurs en avance de phase : « Aujourd’hui, le passage par les cornerstone investors est un pré-requis ». Ces investisseurs piliers sécurisent en amont une partie du placement de façon à rassurer la Bourse et maximiser les chances de succès.
Je me suis posée en animatrice de cette table ronde car l’IPO fait partie des scenarii d’exit de nos projets innovants et c’est notre rôle de banquier en matière d’innovation de présenter nos expertises dès le démarrage de notre relation et d’être attentif aux opportunités de marché aux côtés de nos clients.
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