Assurance vie : quels risques réels derrière les idées reçues ?

Support en euros ou unités de compte, appréhendez les risques réellement liés aux investissements sur un contrat d'assurance vie pour mieux les comprendre.

Prendre rendez-vous

Si l’assurance vie est parfois considérée comme un placement peu sûr, il s’agit pourtant d’une solution d’épargne dont les risques peuvent être limités selon les supports d’investissement choisis.

Quels sont vraiment les risques liés à ce placement aux objectifs multiples ? Comment peut-on les maitriser ? La Caisse d’Epargne vous aide à identifier les véritables informations et les idées reçues.

Adaptez votre prise de risque selon votre profil d’investisseur

Si l’assurance vie permet de poursuivre plusieurs types de projets (financement des études des enfants, achat immobilier, préparation de sa retraite…), elle répond également aux besoins et objectifs de différents profils d’investisseurs.

En effet, en fonction de vos besoins, de vos objectifs, de vos connaissances en matière financière, ainsi que de votre situation financière et de votre appétence au risque, les contrats d’assurance vie multisupports vous permettent, avec l’aide de votre conseiller, de répartir vos versements(1) entre deux catégories de support d’investissement :

  • un support en euros présentant une protection du capital(2) ;
  • des supports en unités de compte qui offrent un meilleur potentiel de rendement sur le moyen et long terme, en contrepartie d’un risque de perte en capital lié aux fluctuations des marchés financiers.

Risques liés aux supports en unités de compte

Opter pour des supports en unités de compte, c’est choisir des fonds principalement composés d’actions, obligations, actifs immobiliers, placements monétaires… placés sur les marchés financiers.

De ce fait, ces produits sont soumis aux fluctuations des marchés à la hausse ou à la baisse : c’est ce qui permet aux détenteurs de contrats d’assurance vie de rechercher de meilleures performances quand les variations sont à la hausse, mais c’est également ce qui les expose au risque de perte en capital lorsque les variations sont à la baisse. Le risque de perte en capital est supporté par vous seul.  

Un investissement régulier est une bonne solution pour chercher à lisser la valeur d’investissement des supports en unités de compte à long terme, et ainsi limiter l’impact des fluctuations des marchés financiers.

Risques liés aux fonds en euros

Avec les fonds en euros, en contrepartie d’un rendement limité, votre capital est protégé : ils sont composés majoritairement d’obligations d’Etats pour assurer la stabilité du capital investi. Les intérêts générés sont eux-mêmes réputés acquis (c’est ce qu’on appelle « l’effet cliquet »).

Toutefois, des frais de gestion s’appliquent : il s’agit d’un pourcentage calculé sur l’encours investi sur le fonds en euros. Ainsi, une perte en capital reste possible uniquement lorsque le rendement du fonds en euros est inférieur au taux de frais de gestion.

Maîtrisez vos risques liés aux supports de l’assurance vie

Si des risques de perte en capital existent, l’assurance vie reste un placement modulable où chacun détermine la part de risque qu’il est prêt à prendre en contrepartie de la recherche de performance, selon son profil d’investisseur. Vous pouvez ainsi modifier la répartition de votre capital entre les différents supports d’investissements proposés quand vous le souhaitez, soit pour le sécuriser davantage, soit pour chercher à le valoriser.

Votre conseiller Caisse d’Epargne vous accompagne pour vous aider à définir cette répartition selon votre situation personnelle et patrimoniale, vos connaissances et expérience en matière financière, votre appétence au risque et votre sensibilité à la finance durable. Vous pouvez également vous en remettre à l’assureur et à ses experts grâce à la délégation de gestion.    

Il est aussi possible de mettre en place des options qui vous permettent de sécuriser votre placement(3).

Il existe aussi la garantie plancher en cas décès(3). Intégrée aux contrats proposés par Caisse d’Epargne, elle permet de garantir que le capital transmis aux bénéficiaires sera au moins égal au cumul des sommes investies, diminuées des rachats bruts de fiscalité(3).

Transmission : évitez le risque de déshérence de votre contrat d’assurance vie

Lors de votre adhésion à un contrat d’assurance vie, vous pouvez désigner un ou plusieurs bénéficiaires à un contrat d’assurance vie. En cas de décès, le capital est versé aux bénéficiaires désignés.

Si vous décédez sans avoir procédé au rachat de la totalité de votre capital, ce sont ces bénéficiaires qui percevront donc, hors succession, selon la répartition que vous aurez choisie. Ils profiteront alors de la fiscalité favorable de l’assurance vie en cas de décès.

Il peut toutefois arriver que l’assureur ne dispose pas d’assez d’éléments pour retrouver un bénéficiaire : le contrat d’assurance vie entre alors en déshérence. Pour éviter cette situation, assurez-vous de donner à votre assureur toutes les informations dont il aura besoin pour identifier et localiser vos bénéficiaires et pensez à les mettre à jour en cas de modifications.

Caisse d'Epargne

Changer de Caisse d’Epargne

Prendre rendez-vous en ligne

En agence ou par téléphone à l'horaire de votre choix

Prendre rendez-vous
Vous pourriez aussi être intéressé par

Communication à caractère publicitaire et sans valeur contractuelle.

(1) Les minima de versement varient selon les contrats.
(2) La protection des sommes investies s’entend minorée des frais de gestion sur encours du fonds en euros.
(3) Selon les conditions, limites ou exclusions des engagements contractuels en vigueur.

BPCE courtier d’assurance inscrit à l’ORIAS sous le n° 08 045 100. Distribué par votre Caisse d’Epargne intermédiaire en assurance inscrit à l’ORIAS.

© Crédits photos : iStock - Droits Réservés