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Comment financer et réussir son permis de conduire ?

Tous les conseils utiles pour passer sereinement les étapes du permis de conduire.

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Le code et la conduite. À l’heure de passer le permis et de franchir une nouvelle étape dans votre quête d’indépendance, ces mots résonnent comme deux objectifs à atteindre à tout prix. À tout prix ? Encore faut-il savoir comment financer ce projet. Caisse d’Épargne vous renseigne sur les possibilités qui s’offrent à vous.

Passer le permis de conduire : une course par étapes

L’obtention du permis de conduire est une véritable suite d’épreuves qui commence dès le collège. En effet, depuis 2014, les personnes nées après 1988 doivent obligatoirement être titulaires de l’Attestation de Sécurité Routière (ASR) ou de l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière de 2ème niveau pour se présenter à l’examen du permis de conduire avant 21 ans. Dans le cas contraire, elles doivent préalablement passer l’ASR en s’inscrivant auprès d’un Groupement d’Établissements de l’Éducation nationale (GRETA). Les diplômes de l’ASR et de l’ASSR sont disponibles auprès de l’établissement au sein duquel ont été passées les épreuves.

  • 1. Choix de l'auto-école

    Au moment de commencer votre formation, il vous faudra choisir avec soin votre auto-école : vous pouvez notamment comparer les prix, consulter le taux de réussite à l’examen, vérifier les disponibilités des moniteurs aux horaires qui vous arrangent. Une fois cette démarche accomplie, c’est votre auto-école qui se chargera de votre inscription à l’examen.

  • 2. L'épreuve du code

    La première épreuve à passer, avant même de commencer les leçons de conduite, est l’épreuve théorique générale (ETG), ou épreuve du Code. Cet examen est composé de quarante questions à choix multiples portant sur les règles du code de la route. Pour réussir, il vous faudra totaliser un minimum de trente-cinq réponses exactes. L’examen validé reste valable pendant une période de cinq ans pendant laquelle vous pouvez vous présenter à l’épreuve de conduite.

  • 3. L'épreuve pratique

    L’épreuve pratique (ou de conduite) se déroule au volant d’un véhicule, aux côtés de l’examinateur en charge d’évaluer vos compétences à conduire :

    • connaître et maîtriser votre véhicule ;
    • appréhender la route ;
    • partager la route avec les autres ;
    • être autonome et avoir conscience du risque.

    L’examen, d’une durée totale de 32 minutes, comprend une phase de conduite effective d’environ 25 minutes. Les sept minutes restantes sont consacrées à la réalisation de deux manœuvres différentes, à la vérification d’un élément technique du véhicule et à des questions en lien avec la sécurité routière ou les notions de premiers secours.

     

    Vos résultats sont disponibles sur le site de la Sécurité Routière 48 heures après l’épreuve. Si vous avez réussi l’examen, l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) mettra en moyenne trois à six semaines pour fabriquer et vous faire parvenir votre permis de conduire. Durant cette période, vous pouvez circuler en présentant votre Certificat d’Examen du Permis de Conduire, disponible sur demande auprès de votre auto-école.

     

    Notez qu’à l’obtention de votre permis de conduire, vous êtes considéré comme « jeune conducteur » et vous bénéficiez d’un permis probatoire : pendant les trois premières années, vous disposez de six points et non de douze comme les autres conducteurs.

Plusieurs formations pour un même objectif

Jusqu’en 1987 et l’apparition de la conduite accompagnée, seule la formation classique débouchait sur l’examen du permis de conduire. Aujourd’hui, les candidats disposent d’un choix plus large pour répondre à l’évolution des besoins et des technologies.

Jeune fille qui conduit une voiture

L’apprentissage classique

L’apprentissage classique, aujourd’hui encore le plus courant, pose les fondements de la formation à la conduite. Les candidats doivent dans un premier temps se soumettre à l’épreuve théorique générale (ETG), plus souvent dénommée « épreuve du code », pour pouvoir, en cas de succès, accéder à l’épreuve pratique de conduite dans les cinq ans qui suivent. Pour se présenter à ce second examen, le candidat devra avoir 18 ans révolus et avoir pris des leçons de conduite d’une durée totale d’au moins 20 heures. Dans les faits, le temps de formation, laissé à l’appréciation du moniteur d’auto-école, approche plus souvent des 35 heures. L’ensemble de l’apprentissage étant réalisé dans le cadre de l’auto-école, chaque heure de pratique fait augmenter le coût global du permis.

Jeune homme en conduite accompagnée

L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC)

Ou « conduite accompagnée », permet aux mineurs de 15 ans et plus de s’aguerrir aux côtés d’un titulaire du permis de conduire pendant une période d’au moins un an avant de se présenter à l’examen. Tout comme dans la formation classique, le candidat doit tout d’abord réussir l’examen théorique du code. Il accomplit ensuite au moins 20 heures de conduite avec un moniteur d’auto-école avant d’être autorisé à conduire sous la supervision d’un parent ou d’un proche, titulaire du permis de conduire depuis au moins cinq ans. La conduite accompagnée doit s’étendre sur une période d’au moins un an et représenter au moins 3 000 kilomètres de conduite. Pendant cette période, trois rendez-vous pédagogiques obligatoires avec un moniteur de l’auto-école permettent de juger des progrès du conducteur. Le candidat ayant rempli ses obligations peut se présenter à l’épreuve pratique du permis de conduire dès 17 ans mais ne pourra conduire seul qu’après son dix-huitième anniversaire.

La conduite accompagnée présente de nombreux avantages : les candidats acquièrent une grande expérience avant de se trouver seuls au volant, leur taux d’accident s’en trouve largement réduit, leurs primes d’assurance également. La durée du permis probatoire est ramenée de trois à deux ans (période pendant laquelle leur permis ne compte que six points au lieu de douze). Les leçons payées se réduisent aux heures obligatoires et le coût du permis est ainsi moins élevé que dans le cadre d’une formation classique.

Jeune homme qui pose avec sa mère

La conduite supervisée

Elle propose les avantages de la conduite accompagnée aux personnes de plus de 18 ans. Là aussi, le candidat commence par l’obtention de l’examen du code et par les 20 heures de conduite obligatoires. Il peut ensuite conduire sous la supervision d’un proche qui se sera soumis à une courte formation pour devenir accompagnant. Le candidat peut avoir recours à la conduite supervisée pour s’entraîner avant de passer l’épreuve de la conduite. Depuis 2015, la conduite supervisée n’impose plus ni durée ni distance parcourue minimales.

Comme la conduite accompagnée, la conduite supervisée permet de réduire le coût global du permis en limitant le nombre d’heures de conduite effectuées au sein de l’auto-école. Elle diminue également le coût de l’assurance auto du jeune conducteur mais, en revanche, elle ne permet pas de réduire la durée du permis probatoire de 3 ans.

Jeune femme au volant de sa voiture

La conduite encadrée

Celle-ci répond à une situation beaucoup plus spécifique. Elle s’adresse aux jeunes d’au moins 16 ans dans le cadre de leur formation aux métiers de la route (BEP ou CAP de conducteur routier). Le candidat pourra ainsi conduire, aux côtés d’un accompagnateur, en attendant de passer son permis dans le cadre de sa formation.

Jeune femme qui pose devant sa nouvelle voiture

Le permis B boîte automatique

Ce permis est destiné aux personnes qui ne souhaitent conduire que des véhicules équipés d’une boîte de vitesses ou d’un embrayage automatique. La formation obligatoire de 13 heures de conduite peut, depuis 2017, être complétée par une formation ultérieure de 7 heures pour permettre au conducteur de passer l’épreuve de conduite traditionnelle.

Les auto-écoles proposent, elles aussi, des évolutions de leurs services. Par exemple, le permis accéléré, formation sur une courte durée, permet de concentrer les heures de conduite obligatoires et de se présenter à l’examen en seulement quelques semaines. Son coût est souvent plus élevé qu’une formation classique. D’autres auto-écoles proposent quant à elles des heures de conduite en simulateur pour prendre confiance avant de se retrouver au volant d’un véritable véhicule.

Enfin, pour limiter les coûts de la formation, les candidats peuvent désormais se tourner vers le permis en ligne : la formation théorique est entièrement dématérialisée (cours en ligne) et les heures de conduite, réservées sur Internet, sont dispensées par des moniteurs indépendants, non rattachés à une auto-école.

Comment financer son permis de conduire ?

Il n’y a pas de limite d’âge pour passer votre permis de conduire. Mais en tant que jeune, vous pouvez profiter de certaines aides mises en place par l’État pour financer votre projet. 

Quelles sont les aides au permis de conduire pour les étudiants ?

En France, il existe plusieurs aides au permis de conduire destinées aux étudiants. Le « permis à un euro par jour » est une option populaire, permettant de financer son permis à travers des prêts à taux zéro remboursables à raison d’un euro par jour.

  • Certaines régions proposent également des dispositifs d’aide financière pour les jeunes, comme des chèques ou bons d’aide au permis pour les jeunes en insertion.
  • Des aides sociales comme les bourses étudiantes ou le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE) peuvent contribuer au financement du permis.
  • Des plateformes en ligne offrent parfois des réductions ou facilités de paiement pour les leçons de conduite.
Cinq aides financières au permis de conduire dont vous pouvez bénéficier

Le permis à 1 euro par jour(1) est un dispositif qui permet aux jeunes de 15 à 25 ans de recourir à un prêt dont les intérêts seront payés par l’État. Inscrit dans une école de conduite partenaire, le bénéficiaire peut emprunter un montant de 600 à 1200 euros à taux zéro*, sans frais de dossier pour passer les permis des catégories A1, A2 ou B et devra s’acquitter de mensualités de remboursement de 30 euros maximum par mois. Au départ prévu pour financer exclusivement la formation initiale (pour une première présentation à l’examen), le permis à 1 euro par jour peut, depuis 2016, être sollicité pour une formation complémentaire en cas d’échec à l’épreuve de conduite. Un prêt complémentaire de 300 euro peut être attribué au candidat ayant déjà bénéficié du prêt initial.

Ce prêt, cumulable avec d’autres aides publiques, doit être souscrit auprès d’un établissement financier partenaire, comme votre Caisse d’Epargne : n’hésitez pas à interroger votre conseiller.

Exemple : Pour un Prêt Personnel(3) de 1 000 € sur 34 mois au taux débiteur annuel fixe de 0 %. 33 mensualités de 30 € puis une dernière mensualité de 10 €. Taux Annuel Effectif Global fixe de 0 %. Frais de dossier de 0 €. Coût de l’assurance facultative : 0,70 € par mois(4) qui s’ajoutent à la mensualité et montant total dû au titre de l’assurance sur la durée totale du prêt : 24 €. Taux annuel effectif de l’assurance : 1.63 %. Montant total dû par l’emprunteur, hors assurance facultative : 1000 €.

En savoir plus sur le Crédit Permis à 1 euro

Le permis à 1 euro par jour(1) est un dispositif qui permet aux jeunes de 15 à 25 ans de recourir à un prêt dont les intérêts seront payés par l’État. Inscrit dans une école de conduite partenaire, le bénéficiaire peut emprunter un montant de 600 à 1200 euros à taux zéro*, sans frais de dossier pour passer les permis des catégories A1, A2 ou B et devra s’acquitter de mensualités de remboursement de 30 euros maximum par mois. Au départ prévu pour financer exclusivement la formation initiale (pour une première présentation à l’examen), le permis à 1 euro par jour peut, depuis 2016, être sollicité pour une formation complémentaire en cas d’échec à l’épreuve de conduite. Un prêt complémentaire de 300 euro peut être attribué au candidat ayant déjà bénéficié du prêt initial.

Ce prêt, cumulable avec d’autres aides publiques, doit être souscrit auprès d’un établissement financier partenaire, comme votre Caisse d’Epargne : n’hésitez pas à interroger votre conseiller.

Exemple : Pour un Prêt Personnel(3) de 1 000 € sur 34 mois au taux débiteur annuel fixe de 0 %. 33 mensualités de 30 € puis une dernière mensualité de 10 €. Taux Annuel Effectif Global fixe de 0 %. Frais de dossier de 0 €. Coût de l’assurance facultative : 0,70 € par mois(4) qui s’ajoutent à la mensualité et montant total dû au titre de l’assurance sur la durée totale du prêt : 24 €. Taux annuel effectif de l’assurance : 1.63 %. Montant total dû par l’emprunteur, hors assurance facultative : 1000 €.

En savoir plus sur le Crédit Permis à 1 euro

N’omettez pas de vous renseigner aussi auprès de vos collectivités locales : certaines communes proposent une bourse contre un don de temps à une activité d’intérêt collectif et certains départements accordent des aides dans le cadre de leur Fonds d’Aide aux Jeunes.

Financer son permis de conduire : nos réponses à vos questions

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Communication à caractère publicitaire et sans valeur contractuelle.

*Les intérêts sont pris en charge par l’état.
Pour les jeunes de moins de 18 ans, le prêt est souscrit par les parents.
(1) Hors assurance facultative.
(2) Sous réserve d’acceptation par votre Caisse d’Epargne et après expiration du délai légal de rétractation.
(3) Exemple donné à titre indicatif, sans valeur contractuelle, sous réserve d’acceptation de votre dossier par votre Caisse d’Epargne et après expiration du délai légal de rétractation. Sur la base des taux en vigueur au 01/08/2021, susceptibles de variation. Renseignez-vous auprès de votre Conseiller. 
(4) Pour le prêt cité ci-dessus. Le coût mensuel de l’assurance dépend des garanties offertes et des conditions de santé de l’emprunteur. Renseignez-vous en agence. Contrat d’assurance de CNP Assurances, entreprise régie par le code des assurances. 
Sous réserve de distribution et de disponibilité de l’offre dans votre Caisse d’Epargne. 
(5) Étude UFC Que Choisir réalisée auprès de 1374 auto-écoles, juin 2016.

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