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Accompagnée depuis ses origines par la Caisse d’Epargne Rhône Alpes, l’Ecole Rockefeller forme aux métiers de la santé et du social. Résolument tournée vers les besoins de la cité et des individus, elle partage avec Caisse d’Epargne cette vision de la santé et entend prendre autant soin des étudiants qu’ils prendront soin de leurs patients dans le futur.
Une institution reconnue
L’Ecole d’Infirmières et d’Assistantes de Service Social de Lyon (EIASS) usuellement dénommée Ecole Rockefeller est une Fondation Reconnue d’Utilité Publique, située au cœur du Pôle Santé Est de Lyon dans le quartier de « Grange Blanche », aux côtés de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (Faculté de médecine), de l’hôpital Edouard Herriot, (Hospices Civils de Lyon) et du Centre de Lutte Contre le Cancer : le Centre Léon Bérard. L’Ecole est une institution en région Auvergne : elle est reconnue pour l’excellence de ses formations et le professionnalisme de ses anciens élèves.
« L’Ecole a fêté ses 100 ans en 2023 », dit fièrement Yannick Gheno, directeur général de l’Ecole Rockefeller, du nom de la Famille Rockefeller qui a largement contribué financièrement au développement d’instituts de formation en santé dans les années 1920. Dès ses débuts, il y a un siècle, l’Ecole est accompagnée par Caisse d’Epargne qui apporte au démarrage le tiers du financement du bâtiment via un prêt pour sa construction.
À l’écoute de l’écosystème de la santé
Ecole de référence pour les métiers du paramédical et du social, elle est «en permanence à l’écoute de son écosystème», explique Anne de Prandières, directrice des partenariats et des financements. « Nos liens étroits avec les professionnels de santé, avec les directeurs d’hôpitaux et d’Éhpad, avec les représentants des collectivités territoriales et les structures d’accueil de jeunes enfants nous permettent d’identifier les besoins de formations. Nous ouvrons notamment la formation de Manipulateur en Électroradiologie Médicale (MERM) en septembre, dans un secteur qui ne compte presque que des métiers en tension », ajoute-t-elle.
Aujourd’hui, l’Ecole délivre 10 diplômes d’État (infirmier, aide-soignant, infirmière puéricultrice, assistant de service social, technicien de l’intervention sociale et familiale, entre autres), un CAP AEPE et propose des formations continues (pilotage d’un établissement d’accueil de jeunes enfants, responsable coordinateur services à domicile, hypnoanalgésie de la douleur…).
L’utilité sociale comme boussole
« Cela fait 100 ans que nous sommes dans le ‘care’ », dit Yannick Gheno qui salue l’intuition visionnaire des créateurs de l’Ecole qui « avaient compris que l’avenir serait à la santé globale et qu’à ce titre, les professions paramédicales et sociales tiendraient un rôle essentiel dans la vie de la cité. »
L’Ecole est en effet résolument tournée vers l’utilité sociale : quand elle ouvre une formation en pédicurie-podologie, c’est une clinique-Ecole (dont une partie des investissements ont été financés avec l’aide de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes) qui propose aux habitants du quartier de bénéficier de soins des pédicurie-podologie à des tarifs modérés. Quand elle se diversifie sur les métiers du social avec l’ouverture prochaine d’une formation d’éducateur de jeunes enfants, c’est pour donner de l’écho au besoin croissant des familles de pouvoir compter sur des professionnels qualifiés pour éveiller et socialiser leurs enfants dans les structures d’accueil de jeunes enfants.
C’est aussi pour répondre à la demande des étudiants qui sont toujours autant attirés par les métiers de la Petite Enfance.
Une « expérience
étudiants » unique
Pour le directeur de l’Ecole Rockefeller, l’utilité sociale se mesure aussi à l’aune de « l’expérience étudiants » au sein de l’Ecole. « A 18 ans-19 ans, ces jeunes savent ce qu’ils veulent faire et ne sont pas là par hasard. Ce sont des métiers de sens. Cela nous oblige à être cohérents, à aligner ce qu’on leur demande d’être en tant que professionnels — bienveillants, attentifs, ponctuels, sérieux, humains… — et la façon dont ils sont traités à l’Ecole ».
De ce fait, l’Ecole mise à la fois sur une formation rigoureuse « avec des programmes sérieux, sur le principe d’une alternance théorie/pratique qui va permettre à chacun, sur un parcours de trois ans, d’être suivi tout du long par le même formateur, dans une classe de 22 étudiants maximum et d’effectuer 18 mois sur le terrain » et sur un dispositif complet d’accompagnement comprenant des programmes de renfort (pour l’instant en mathématiques et prochainement en français), la mise à disposition d’une ligne d’écoute par des psychologues, l’accès à des assistants de service social en cas de difficultés (par exemple de logement ou de situation familiale). L’Ecole s’est même dotée d’un fonds d’urgence sociale auquel participe la Fondation Caisse d’Epargne Rhône Alpes pour pouvoir venir concrètement en aide aux étudiants les plus précaires.
Sensibiliser aux compétences nécessaires aux professions libérales
L’Ecole, particulièrement soucieuse des conditions de vie de ses étudiants, a par ailleurs noué un partenariat avec la Caisse d’Epargne Rhône Alpes pour proposer des prêts étudiants à des conditions préférentielles.
Caisse d’Epargne intervient aussi auprès de ceux qui sont appelés à exercer en libéral, notamment les futurs pédicures-podologues, pour les sensibiliser à la gestion, les préparer à l’installation et les informer sur le financement de leur activité. « On ne parle pas spécialement de produits dans ces moments d’échange, on est là pour les informer, faire émerger des questions qu’ils n’ont pas forcément envisagées comme « Où vais-je m’installer ? », « Qui seront mes prescripteurs ? », « Quels outils pour suivre ma comptabilité ? » etc. » précise Philippe Navalon, responsable des partenariats commerciaux et des partenariats avec les Ecoles de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes.
La force d’une relation partenariale
La Caisse d’Epargne Rhône Alpes est membre fondateur de l’Ecole Rockefeller, ce qui renforce les liens étroits et historiques. Philippe Pujol, directeur de l’Agence Santé, est actuellement au conseil d’administration le représentant de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes en tant qu’administrateur et trésorier de la Fondation EIASS.
De son côté, la Caisse d’Epargne Rhône Alpes a apporté, au titre de ses actions de mécénat, son concours aux événements du centenaire de l’Ecole. Il n’est d’ailleurs pas rare que les représentants de Caisse d’Epargne et de l’Ecole Rockefeller se retrouvent lors d’événements du club de la santé et autres réseaux professionnels locaux ou comme en mai 2024 à l’occasion de SantExpo, à Paris.
Pour Yannick Gheno, ce dialogue « fait sens. L’Agence Santé dirigée par Philippe Pujol témoigne d’une excellente connaissance du secteur santé dans la région et la qualité de notre relation permet d’avoir de vrais échanges sur l’analyse des besoins, des évolutions de la société et des innovations qu’elles appellent ». Pour Laurence Vieux-Rochas, responsable du développement du marché des Professionnels de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes, cette relation partenariale est emblématique d’une « démarche au cœur de la stratégie globale Caisse d’Epargne qui entend accompagner les professionnels de santé, avec une connaissance précise de leurs spécificités et de leurs besoins, dans tous leurs moments de vie personnelle et professionnelle… Mais aussi accompagner tout un secteur et ses multiples métiers face aux enjeux économiques et sociaux de la santé qui nous concernent tous. »
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© Crédits photos : Ecole Rockefeller.
