Maintenir votre pouvoir d’achat à la retraite

Découvrez les solutions qui s’offrent à vous pour vous aider à maintenir votre niveau de vie lorsque vous cesserez votre activité professionnelle.

Pour vous aider à maintenir votre niveau de vie à la retraite, plusieurs solutions s’offrent à vous. Certaines, fondées sur la constitution d’un capital, doivent être mise en place le plus tôt possible. D’autres reposent davantage sur la poursuite d’une activité professionnelle passé l’âge de la retraite.

La Caisse d’Epargne vous aide à faire le point sur ces différentes stratégies qui se révèlent souvent complémentaires.

Chercher à se constituer un capital pour la retraite

Préparer sa retraite, c’est anticiper. Et en matière d’épargne, l’idéal est de commencer le plus tôt possible. Le Plan Épargne Retraite (PER) est dédié à la préparation de la retraite.  

D’autres solutions, comme l’assurance vie ou le PEA, peuvent être complémentaires pour se constituer un revenu pour la retraite, que ce soit avec des versements ponctuels ou réguliers.

Le Plan Épargne Retraite

Parmi les différentes mesures prises dans le cadre de la loi PACTE, promulguée le 22 mai 2019 pour favoriser la croissance des entreprises, le législateur a notamment voulu inciter les Français à mieux anticiper et préparer leur retraite.

Ainsi, le PER est venu succéder au PERP et au contrat Madelin.

Il s’agit d’un contrat d’épargne à long terme ouvert à tous et qui permet de se constituer un capital disponible à la retraite, sous forme de rente, de capital ou d’un panachage des deux.

Votre PER individuel est, sauf demande contraire de votre part, géré selon le principe de la gestion pilotée (avec sécurisation progressive de votre épargne, calculée automatiquement selon la durée de votre contrat jusqu’à la retraite, sans que vous n’ayez à vous en occuper). Il est alimenté par vos versements volontaires auxquels peuvent s’ajouter les sommes issues d’un PER d’entreprise collectif ou d’un PER d’entreprise obligatoire.

Investir sur des supports financiers en unités de compte pour rechercher de la performance présente un risque de perte en capital supporté par vous seul.

Vous disposez par ailleurs d’une fiscalité spécifique, dont vous pouvez profiter, selon vos souhaits et votre situation personnelle, soit au moment des versements, soit au moment de la sortie.

Prévoyez dès aujourd’hui un capital ou un complément de revenus pour votre retraite tout en profitant d’une fiscalité incitative avec Millevie PER

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Chercher à se constituer un capital en vue de la retraite avec l’assurance vie et le Plan d’Épargne en Actions (PEA)

L’assurance vie et le PEA peuvent aussi se révéler particulièrement intéressants pour vous aider à maintenir son pouvoir d’achat à la retraite.

Ils peuvent également être complémentaires au PER.

Ils vous permettent d’abord de vous constituer un capital et de chercher à le valoriser, selon vos objectifs et votre profil d’investisseur, en contrepartie d’un risque de perte en capital.

Le contrat MiLLEVIE PER propose des solutions spécifiques pour garantir la sécurité de votre capital à l’approche de la retraite comme le mode de gestion Sécurisation progressive .

Et contrairement au PER dont le capital est destiné, en principe, à être conservé jusqu’à votre départ en retraite, avec l’assurance vie et le PEA, votre capital reste disponible à tout moment(1)sous conditions et fiscalités.

La fiscalité spécifique de l’assurance vie devient particulièrement intéressante à compter des 8 ans du contrat, celle du PEA à partir de 5 ans (avec en outre la possibilité de retraits sans clôture automatique du PEA).

Vous disposez également de plusieurs options quant à l’utilisation de votre capital. Avec l’assurance vie, vous pouvez choisir entre une sortie en capital en une ou plusieurs fois, une sortie en rente viagère ou temporaire ou un panachage de ces deux solutions(1)sous conditions et fiscalités..

L’immobilier locatif pour préparer sa retraite

L’immobilier, traditionnellement perçu comme une valeur refuge, ne manque pas d’atouts dans une stratégie de préparation de retraite. Si l’achat de votre résidence principale peut vous assurer d’avoir votre propre toit lorsque vous arriverez en fin d’activité professionnelle, l’immobilier locatif peut quant à lui vous procurer des revenus complémentaires.

Le recours au crédit immobilier, pendant votre vie professionnelle, vous offre la possibilité de vous constituer un patrimoine immobilier à moindre frais : les loyers versés par les locataires limitent votre effort d’épargne. Il vous permet également de profiter de mesures fiscales avantageuses .

Deux solutions s’offrent à vous pour investir dans l’immobilier locatif :

  • L’achat d’un bien (appelé investissement en pierre pierre) :  vous faites l’acquisition d’un bien que vous mettez en location. Cet investissement peut se faire à crédit. Il convient alors de  faire le calcul pour que votre prêt arrive à terme au moment de la retraite pour que vous puissiez profiter pleinement des loyers perçus.
  • L’achat en Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) (appelé investissement en pierre papier)  : il s’agit d’un placement financier ayant l’immobilier pour support. En achetant des parts de SCPI, vous devenez propriétaire d’une fraction d’un patrimoine immobilier à hauteur de laquelle vous êtes rétribué. Plus besoin ici de vous occuper de la gestion du bien, des professionnels s’en chargent pour vous. Et comme dans un achat classique, vous pouvez les financer à crédit.

Travailler après la retraite : le cumul emploi-retraite

Pour conserver des revenus après votre retraite, vous pouvez être tenté de travailler encore.

Depuis 2015, il faut avoir liquidé l’ensemble de vos droits pour pouvoir percevoir votre pension de retraite. De ce fait, pour pouvoir continuer une même activité de salarié, il vous faudra solliciter un nouveau contrat auprès de votre employeur après avoir mis fin à celui qui vous a conduit jusqu’à votre retraite.

Les autres solutions pour poursuivre une activité professionnelle sont variées. Expert dans votre domaine, vous pouvez décider de devenir consultant sous un statut d’indépendant. La micro-entreprise vous permettra de pratiquer un grand nombre de métiers avec des démarches administratives réduites. Vous pouvez ainsi proposer des services à la personne (ménages, garde d’enfant, cours particuliers…) ou vous lancer dans des expériences relevant de l’artisanat ou du commerce.

Quel que soit votre choix, il faudra vous assurer que vous respectez bien les règles édictées pour régir le cumul emploi-retraite.

Règles générales du cumul emploi-retraite

Pratiquer le cumul emploi-retraite suppose en premier lieu d’être retraité.
Pour ce faire, comme vu précédemment, l’ensemble de vos pensions, de bases et complémentaires, doivent avoir été liquidées dans l’ensemble des régimes pour lesquels vous avez cotisé tout au long de votre carrière.

Si vous avez liquidé votre retraite à taux plein, votre reprise d’activité vous permet, depuis le 1er janvier 2023, d’accumuler de nouveaux droits à la retraite. En revanche, si vous prenez votre retraite sans respecter ces conditions (taux plein et délai de 6 mois), le cumul ne permet pas d’acquérir de nouveaux droits à la retraite : vous ne cumulerez plus ni points ni trimestres avec votre nouveau travail. Cette règle n’est toutefois pas opposable aux retraités ayant liquidé leur pension avant le 1er janvier 2015. Si vous souhaitez valider de nouveaux trimestres ou engranger de nouveaux points, la retraite progressive sera plus adaptée.

Lorsque vous reprenez une activité professionnelle alors que vous êtes retraité, vous disposez d’un mois pour transmettre une liste d’informations à votre caisse de retraite de base (informations concernant l’employeur, votre contrat et sa rémunération, le régime d’affiliation). Le cumul emploi-retraite peut être total ou partiel, selon votre âge et le nombre de trimestres cumulés au cours de votre carrière.

Retraite du salarié : cumul emploi-retraite

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Maintenir votre pouvoir d’achat à la retraite : nos réponses à vos questions.

Communication à caractère publicitaire et non crontractuel

(1) Sous réserve de l’accord du bénéficiaire acceptant ou du créancier garanti, le cas échéant

MILLEVIE PER est un contrat d’assurance vie multisupport libellé en euros et en unités de compte souscrit par l’APERP, association régie par la Loi
du 1er juillet 1901, auprès de l’assureur BPCE Vie, entreprise régie par le Code des assurances

Retrouvez tous les documents d’information précontractuelle et tableaux récapitulatifs des frais relatifs au contrat MILLEVIE PER ainsi qu’aux supports
d’investissement éligibles : https://dda.assurances.groupebpce.com/product/188″

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