La Caisse d'Epargne vous accompagne au quotidien et dans vos projets de vie : gestion de votre compte en ligne, simulation de crédit, assurance, épargne.
Démarrez par un état des lieux de vos droits
Combien de trimestres avez-vous accumulés depuis le début de votre vie professionnelle ? Combien de points dans les régimes complémentaires ? Faire ce bilan est primordial. Rien de plus simple, il suffit de se connecter sur son compte retraite personnel sur info-retraite.fr (site public officiel), pour y télécharger un relevé de carrière. Ensuite, faites-en une lecture minutieuse pour vérifier que toutes vos activités professionnelles, même les plus anecdotiques, ont généré les droits adéquats. On ignore trop souvent qu’un petit boulot d’un ou deux mois, pendant ses années étudiantes, a pu suffire à valider un trimestre de retraite, voire plus. Ou que les périodes de chômage, service militaire, maladie, maternité ou encore congé parental, etc., comptent aussi pour la retraite.
Vigilance :
les erreurs dans le report des droits à retraite sont fréquentes, par exemple des points non répertoriés pour chômage. Selon la Cour des Comptes, une retraite de base sur six comporterait des erreurs lors de sa liquidation. Soyez conscient qu’une pension amputée de 50 euros par mois par erreur correspondra à un manque à gagner de 15 000 euros sur une durée de retraite moyenne (26 ans).
À partir de 45 ans, il faut impérativement mettre à jour ses droits acquis auprès des différentes caisses dans lesquelles on a cotisé. Cette reconstitution de carrière est un préalable indispensable, avant de se projeter dans l’avenir et faire des hypothèses de calcul de sa retraite selon l’âge de départ. Plus encore sans doute pour les chefs d’entreprise aux carrières complexes et qui pourraient enregistrer de graves déconvenues financières le jour J.
Les caisses de retraite ne font pas de conseil
Les caisses de retraite recensent vos droits accumulés, rien d’autre. Et c’est à partir de ces informations qu’elles calculeront votre pension le jour venu. N’étant pas des organismes de conseil, elles ne vous aideront pas à optimiser votre départ en retraite. Faites-vous accompagner par un expert le cas échéant.
Si vous avez souscrit à une offre d’épargne salariale à la Caisse d’Epargne, sachez que vous avez la possibilité d’effectuer une simulation en ligne et d’obtenir une étude personnalisée, adaptée à vos objectifs.
Gare au malus, à prendre en compte pour le départ de votre retraite
Un coefficient de proratisation, dit malus ou décote, peut être appliqué définitivement lors du calcul de la retraite (base et complémentaire). Il est automatique avant 67 ans si vous n’avez pas tous vos trimestres.
Attention, les régimes complémentaires du privé appliquent aussi une décote (dite « coefficient de solidarité ») pendant trois ans aux actifs qui prennent leur retraite dès 62 ans, même à taux plein !
Pour un chef d’entreprise, ces trois questions clés se regroupent en une seule : à quel moment ai-je le plus intérêt à déclencher mes droits à retraite ? La réponse est propre à chaque situation. Outre les droits à retraite, vont entrer en ligne de compte le patrimoine professionnel et personnel (financier et immobilier) du dirigeant, sa situation civile et familiale, etc. Il faudra aussi tenter d’imaginer sa future vie de retraité afin d’évaluer le budget nécessaire et l’effort d’épargne à fournir pour combler la baisse de revenus. C’est un défi bien compliqué à relever seul, d’où l’importance d’être épaulé par des experts patrimoniaux.
Répertorier, vérifier, rectifier, simuler vos droits à retraite… C’est le travail utile des sociétés spécialisées sur les droits à retraite, leur expertise et optimisation. On compte une dizaine de sociétés indépendantes en France qui font ce travail de fourmi, avec des équipes polyvalentes composées d’ex-actuaires, d’experts-comptables, etc. Leur travail ? Estimer très précisément votre pension à différents âges, proposant du conseil pour optimiser votre âge de départ/montant de retraite, etc. Quand y recourir ?
À 50 ans et après, pas avant. La phase d’audit va s’étaler sur plusieurs mois. Un suivi pourra ensuite être réalisé annuellement selon le contrat signé, jusqu’à la phase de liquidation de la retraite.
Caisse d'Epargne
Communication à caractère publicitaire et sans valeur contractuelle.
© Crédits photos : Getty Images