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Pour devenir pharmacien titulaire, il faut généralement reprendre l’officine d’un confrère ou d’une consœur, car la loi encadre strictement les nouvelles installations. Bonne nouvelle : le marché de la cession-reprise d’officines de pharmacie est relativement dynamique. Mais il est essentiel d’être bien accompagné par des experts du financement pour réussir sa reprise. Explications avec Laurie Orliac, directrice de clientèle santé et prescription à la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon.
Pourquoi la reprise est-elle un passage pratiquement incontournable quand on veut s’installer en tant que pharmacien ?
Pharmacien, c’est une profession réglementée qui exige que l’on soit diplômé pour s’installer et que l’on ne soit titulaire que d’une seule officine. Les licences pour ouvrir une officine sont délivrées par les agences régionales de santé (ARS), selon un barème fixé par la loi : une commune peut disposer d’une pharmacie à partir du moment où elle compte 2 500 habitants ; ensuite, chaque nouvelle pharmacie correspond à une tranche supplémentaire de 4 500 habitants. Cela aboutit au fait que, mis à part dans les territoires à croissance démographique exceptionnellement rapide, la plupart des pharmaciens titulaires sont des personnes qui ont repris une pharmacie et qui la céderont un jour.
Quelles sont les motivations des repreneurs d’officine de pharmacie ?
Travailler pour soi ! Le pharmacien a un tempérament d’entrepreneur. Il aspire à l’autonomie, il veut gérer son affaire comme il l’entend, développer une offre qui lui permette de faire valoir ses compétences et ses spécialités (orthopédie, maintien à domicile de la personne âgée, phytothérapie, nutrition, etc.).
Cela signifie que le repreneur va devoir endosser la veste du chef d’entreprise en plus de la blouse du pharmacien, pour relever tous les défis auxquels font face aujourd’hui les pharmacies.
Quels sont ces défis ?
Une pharmacie, c’est à la fois une entreprise, un commerce et un lieu de santé.
En tant qu’entrepreneur, le pharmacien doit piloter ses ratios au jour le jour pour suivre le chiffre d’affaires, s’assurer qu’il vend au bon prix, veiller à la marge… Il négocie avec les fournisseurs et les génériqueurs, éventuellement par l’intermédiaire d’un groupement auquel il adhère. Il est en relation permanente avec les partenaires, la banque, l’expert-comptable, l’assureur. Il porte également les questions du recrutement et de la fidélisation des salariés, d’autant plus prégnantes que la loi l’oblige à embaucher des diplômés supplémentaires par tranche de chiffre d’affaires atteint.
En tant que commerçant, le pharmacien a des horaires d’ouverture étendus, parfois six jours sept, sans compter les gardes. Cela implique une organisation du travail et une gestion du personnel très précises. Cela signifie aussi qu’il a une clientèle à laquelle il doit offrir une expérience satisfaisante, qu’il va devoir conseiller, qu’il peut vouloir fidéliser.
Mais ce n’est pas un commerçant tout à fait comme les autres puisque l’officine de pharmacie est un lieu de santé, sur lequel les pouvoirs publics comptent de plus en plus pour faire de la prévention, prendre en charge une partie des soins (la vaccination, par exemple), exercer un rôle d’orientation sur différentes problématiques médicales et psychosociales. Les pharmaciens sont sollicités au premier rang des acteurs de la santé en France, notamment dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux.
Comment les repreneurs d’officine de pharmacie sont-ils accompagnés par Caisse d’Epargne ?
Nous offrons un accompagnement sur mesure, à 360°.
Nous allons intervenir dans l’analyse du dossier de reprise aux côtés de l’expert-comptable et de l’avocat, de façon à donner aux repreneurs toutes les clés pour mener les discussions avec le cédant.
Nous allons concourir au financement de 80 à 85 % de l’acquisition et nous pouvons mettre les repreneurs en relation avec des partenaires pour les aider à constituer l’apport personnel. Par exemple, plusieurs Caisses d’Epargne, dont la nôtre, ont un partenariat avec la Coopérative d’exploitation et de répartition pharmaceutique (Cerp), qui va gonfler l’apport personnel pour aider à l’installation de jeunes repreneurs.
Quand il y a besoin d’investir dans du mobilier et des équipements, on va volontiers proposer du crédit-bail, car c’est une modalité de financement bien adaptée aux besoins des pharmacies.
Nous sommes aussi là pour toute la banque au quotidien, en mettant à disposition tous les instruments de monétique dont peut avoir besoin un commerçant. Dans le cas particulier des pharmacies, on va faciliter l’avance et la gestion du tiers payant avec des solutions consacrées aux professionnels de santé.
On proposera aussi l’épargne salariale qui va à la fois jouer sur la fidélisation des salariés et sur la préparation de la retraite du titulaire.
Et, bien sûr, nous accompagnons les pharmaciens sur la partie privée, car un repreneur, c’est aussi quelqu’un qui a des projets personnels et qui constitue un patrimoine.
Qu’est-ce qui fait que les pharmaciens titulaires choisissent Caisse d’Epargne ?
Nous avons trois atouts différenciants pour attirer la préférence des pharmaciens :
- Notre savoir-faire : au sein de la filière SantExpert, nous sommes un certain nombre de chargés d’affaires experts de la cession-reprise d’officines. Nous parlons le même langage que les pharmaciens, nous comprenons leurs enjeux, nous avons des solutions pour eux.
- Notre intégration dans l’écosystème : nous sommes en relation constante avec les acteurs clés de la profession, depuis les facultés de pharmacie jusqu’au syndicat des pharmaciens en passant par les réseaux et groupements, les experts-comptables, les avocats…
- Notre identité de banque coopérative régionale, qui contribue à notre ancrage dans la réalité de terrain et qui nous permet aussi de prendre des décisions en proximité, ce qui signifie que nous sommes particulièrement réactifs quand il s’agit d’accorder des financements.
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