E-Carte Vitale : 23 Départements font le test

Expérimentée depuis 2019, la carte vitale dématérialisée se généralise progressivement. Le point sur son fonctionnement et ses avantages.

Proposer à tous les assurés sociaux une carte vitale électronique : tel est l’objectif de l’Assurance maladie pour fin 2025. Si la phase de test a démarré il y a 5 ans, la e-carte est désormais déployée dans 23 départements français (Ain, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Cantal, Drome, Hautes-Alpes, Haute-Loire, Haute-Savoie, Isère, Loire, Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe, Savoie, Seine-Maritime, Var et Vaucluse). Disponible au téléchargement sur l’App Store d’Apple ou encore Google Play, elle permet aux Français qui le souhaitent de disposer d’une solution dématérialisée, en alternative à leur carte vitale physique. Cette possibilité n’est toutefois pas une obligation. La carte physique ainsi que la demande de remboursement de dépenses de santé via des feuilles de soins resteront toutes deux possibles. De quoi s’adapter aux préférences de chacun et éviter que la fracture numérique ne soit un frein au recours aux soins. De plus, l’application mobile permettra à son usager de consulter ses droits, télécharger des documents nécessaires pour une prise en charge médicale, et suivre le remboursement de ses frais de santé, comme il pourrait le faire sur son espace santé sur ameli.fr. Aucune information médicale ne sera donc disponible sur la carte vitale électronique. Du côté des professionnels de santé, une mise à jour de leur matériel information est requise. Tant que le dispositif est en cours d’expérimentation, les patients devront donc continuer à se munir de leur carte vitale traditionnelle, au cas où celle-ci ne puisse être utilisée.

Si le dispositif devrait être déployé sur l’ensemble du territoire français d’ici l’année prochaine, il pourrait être rapidement remplacé par le projet de carte vitale biométrique, qui permettrait une authentification de la personne au moment de sa prise en charge et donc de lutter contre la fraude sociale. En attendant, la carte vitale traditionnelle a encore quelques beaux jours devant elle !

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Article publié le 12 juin 2024 – © Les Echos Publishing – 2024
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