Doctolib : bientôt un assistant IA pour les patients

Le PDG de la société de prise de rendez-vous médicaux en ligne vient d’annoncer le lancement imminent d’un nouvel outil pour aider les parents d’enfants en bas âge.

Après avoir lancé son assistant de consultation basé sur l’intelligence artificielle (IA) pour les médecins il y a un an, c’est au tour des patients d’être ciblés par la licorne française. « On va mettre l’IA dans les mains des patients », déclarait ainsi Stanislas Niox-Chateau, le PDG et cofondateur de Doctolib au micro de la matinale de France Inter, il y a quelques jours.

Concrètement, les utilisateurs pourront échanger avec un agent conversationnel « multi-LLM* », et lui poser des questions « tout le temps, et partout », précisait-il. Conçu avec des experts, des soignants et des chercheurs français, l’outil ne permettra pas de poser un diagnostic, ni de conseiller le recours à un quelconque médicament. En revanche, il apportera des réponses ainsi que des contenus et des recommandations personnalisées, selon le profil du patient. Les données de santé seront traitées et hébergées en Europe, comme le précisait le chef d’entreprise, qui qualifiait la solution de « française, souveraine et rigoureuse scientifiquement ».

Épauler les patients et lutter contre les fake news

En partie gratuit, l’assistant sera disponible à partir de début 2026 pour les parents d’enfants de moins de 4 ans, avant que son usage soit élargi à l’ensemble des Français. Une manière d’adresser en premier lieu les plus jeunes dont les besoins de suivi et de prévention sont particulièrement importants les premières années, avec 14 visites médicales prévues jusqu’à cet âge. Mais également d’épauler les parents, pour certains en burn-out parental, voire en dépression post-partum. L’assistant ambitionne également de lutter contre les fausses informations qui circulent dans le domaine de la santé. « Les fake news sont partout. C’est un fléau mondial, un fléau français. Aujourd’hui, on se soigne sur Instagram, sur TikTok. Notre objectif est de reprendre la main. »

D’après le journal Les Échos, « L’étape de démocratisation de l’IA pour les patients semble logique au regard des deux activités de Doctolib. D’un côté, il y a l’application gratuite qui permet aux patients de réserver un rendez-vous médical et d’envoyer des documents en quelques clics. De l’autre, Doctolib génère la quasi-totalité de ses revenus grâce à la vente d’une suite logicielle à 400 000 soignants. »

 *LLM, pour Large Language Model, est une IA spécialisée dans la compréhension et la génération de texte.

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