Financer une exploitation viticole : un projet patrimonial et entrepreneurial
Stéphane Schinazi est viticulteur. Il a acquis en 2019 le château Haut-Brisson, domaine dans le sud de l’appellation Saint-Émilion.
Pour cet entrepreneur à succès, qui a fait carrière aux États-Unis dans le secteur du matériel médical connecté, c’est un rêve qui s’est réalisé. Depuis de nombreuses années, le natif du Bordelais rêvait en effet de « posséder un jour son propre vignoble ».
« Rentré à Bordeaux » au tournant des années 2000, il cède les actifs de son entreprise en 2016 et se met alors à la recherche d’un domaine viticole à acquérir. C’est à ce moment-là que Gil Drouadaine, directeur de la banque privée de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes, le contacte. « Notre métier, c’est d’être un banquier dédié au dirigeant d’entreprise, dans tous les aspects et tous les moments de son existence, aussi bien sur des questions liées à la détention de l’entreprise, à la structuration de ses revenus, à sa protection et à celle de sa famille, à son patrimoine, à ses projets… Un profil comme celui de M. Schinazi, avec ce magnifique projet, nous voulions évidemment l’accompagner. »
Conscients que « financer l’acquisition d’un tel domaine viticole sur des fonds propres, cela n’a pas de sens », Stéphane Schinazi et ses proches conseillers étudient justement les possibilités de financement bancaire. Mais pourquoi choisir la Caisse d’Epargne comme banque privée ? « À conditions équivalentes, ce qui a fait la différence c’est la proximité et la relation humaine », déclare l’entrepreneur. Gil Drouadaine sait combien cet atout de la proximité est une carte maîtresse pour la banque : « Concrètement, la proximité, cela signifie une excellente connaissance du territoire, de ses acteurs, de ses contraintes, de ses spécificités, de ses opportunités ; donc on apporte du conseil de qualité, précis et pertinent. La proximité, cela induit des décisions plus rapides parce que prises en local. Il n’y a pas d’autres intermédiaires que moi entre le besoin exprimé par le client et la décision prise par la gouvernance de la Caisse. »
Mais le banquier privé a encore une carte forte à jouer : la Caisse a sa filière dédiée à la viticulture, animée par des experts qui connaissent parfaitement le terroir, les enjeux des exploitations viticoles et peuvent proposer des solutions de financement adaptées. La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes met ainsi à la disposition de Stéphane Schinazi ses équipes « viti ». Main dans la main, la banque privée et la filière viticulture accompagnent le financement de l’acquisition du domaine Château Haut-Brisson. Puis Samuel Chouzenoux, directeur du Centre d’Affaires Vins & Spiritueux à la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes, accompagne les projets de transformation du domaine : rénovation des bâtiments, renouvellement de certains équipements, ouverture d’une boutique de dégustation (et bientôt d’un site de vente en ligne), transformation de l’habitation en espace de réception comptant plusieurs suites de luxe destinées à recevoir les clients, les partenaires, les journalistes…
Pour M. Schinazi, c’est un rêve qui se réalise. Il entend faire vivre et prospérer le domaine, en assurer la rentabilité économique avec une continuelle montée en gamme.
Samuel Chouzenoux
Rencontre avec Stéphane Schinazi
Proximité et expertise : les atouts maîtres du financement d’un domaine viticole
Pour donner des moyens à cette ambition, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou Charentes peut s’appuyer sur quatre piliers, synthétise Gil Drouadaine :
- « La proximité, c’est au cœur de ce que nous sommes en tant que banque coopérative. Plus que jamais, cela rencontre les besoins des dirigeants, en résonance avec les attentes de la société » ;
- L’expertise : le banquier de la filière viticulture connaît parfaitement les métiers de ses clients. Le parcours de Samuel Chouzenoux, à la fois ingénieur agronome spécialisé en viticulture-œnologie et en financement d’entreprise, illustre par exemple ce haut niveau de compétences au service du client ;
- « Les synergies. Nous savons faire travailler ensemble nos différents métiers, nos différentes expertises, comme ici, la banque privée qui collabore étroitement avec la « viti » pour apporter plus de valeur au client » ;
- La force d’un réseau et d’un groupe qui « permet d’apporter du conseil et des solutions à l’ensemble des besoins du client, sur le plan de son patrimoine comme pour ce qui concerne l’acquisition du domaine, les équipements, les projets de transformation, la commercialisation, le financement du cycle d’exploitation, etc. », complète Samuel Chouzenoux.
