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La récente enquête agriculture-viticulture menée par BPCE L’Observatoire révèle combien les viticulteurs sont aujourd’hui soucieux de transformer leurs exploitations et d’adapter leurs modèles économiques aux effets du changement climatique et aux mutations de la société. En conséquence, leurs stratégies d’investissement évoluent. Comment la banque les accompagne-t-elle ?
Explications avec Perrine Lantoine, responsable de projets au sein de la direction Études & Prospective de BPCE et Rudy Boulanger, responsable national du pôle Vitibanque de Caisse d’Epargne.
Nous avons conclu un partenariat avec le courtier en assurance WTW (Willis Towers Watson) pour répondre à ce besoin d’assurance face aux aléas climatiques.
Beaucoup investissent dans des solutions de protection de la vigne : des plus classiques, comme les bâches antigel ou les filets de climat, aux plus sophistiquées, allant des câbles chauffants aux ombrières photovoltaïques en passant par les tunnels intelligents et autres robots vigies. Face aux risques de sécheresse, 12 % des viticulteurs prévoient d’investir dans la création de réserves d’eau ou l’amélioration des systèmes d’irrigation. Les chargés d’affaires Vitibanque accompagnent le financement de tels investissements avec des offres de prêt ou de crédit-bail.
En plus des impacts directs de ces aléas sur la cuvée de l’année en cours, les viticulteurs sont confrontés à des conséquences indirectes du réchauffement, tels que « le décalage entre la rapidité du changement climatique et le rythme d’adaptation des végétaux », explique Perrine Lantoine. De ce fait, certains pieds de vigne ne donnent pas suffisamment de raisin, ou pas de la qualité attendue, voire ne résistent pas. C’est un exemple, parmi d’autres phénomènes, de la difficulté accrue d’anticiper les effets du changement climatique sur les performances économiques de l’exploitation. À l’arrivée, un viticulteur sur deux dit avoir modifié un ou plusieurs facteurs de pilotage de son exploitation en raison des aléas climatiques.
D’autres options de diversification s’offrent aux viticulteurs, telles que la production d’énergie renouvelable (solaire ou éolienne). « La viticulture était plutôt en retrait jusqu’à présent par rapport à l’élevage, notamment, mais c’est un levier de diversification intéressant à actionner », déclare Perrine Lantoine, qui note que « plus les viticulteurs sont engagés dans une démarche agroécologique (dont l’agroforesterie ou la production en bio), plus ils pratiquent la production d’énergie. » Les chargés d’affaires Vitibanque sont en mesure de leur proposer les prêts Énergies renouvelables de Caisse d’Epargne pour financer ces investissements.
En plus du label HVE, ils n’hésitent pas à jouer la carte de la transparence dans leur communication et dans leur relation directe avec les clients sur les modalités de production, de la terre au verre.
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