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Les trois types d’épargne
Épargne de précaution, de projet ou de long terme : découvrez les trois types d’épargne et déterminez laquelle répond à vos objectifs.
Comment choisir votre épargne ? Caisse d’Epargne vous explique tout.
Parce que la vie est faite de projets, il n’est jamais trop tôt pour commencer à épargner. Mais encore faut-il connaître les caractéristiques des différents produits d’épargne.
Quelle épargne sera disponible en cas de coup dur ? Comment faire fructifier son argent sans prendre de risques ? À quel âge commencer à épargner pour la retraite ? Caisse d’Epargne vous présente les trois types d’épargne et vous aide à déterminer quelle solution correspond à vos objectifs.

Si vous disposez de ressources limitées, le moindre imprévu peut déséquilibrer votre budget : un appareil électroménager à remplacer, une amende à payer ou une facture plus salée que prévue peuvent vous placer dans une situation financière inconfortable.
Pour faire face à ce type de situation, l’idéal est de disposer d’une réserve d’argent, à utiliser pour payer les notes imprévues sans avoir à rogner votre budget mensuel : c’est le rôle de l’épargne de précaution.
Épargne à court terme, l’épargne de précaution doit vous permettre de faire face aux imprévus, même d’une ampleur importante (la perte d’un emploi, par exemple) : on considère généralement que le montant dévoué à cette fonction doit être équivalent à environ six mois de revenus.
Pour remplir son rôle, votre épargne de précaution doit être immédiatement disponible, c’est-à-dire que vous devez pouvoir y accéder dès que vous en avez besoin. Elle doit également être sécurisée (elle ne doit pas être soumise à un risque de perte en capital) et, dans le meilleur des cas, elle doit produire des intérêts.
Une classe de produits d’épargne répond spécifiquement aux objectifs de l’épargne de précaution : les comptes sur livret ou livrets réglementés.
Placé sur un livret réglementé, votre argent reste disponible et sécurisé, il produit des intérêts à un taux connu à l’avance et ces intérêts ne sont soumis à aucune imposition.
Le livret A
Accessible à tous sans conditions d’âge ou de nationalité, le livret A peut être alimenté librement (avec des versements minimums de 10 euros dans la plupart des banques) jusqu’à un plafond de 22 950 euros au-delà duquel seuls les intérêts peuvent s’ajouter.
Les retraits sont libres et peuvent être réalisés gratuitement, à tout moment. Son taux d’intérêt, fixé par l’État, s’élève à 2,4 % depuis le 1er février 2025. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Il n’est possible de détenir qu’un seul Livret A par personne.
Le livret de développement durable et solidaire (LDDS)
Réservé aux personnes majeures fiscalement domiciliées en France (et aux mineurs qui disposent de revenus personnels et ne sont plus rattachés au domicile fiscal de leurs parents), le LDDS peut être alimenté librement jusqu’à son plafond de 12 000 euros (auxquels peuvent s’ajouter les intérêts). Son taux d’intérêt est aligné sur celui du Livret A (2,4 % au 1er février 2025) et les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Il n’est possible de détenir qu’un seul LDDS et le nombre total est limité à deux LDDS par foyer fiscal.
Le livret d’épargne populaire (LEP)
Réservé aux personnes fiscalement domiciliées en France (dans la limite de deux par foyer), le LEP est soumis à des conditions de revenus : le revenu fiscal de l’année N-1 ou N-2 ne doit pas dépasser un certain montant par part de quotient familial.
Le LEP est ouvert par un versement initial d’au moins 30 euros et peut ensuite être alimenté librement par des versements d’au moins 10 euros, jusqu’à son plafond de 10 000 euros. Les retraits, gratuits, sont possibles à tout moment. Destiné aux personnes aux revenus modestes, le LEP affiche un taux d’intérêt de 3,5 % au 1er février 2025. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Le livret jeune
Destiné aux jeunes de 12 à 25 ans (un par personne au maximum), le livret jeune est alimenté librement (versements d’au moins 10 euros) jusqu’au plafond de 1 600 euros (les intérêts peuvent ensuite s’ajouter). Son taux est fixé par la banque mais ne peut pas être inférieur à celui du livret A (2,4 % au 1er février 2025). L’argent reste disponible à tout moment et les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
L’épargne de projet vise à mettre de côté l’argent nécessaire pour réaliser, à moyen terme, un objectif personnel, familial ou professionnel. Ainsi, que vous souhaitiez organiser votre expatriation, investir dans un véhicule ou lancer une activité, vous acceptez l’idée de laisser travailler votre argent pendant une certaine période (de quelques mois à quelques années) pour constituer le capital dont vous aurez besoin.
Il est donc préférable de disposer avant cela d’une épargne de précaution qui vous assure de ne pas avoir à retirer cet argent : avec certains produits d’épargne à moyen terme, l’argent placé n’est plus disponible pendant une période donnée.
Dans le cadre d’une épargne de projet, le but est d’établir un équilibre entre rendement et sécurité.
Le Plan Épargne Logement (PEL)
Ce dispositif ouvert à tous (un seul par personne) permet d’épargner jusqu’à 61 200 € pour financer l’achat d’une résidence principale. Particularité du PEL, il permet également au titulaire d’obtenir, à condition d’avoir épargné pendant au moins quatre ans, un prêt immobilier aux conditions avantageuses, d’un montant maximum de 92 000 euros.
Le taux d’intérêt applicable à l’épargne placée sur le LEP est fixé à l’ouverture du compte : depuis le 1er janvier 2025, il est de 1,75 %. Contrairement aux livrets réglementés, les intérêts sont ici soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Les sommes placées sont disponibles à date d’échéance : la date initiale intervient au quatrième anniversaire puis, si le PEL est prolongé (dans la limite de 10 ans), à chaque date anniversaire.
Variante plus souple du PEL, le compte épargne logement (CEL) propose un compte sur lequel l’épargne reste disponible. L’argent devra toutefois rester placé 18 mois pour pouvoir demander un prêt immobilier ou un prêt travaux à des conditions avantageuses. Le taux d’intérêt du CEL est fixé à 1,5 % et les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Le compte à terme (CAT)
Également appelé dépôt à terme, le CAT propose un procédé simple : vous acceptez que votre épargne soit bloquée (et donc indisponible) pendant une période donnée (un mois à cinq ans) et vous bénéficiez, en contrepartie, d’un taux d’intérêt avantageux.
Le compte à terme est peu réglementé, ses conditions sont donc fixées par le contrat établi entre la banque et le souscripteur. Ainsi, la durée du CAT peut être déterminée ou renouvelable et son taux d’intérêt peut être fixe, progressif ou variable.
Les sommes ne peuvent être débloquées avant la date d’échéance prévue qu’en contrepartie de pénalités dont les montants sont fixés par la banque. Les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
L’assurance vie
Ce n’est pas un hasard si l’assurance vie est souvent qualifiée de couteau suisse de l’épargne : elle peut être envisagée comme une solution à moyen ou à long terme pour poursuivre différents objectifs patrimoniaux.
Le principe :
L’assurance vie est alimentée par des cotisations régulières et des versements ponctuels qui vont être placés sur des supports en euros ou en unités de compte. L’épargne constituée est versée, à terme, sous forme de rente ou de capital, au bénéficiaire du contrat désigné par l’assuré (lui-même ou une tierce personne). L’assurance vie présente des conditions de sortie fiscalement avantageuses dès que le contrat atteint son huitième anniversaire.
Les supports :
– les fonds en euros permettent d’investir à moindre risque : le capital est garanti (il n’y a pas de risque de perte en capital en dehors des frais de gestion) et les intérêts sont définitivement acquis ;
– les fonds en unités de compte permettent d’investir sur des produits liés à la bourse (actions, obligations, sicav…) et de viser une plus grande rentabilité en contrepartie d’un risque de perte en capital.
La fiscalité :
Les plus-values réalisées ne sont pas imposables tant qu’elles ne sortent pas de l’enveloppe de l’assurance vie. Dès le huitième anniversaire du contrat, les gains réalisés sont exonérés d’impôts (hors prélèvements sociaux). Les bénéficiaires, dans le cadre d’une succession, profitent une exonération de droits de succession sur une somme allant jusqu’à 152 500 euros.
À moyen terme, l’assurance vie peut être utilisée pour préparer un projet (immobilier, par exemple) tout en conservant une épargne disponible (il est possible de retirer de l’argent de son assurance vie avant huit ans mais à des conditions moins favorables). Mais elle peut également être utilisée comme un placement à long terme.
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA)
Le PEA est un produit d’épargne qui permet de réaliser des placements en actions, principalement sur les marchés européens. L’objectif principal est la recherche de rentabilité, ce qui induit, en contrepartie, un risque de perte en capital.
Le PEA fait généralement l’objet d’une gestion libre et s’adresse à des personnes disposant d’une certaine connaissance des marchés. À partir de son cinquième anniversaire, les plus-values sont exonérées d’impôt (hors prélèvements sociaux) lorsqu’elles sortent de l’enveloppe. Comme l’assurance vie, le PEA peut servir des objectifs à moyen ou long terme.
Le compte-titres ordinaire (CTO)
Le CTO est un compte qui permet de détenir des actifs financiers (actions, obligations, OPC…) et d’effectuer des opérations d’achat ou de vente. Souple, il permet de retirer de l’argent sans bloquer le compte.
L’épargne à long terme est souvent évoquée, à juste titre, pour la préparation de la retraite.
Mais elle peut aussi être destinée à un projet immobilier, aux études de ses enfants ou petits-enfants, voire à la transmission du patrimoine. L’horizon à long terme permet de chercher à optimiser le rendement en acceptant un certain niveau de risque (les effets des fluctuations des marchés sont lissés dans le temps).
Le Plan Épargne Retraite (PER)
Spécifiquement conçu pour préparer la retraite, le PER permet de constituer une épargne qui pourra être versée, au moment de la retraite, sous la forme d’une rente ou d’un capital (voire d’un panachage des deux). Les gains réalisés profitent alors de conditions fiscales avantageuses.
Mais le PER offre une autre opportunité : les avantages fiscaux, à condition d’y renoncer en partie au moment de la retraite, peuvent être appliqués aux cotisations : les versements peuvent être déduits, dans une certaine limite, du revenu imposable de l’adhérent. Le PER permet ainsi de capitaliser pour sa retraite tout en profitant d’avantages fiscaux pendant sa carrière (surtout pour les contribuables soumis à une forte tranche marginale d’imposition).
Le PER offre par ailleurs des cas de déblocage anticipé, notamment pour l’acquisition d’une résidence principale ou en cas d’accidents de la vie.
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) et l’assurance vie peuvent tous les deux servir des projets à long terme. Ils peuvent notamment être utilisés pour constituer un complément de revenu pour la retraite.
L’assurance vie offre toutefois une solution supplémentaire : avec une exonération de droits de succession portant sur un montant allant jusqu’à 152 500 euros en faveur de chaque bénéficiaire désigné (même sans aucun lien de parenté), elle se positionne comme l’outil d’épargne le plus avantageux en matière de transmission.
Si vous disposez de ressources limitées, le moindre imprévu peut déséquilibrer votre budget : un appareil électroménager à remplacer, une amende à payer ou une facture plus salée que prévue peuvent vous placer dans une situation financière inconfortable.
Pour faire face à ce type de situation, l’idéal est de disposer d’une réserve d’argent, à utiliser pour payer les notes imprévues sans avoir à rogner votre budget mensuel : c’est le rôle de l’épargne de précaution.
Épargne à court terme, l’épargne de précaution doit vous permettre de faire face aux imprévus, même d’une ampleur importante (la perte d’un emploi, par exemple) : on considère généralement que le montant dévoué à cette fonction doit être équivalent à environ six mois de revenus.
Pour remplir son rôle, votre épargne de précaution doit être immédiatement disponible, c’est-à-dire que vous devez pouvoir y accéder dès que vous en avez besoin. Elle doit également être sécurisée (elle ne doit pas être soumise à un risque de perte en capital) et, dans le meilleur des cas, elle doit produire des intérêts.
Une classe de produits d’épargne répond spécifiquement aux objectifs de l’épargne de précaution : les comptes sur livret ou livrets réglementés.
Placé sur un livret réglementé, votre argent reste disponible et sécurisé, il produit des intérêts à un taux connu à l’avance et ces intérêts ne sont soumis à aucune imposition.
Le livret A
Accessible à tous sans conditions d’âge ou de nationalité, le livret A peut être alimenté librement (avec des versements minimums de 10 euros dans la plupart des banques) jusqu’à un plafond de 22 950 euros au-delà duquel seuls les intérêts peuvent s’ajouter.
Les retraits sont libres et peuvent être réalisés gratuitement, à tout moment. Son taux d’intérêt, fixé par l’État, s’élève à 2,4 % depuis le 1er février 2025. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Il n’est possible de détenir qu’un seul Livret A par personne.
Le livret de développement durable et solidaire (LDDS)
Réservé aux personnes majeures fiscalement domiciliées en France (et aux mineurs qui disposent de revenus personnels et ne sont plus rattachés au domicile fiscal de leurs parents), le LDDS peut être alimenté librement jusqu’à son plafond de 12 000 euros (auxquels peuvent s’ajouter les intérêts). Son taux d’intérêt est aligné sur celui du Livret A (2,4 % au 1er février 2025) et les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Il n’est possible de détenir qu’un seul LDDS et le nombre total est limité à deux LDDS par foyer fiscal.
Le livret d’épargne populaire (LEP)
Réservé aux personnes fiscalement domiciliées en France (dans la limite de deux par foyer), le LEP est soumis à des conditions de revenus : le revenu fiscal de l’année N-1 ou N-2 ne doit pas dépasser un certain montant par part de quotient familial.
Le LEP est ouvert par un versement initial d’au moins 30 euros et peut ensuite être alimenté librement par des versements d’au moins 10 euros, jusqu’à son plafond de 10 000 euros. Les retraits, gratuits, sont possibles à tout moment. Destiné aux personnes aux revenus modestes, le LEP affiche un taux d’intérêt de 3,5 % au 1er février 2025. Les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Le livret jeune
Destiné aux jeunes de 12 à 25 ans (un par personne au maximum), le livret jeune est alimenté librement (versements d’au moins 10 euros) jusqu’au plafond de 1 600 euros (les intérêts peuvent ensuite s’ajouter). Son taux est fixé par la banque mais ne peut pas être inférieur à celui du livret A (2,4 % au 1er février 2025). L’argent reste disponible à tout moment et les intérêts sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
L’épargne de projet vise à mettre de côté l’argent nécessaire pour réaliser, à moyen terme, un objectif personnel, familial ou professionnel. Ainsi, que vous souhaitiez organiser votre expatriation, investir dans un véhicule ou lancer une activité, vous acceptez l’idée de laisser travailler votre argent pendant une certaine période (de quelques mois à quelques années) pour constituer le capital dont vous aurez besoin.
Il est donc préférable de disposer avant cela d’une épargne de précaution qui vous assure de ne pas avoir à retirer cet argent : avec certains produits d’épargne à moyen terme, l’argent placé n’est plus disponible pendant une période donnée.
Dans le cadre d’une épargne de projet, le but est d’établir un équilibre entre rendement et sécurité.
Le Plan Épargne Logement (PEL)
Ce dispositif ouvert à tous (un seul par personne) permet d’épargner jusqu’à 61 200 € pour financer l’achat d’une résidence principale. Particularité du PEL, il permet également au titulaire d’obtenir, à condition d’avoir épargné pendant au moins quatre ans, un prêt immobilier aux conditions avantageuses, d’un montant maximum de 92 000 euros.
Le taux d’intérêt applicable à l’épargne placée sur le LEP est fixé à l’ouverture du compte : depuis le 1er janvier 2025, il est de 1,75 %. Contrairement aux livrets réglementés, les intérêts sont ici soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Les sommes placées sont disponibles à date d’échéance : la date initiale intervient au quatrième anniversaire puis, si le PEL est prolongé (dans la limite de 10 ans), à chaque date anniversaire.
Variante plus souple du PEL, le compte épargne logement (CEL) propose un compte sur lequel l’épargne reste disponible. L’argent devra toutefois rester placé 18 mois pour pouvoir demander un prêt immobilier ou un prêt travaux à des conditions avantageuses. Le taux d’intérêt du CEL est fixé à 1,5 % et les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Le compte à terme (CAT)
Également appelé dépôt à terme, le CAT propose un procédé simple : vous acceptez que votre épargne soit bloquée (et donc indisponible) pendant une période donnée (un mois à cinq ans) et vous bénéficiez, en contrepartie, d’un taux d’intérêt avantageux.
Le compte à terme est peu réglementé, ses conditions sont donc fixées par le contrat établi entre la banque et le souscripteur. Ainsi, la durée du CAT peut être déterminée ou renouvelable et son taux d’intérêt peut être fixe, progressif ou variable.
Les sommes ne peuvent être débloquées avant la date d’échéance prévue qu’en contrepartie de pénalités dont les montants sont fixés par la banque. Les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
L’assurance vie
Ce n’est pas un hasard si l’assurance vie est souvent qualifiée de couteau suisse de l’épargne : elle peut être envisagée comme une solution à moyen ou à long terme pour poursuivre différents objectifs patrimoniaux.
Le principe :
L’assurance vie est alimentée par des cotisations régulières et des versements ponctuels qui vont être placés sur des supports en euros ou en unités de compte. L’épargne constituée est versée, à terme, sous forme de rente ou de capital, au bénéficiaire du contrat désigné par l’assuré (lui-même ou une tierce personne). L’assurance vie présente des conditions de sortie fiscalement avantageuses dès que le contrat atteint son huitième anniversaire.
Les supports :
– les fonds en euros permettent d’investir à moindre risque : le capital est garanti (il n’y a pas de risque de perte en capital en dehors des frais de gestion) et les intérêts sont définitivement acquis ;
– les fonds en unités de compte permettent d’investir sur des produits liés à la bourse (actions, obligations, sicav…) et de viser une plus grande rentabilité en contrepartie d’un risque de perte en capital.
La fiscalité :
Les plus-values réalisées ne sont pas imposables tant qu’elles ne sortent pas de l’enveloppe de l’assurance vie. Dès le huitième anniversaire du contrat, les gains réalisés sont exonérés d’impôts (hors prélèvements sociaux). Les bénéficiaires, dans le cadre d’une succession, profitent une exonération de droits de succession sur une somme allant jusqu’à 152 500 euros.
À moyen terme, l’assurance vie peut être utilisée pour préparer un projet (immobilier, par exemple) tout en conservant une épargne disponible (il est possible de retirer de l’argent de son assurance vie avant huit ans mais à des conditions moins favorables). Mais elle peut également être utilisée comme un placement à long terme.
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA)
Le PEA est un produit d’épargne qui permet de réaliser des placements en actions, principalement sur les marchés européens. L’objectif principal est la recherche de rentabilité, ce qui induit, en contrepartie, un risque de perte en capital.
Le PEA fait généralement l’objet d’une gestion libre et s’adresse à des personnes disposant d’une certaine connaissance des marchés. À partir de son cinquième anniversaire, les plus-values sont exonérées d’impôt (hors prélèvements sociaux) lorsqu’elles sortent de l’enveloppe. Comme l’assurance vie, le PEA peut servir des objectifs à moyen ou long terme.
Le compte-titres ordinaire (CTO)
Le CTO est un compte qui permet de détenir des actifs financiers (actions, obligations, OPC…) et d’effectuer des opérations d’achat ou de vente. Souple, il permet de retirer de l’argent sans bloquer le compte.
L’épargne à long terme est souvent évoquée, à juste titre, pour la préparation de la retraite.
Mais elle peut aussi être destinée à un projet immobilier, aux études de ses enfants ou petits-enfants, voire à la transmission du patrimoine. L’horizon à long terme permet de chercher à optimiser le rendement en acceptant un certain niveau de risque (les effets des fluctuations des marchés sont lissés dans le temps).
Le Plan Épargne Retraite (PER)
Spécifiquement conçu pour préparer la retraite, le PER permet de constituer une épargne qui pourra être versée, au moment de la retraite, sous la forme d’une rente ou d’un capital (voire d’un panachage des deux). Les gains réalisés profitent alors de conditions fiscales avantageuses.
Mais le PER offre une autre opportunité : les avantages fiscaux, à condition d’y renoncer en partie au moment de la retraite, peuvent être appliqués aux cotisations : les versements peuvent être déduits, dans une certaine limite, du revenu imposable de l’adhérent. Le PER permet ainsi de capitaliser pour sa retraite tout en profitant d’avantages fiscaux pendant sa carrière (surtout pour les contribuables soumis à une forte tranche marginale d’imposition).
Le PER offre par ailleurs des cas de déblocage anticipé, notamment pour l’acquisition d’une résidence principale ou en cas d’accidents de la vie.
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) et l’assurance vie peuvent tous les deux servir des projets à long terme. Ils peuvent notamment être utilisés pour constituer un complément de revenu pour la retraite.
L’assurance vie offre toutefois une solution supplémentaire : avec une exonération de droits de succession portant sur un montant allant jusqu’à 152 500 euros en faveur de chaque bénéficiaire désigné (même sans aucun lien de parenté), elle se positionne comme l’outil d’épargne le plus avantageux en matière de transmission.

Quel type d’épargne choisir ?
En matière d’épargne, il n’existe pas de solution meilleure que les autres, seulement des solutions mieux adaptées à votre situation, à vos objectifs et à votre profil d’épargnant.
Ainsi, vous devez définir :
- votre situation financière : quelle somme pouvez-vous épargner tous les mois ? Avez-vous déjà une épargne de précaution ou partez-vous de zéro ?
- vos objectifs : souhaitez-vous vous mettre à l’abri d’un coup dur, financer un projet à moyen terme ou préparer votre retraite ? Quand voulez-vous disposer de l’argent épargné ?
- votre profil d’investisseur : cherchez-vous à constituer une épargne sécurisée ? Quels risques êtes-vous prêt à prendre pour une meilleure rentabilité ?
Notez que constituer son épargne, c’est également organiser son patrimoine : en diversifiant vos produits d’épargne vous pouvez répondre à des objectifs différents et adapter votre recherche de rentabilité à votre appétence au risque.
N’hésitez pas à consulter votre conseiller Caisse d’Epargne : il est à votre disposition pour vous aider à déterminer quelle épargne peut vous permettre d’atteindre vos objectifs.
Quel type d’épargne choisir
Nos réponses à vos questions
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On distingue trois types d’épargne : l’épargne de précaution (à court terme) qui permet de faire face à un imprévu sans déséquilibrer son budget, l’épargne de projet (à moyen terme) qui est destinée à constituer un capital pour réaliser un objectif, et l’épargne à long terme qui vise à atteindre des buts plus lointains (retraite, transmission). À chacun de ces objectifs correspond plusieurs types de placements qui peuvent se révéler complémentaires plutôt que concurrents.
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Le livret A connaît un plafond de 22 950 euros. Si vous parvenez à ce plafond, deux options s’offrent à vous. Si vous souhaitez compléter votre épargne de précaution (on considère en général qu’elle correspond à six mois de revenus), vous avez le choix entre plusieurs autres livrets (LDDS, LEP…) accessibles selon votre situation et vos revenus. Vous pouvez également faire le choix de commencer à alimenter une épargne de projet ou une épargne à long terme. Si vous n’êtes pas décidé, l’assurance vie peut constituer un bon compromis : elle permet de viser des objectifs à moyen terme (elle délivre tous ses avantages fiscaux au bout de huit ans) mais peut s’inscrire dans le long terme (elle peut notamment servir à préparer sa retraite ou la transmission de son patrimoine).
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Les livrets réglementés présentent deux avantages majeurs : l’épargne est sécurisée et les intérêts sont exonérés d’impôts. Leur taux d’intérêt, fixé par l’État, peuvent être plus ou moins élevés selon la période. Au 1er février 2025, le livret A affiche un taux de 2,4 % et le LEP (sous conditions de ressources) un taux de 3,5 %. Les comptes à terme peuvent proposer des taux plus intéressants (fixés par la banque) en garantissant également la sécurité de l’épargne. Différence importante avec les livrets : l’épargne est bloquée pendant la durée du contrat (de 1 mois à 5 ans).
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Oui, et c’est même une bonne stratégie pour développer votre épargne. Vous pouvez répartir vos versements sur plusieurs placements pour répondre à différents objectifs : par exemple, vous pouvez utiliser un livret pour vous assurer une épargne de précaution, un PEL pour préparer une future acquisition immobilière et un PER pour anticiper votre retraite. Certaines limites existent toutefois : certains produits de peuvent pas être détenus en double (les livrets, le PEA…) et d’autres ne sont accessibles que sous certaines conditions (conditions de revenus pour le LEP…).
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