Répondre aux besoins réels des viticulteurs avec Vitibanque

Face au changement climatique et aux mutations de la société.

La quatrième vague de l’enquête agriculture-viticulture menée par BPCE L’Observatoire révèle combien les viticulteurs sont aujourd’hui soucieux de leur avenir et de celui de leur exploitation. En conséquence, leurs stratégies d’investissement et d’assurance évoluent. Comment la banque les accompagne-t-elle ?

Explications avec Marion Stephan, responsable des Études socioéconomiques au sein de la direction Études & Prospective de BPCE, et Rudy Boulanger, responsable national du pôle Vitibanque de Caisse d’Epargne.

La cession-transmission en ligne de mire

Près d’un viticulteur sur trois (29 %) place la question de la cession-transmission en tête de ses préoccupations. « C’est d’abord un fait démographique, analyse Marion Stephan. 56 % des exploitants ont désormais plus de 55 ans, soit 10 points de plus qu’il y a deux ans. Mais seulement 27 % de ceux qui ont entre 50 et 64 ans ont une reprise assurée. »

Trouver un repreneur est un défi à de multiples titres. « Fut un temps où les enfants prenaient naturellement la suite des parents. C’est moins systématique aujourd’hui », analyse Rudy Boulanger.

Cette problématique de cession-transmission est particulièrement aiguë dans certaines régions où le foncier a pris beaucoup de valeur. « Même quand l’exploitant trouve un repreneur, parmi ses descendants ou à l’extérieur du cercle familial, la question du financement se pose. Il arrive qu’un enfant veuille reprendre l’exploitation mais n’ait pas les moyens de financer la part de ses frères et sœurs. Il arrive aussi que l’exploitant préfère céder à une personne qui a un projet et des valeurs proches de sa vision plutôt qu’à des investisseurs qui ont les fonds. »

Les chargés d’affaires Vitibanque, très au fait de ces problématiques et des spécificités de chaque territoire, accompagnent les exploitants et leurs repreneurs de bout en bout pour faciliter les opérations de financement de la transmission et de placement du produit de la cession.

Priorité à la santé financière de l’activité et à la santé du dirigeant

26 % des viticulteurs sont aujourd’hui préoccupés par le financement de leur trésorerie. « Le cycle d’exploitation du secteur est par nature consommateur de trésorerie, explique Rudy Boulanger. Les chargés d’affaires de la filière Vitibanque, spécifiquement destinée à l’accompagnement de ces professionnels à part que sont les exploitants, savent financer leurs besoins de trésorerie. »Ils disposent en effet de tout un panel de solutions qui vont de l’affacturage aux systèmes de garantie contre les impayés en passant par la gestion des moyens de règlement de vos clients, en France comme à l’étranger. Par ailleurs, ils proposent une gamme de placements permettant de valoriser les excédents de trésorerie à des conditions avantageuses.

À côté de la bonne santé économique de l’exploitation, les viticulteurs placent sur le podium de leurs priorités leur protection santé de leurs proches et la leur. Cette question, qui préoccupe l’ensemble des professionnels et des dirigeants dans tous les secteurs, a une « résonance particulière chez les agriculteurs et viticulteurs, qui sont près de deux fois plus nombreux qu’en 2023 à évoquer la pénibilité du travail et trois fois plus nombreux à dire que les contraintes du métier pèsent sur le temps de récupération et sur la vie familiale », analyse Marion Stephan. Des solutions existent pour répondre aux besoins de santé et prévoyance des viticulteurs, ainsi que pour les aider à préparer leur retraite.

Faire face aux aléas climatiques

77 % des viticulteurs confessent une forte inquiétude quant aux effets du changement climatique sur leur activité.

Les épisodes extrêmes (canicules, pluies torrentielles, grêle, coups de gel…) ont un impact direct et immédiat sur la vigne et ses métiers. « Qui n’a pas vu dans les médias des vignerons obligés de se lever la nuit en été pour vendanger ou réchauffer les vignes à la bougie en hiver », déclare Rudy Boulanger. La première réaction, c’est de s’assurer.

Rudy Boulanger

Responsable national du pôle Vitibanque de Caisse d’Epargne

Beaucoup investissent dans des solutions de protection de la vigne : des plus classiques, comme les bâches antigel ou les filets de climat, aux plus sophistiquées, allant des câbles chauffants aux ombrières photovoltaïques en passant par les tunnels intelligents et autres robots vigies. « Les garanties du dispositif Vign’Protect incluent la couverture des dépenses liées à la lutte contre les effets du gel sur les vignes », précise Rudy Boulanger.

Face aux risques de sécheresse, qui placent 48 % des viticulteurs face à la crainte de mesures de restrictions d’eau, nombreux sont ceux qui prévoient d’investir dans la création de réserves ou l’amélioration des systèmes d’irrigation. Les chargés d’affaires Vitibanque accompagnent le financement de tels investissements avec des offres de prêt ou de crédit-bail.

La diversification des activités des domaines viticoles

Confrontés depuis plusieurs décennies aux problématiques induites par le changement climatique mais aussi par les évolutions sociétales (baisse de la consommation courante, nouvelles attentes des consommateurs…), les viticulteurs tendent à diversifier leurs activités pour sécuriser leurs revenus.

L’œnotourisme est une pratique acquise ou en projet chez un viticulteur sur quatre. Les bénéfices sont multiples : « En plus de constituer un complément direct de revenus, l’œnotourisme contribue à la valorisation du patrimoine et permet souvent d’impliquer la famille de l’exploitant dans d’autres activités que celles de la vigne stricto sensu. Ce n’est pas un détail quand on sait que par ailleurs les viticulteurs se confrontent à des problématiques de transmission familiale : leurs enfants ne sont pas forcément partants pour reprendre le cœur de métier, mais ils peuvent être tentés par l’activité touristique », explique Rudy Boulanger.

Les équipes Vitibanque accompagnent la diversification des exploitations en finançant les travaux de rénovation du bâti, les équipements nécessaires à l’activité œnotouristique, et ils mettent à la disposition des gérants des solutions monétiques et des solutions d’e-commerce.

D’autres options de diversification s’offrent aux viticulteurs, telles que la production d’énergie renouvelable (solaire ou éolienne). 19 % des viticulteurs ont déjà développé cette activité et ils sont 22 % à prévoir des investissements en ce sens dans les cinq prochaines années. « La viticulture était plutôt en retrait jusqu’à présent par rapport à d’autres filières agricoles, mais c’est un levier de diversification intéressant à actionner », déclare Marion Stephan, qui note que « plus les viticulteurs sont engagés dans une démarche agroécologique (dont l’agroforesterie ou la production en bio), plus ils pratiquent la production d’énergie. » Les chargés d’affaires Vitibanque sont en mesure de leur proposer les prêts Énergies renouvelables de Caisse d’Epargne pour financer ces investissements.

Cap sur l’agroécologie

77 % des viticulteurs sont désormais engagés dans une démarche agroécologique (soit +12 points vs 2023). Pour 71 %, cela se traduit par l’obtention d’une certification environnementale. « Pour bien cerner l’importance de la tendance, il faut noter qu’en 2023 ils n’étaient que 51 % dans ce cas », rappelle Marion Stephan. Et d’ajouter que « désormais, c’est la filière agricole la plus engagée sur l’agroécologie, devant les éleveurs et les producteurs de fruits et légumes. »

Mais près de 30 % des viticulteurs se sentent mal informés sur les aides à la transition agroécologique. Cela peut les conduire à passer à côté d’opportunités de financement de leurs investissements. La filiale Finances et Territoires de Caisse d’Epargne intervient dans la recherche et l’optimisation des aides et subventions que peuvent mobiliser les viticulteurs. Ce service clés en main leur permet d’identifier les subventions dont ils peuvent bénéficier et de confier à des experts le montage du dossier afin de maximiser leurs chances d’obtenir les financements auxquels ils ont droit quand ils déploient une démarche agroécologique.

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