La quatrième vague de l’enquête agriculture-viticulture menée par BPCE L’Observatoire révèle combien les viticulteurs sont aujourd’hui soucieux de leur avenir et de celui de leur exploitation. En conséquence, leurs stratégies d’investissement et d’assurance évoluent. Comment la banque les accompagne-t-elle ?
Explications avec Marion Stephan, responsable des Études socioéconomiques au sein de la direction Études & Prospective de BPCE, et Rudy Boulanger, responsable national du pôle Vitibanque de Caisse d’Epargne.
Cette problématique de cession-transmission est particulièrement aiguë dans certaines régions où le foncier a pris beaucoup de valeur. « Même quand l’exploitant trouve un repreneur, parmi ses descendants ou à l’extérieur du cercle familial, la question du financement se pose. Il arrive qu’un enfant veuille reprendre l’exploitation mais n’ait pas les moyens de financer la part de ses frères et sœurs. Il arrive aussi que l’exploitant préfère céder à une personne qui a un projet et des valeurs proches de sa vision plutôt qu’à des investisseurs qui ont les fonds. »
Les chargés d’affaires Vitibanque, très au fait de ces problématiques et des spécificités de chaque territoire, accompagnent les exploitants et leurs repreneurs de bout en bout pour faciliter les opérations de financement de la transmission et de placement du produit de la cession.
À côté de la bonne santé économique de l’exploitation, les viticulteurs placent sur le podium de leurs priorités leur protection santé de leurs proches et la leur. Cette question, qui préoccupe l’ensemble des professionnels et des dirigeants dans tous les secteurs, a une « résonance particulière chez les agriculteurs et viticulteurs, qui sont près de deux fois plus nombreux qu’en 2023 à évoquer la pénibilité du travail et trois fois plus nombreux à dire que les contraintes du métier pèsent sur le temps de récupération et sur la vie familiale », analyse Marion Stephan. Des solutions existent pour répondre aux besoins de santé et prévoyance des viticulteurs, ainsi que pour les aider à préparer leur retraite.
Notre nouveau dispositif Vign’Protect en partenariat avec WTW, unique sur le marché, permet de sécuriser les investissements et de protéger les récoltes contre les risques climatiques.
Beaucoup investissent dans des solutions de protection de la vigne : des plus classiques, comme les bâches antigel ou les filets de climat, aux plus sophistiquées, allant des câbles chauffants aux ombrières photovoltaïques en passant par les tunnels intelligents et autres robots vigies. « Les garanties du dispositif Vign’Protect incluent la couverture des dépenses liées à la lutte contre les effets du gel sur les vignes », précise Rudy Boulanger.
Face aux risques de sécheresse, qui placent 48 % des viticulteurs face à la crainte de mesures de restrictions d’eau, nombreux sont ceux qui prévoient d’investir dans la création de réserves ou l’amélioration des systèmes d’irrigation. Les chargés d’affaires Vitibanque accompagnent le financement de tels investissements avec des offres de prêt ou de crédit-bail.
D’autres options de diversification s’offrent aux viticulteurs, telles que la production d’énergie renouvelable (solaire ou éolienne). 19 % des viticulteurs ont déjà développé cette activité et ils sont 22 % à prévoir des investissements en ce sens dans les cinq prochaines années. « La viticulture était plutôt en retrait jusqu’à présent par rapport à d’autres filières agricoles, mais c’est un levier de diversification intéressant à actionner », déclare Marion Stephan, qui note que « plus les viticulteurs sont engagés dans une démarche agroécologique (dont l’agroforesterie ou la production en bio), plus ils pratiquent la production d’énergie. » Les chargés d’affaires Vitibanque sont en mesure de leur proposer les prêts Énergies renouvelables de Caisse d’Epargne pour financer ces investissements.
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