Investir dans des produits financiers comporte des risque de perte en capital. Parlez-en à votre conseiller.
Le propre d’un imprévu, c’est qu’on ne le voit pas arriver. Que votre voiture refuse de démarrer où que vous connaissiez des problèmes de santé, les frais peuvent rapidement mettre vos finances en danger. C’est dans ces circonstances qu’intervient l’épargne de précaution : elle vous permet de faire face aux aléas sans déséquilibrer votre budget.
Cette illustration est donnée à titre d’exemple, elle ne constitue pas un engagement contractuel de la part de Caisse d’Epargne et ne saurait engager sa responsabilité.
Pourquoi avoir une épargne de précaution est-il essentiel ?
Disposer d’une épargne de précaution suffisante, c’est se protéger efficacement contre les aléas de la vie sans mettre son budget en péril. En cas de dépense imprévue ou de perte de revenus, elle vous permet de faire face aux frais supplémentaires sans puiser dans votre épargne de projet ni recourir à un crédit.
Dans des contextes d’urgence, l’épargne de précaution apporte ainsi la tranquillité d’esprit nécessaire pour prendre les décisions adéquates de façon sereine et pertinente.
47 % des familles françaises se déclarent en difficulté face à une dépense imprévue de moins de 500 euros. Source : Étude quantitative Caisse d’Epargne réalisée avec le Cabinet Georges auprès de 1 501 familles résidant en France métropolitaine, mars/avril 2025.
Combien faut-il mettre de côté ?
Si l’épargne de précaution s’avère indispensable, quel doit être son montant ?
La réponse varie évidemment d’une personne à l’autre : la situation familiale, le niveau de vie, la régularité des revenus, la protection sociale ou d’autres critères peuvent entrer en compte.
On considère toutefois que l’épargne de précaution doit couvrir trois à six mois de dépenses courantes (loyer, crédits, factures, assurances, transports, nourriture…).
Ainsi, si vos dépenses mensuelles fixes s’élèvent à 2 000 euros par mois, l’idéal est de constituer une réserve de 6 000 à 12 000 euros. Si vos revenus sont instables ou fluctuants (travail indépendant, contrat à durée déterminée…), visez plutôt le haut de la fourchette pour vous garantir une sécurité maximale.
Où placer son épargne de précaution ?
Parce qu’elle est vouée à répondre à des situations d’urgence, l’épargne de précaution doit répondre à plusieurs impératifs :
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Être sécurisée
Le capital doit être protégé contre les pertes et, idéalement, il doit produire des intérêts eux aussi garantis.
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Être disponible
La somme épargnée doit être accessible facilement, sans formalités compliquées et dans des délais très courts.
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Être liquide
Le placement choisi doit permettre de réaliser des opérations fréquentes (dépôts, retraits…) et sans frais, les fonds ne doivent pas être bloqués.
Pour ces différentes raisons, les livrets réglementés (Livret A, Livret de Développement Durable et Solidaire, Livret d’Épargne Populaire, Livret Jeune…) constituent la meilleure option. Régis par l’État, ils proposent des taux garantis et restent disponibles à tout moment.
En revanche, les placements qui ne garantissent pas le capital (PEA, Assurance-vie en unités de compte, crypto-monnaies…) sont à exclure pour constituer une épargne de précaution : ils sont dédiés à une épargne de projet sur plus long terme.
Comment constituer l’épargne de précaution ?
Comme toute épargne, l’épargne de précaution se constitue pas à pas : l’efficacité repose dans la régularité.
Si vos moyens sont limités, vous pouvez commencer par de petits versements, la plupart des livrets réglementés acceptent des dépôts de 10 euros ou moins. Vous pourrez ensuite augmenter le montant de vos dépôts lorsque vos revenus seront plus importants.
Pour éviter les oublis et assurer la régularité de vos versements, mettez en place un virement automatique.
L’épargne de précaution
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