Vous constituer une épargne

Le livret d’épargne populaire (LEP), qui s’adresse aux ménages aux revenus modestes, affiche un taux d’intérêt plus élevé que les autres livrets et un plafond de 10 000 euros de dépôt. Il est soumis à des conditions de revenus qui dépendent du nombre de parts de quotient familial du foyer.

Si les plafonds de revenus applicables en 2024 ne sont pas encore connus, ils devraient augmenter au même rythme que le barème de l’impôt sur le revenu. En attendant, en 2023, le revenu fiscal de référence de l’année 2022 ne doit pas dépasser les plafonds suivants :

Pour 1 part de quotient familial : 21 393 euros
Pour 1,5 parts de quotient familial : 27 107 euros
Pour 2 parts de quotient familial : 32 818 euros
Pour 2,5 parts de quotient familial : 38 532 euros
Pour 3 parts de quotient familial : 44 249 euros
Pour 3,5 parts de quotient familial : 49 963 euros
Pour 4 parts de quotient familial : 55 677 euros

Retrouvez le tableau complet des plafonds de revenus selon la situation familiale sur www.service-public.fr

Accessible à tous, le livret A est plafonné à 22 950 euros de dépôt. Une fois ce montant atteint, d’autres solutions d’épargne s’offrent à vous, selon vos objectifs.

Si vous souhaitez que votre épargne reste toujours disponible et connaître son rendement à l’avance, vous pouvez ouvrir un autre type de livret d’épargne. Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) permet de placer 12 000 euros et le livret d’épargne populaire (LEP), soumis à conditions de ressources, est plafonné à 10 000 euros.

Vous pouvez également considérer que vous disposez désormais d’une épargne disponible suffisante et décider de chercher une rentabilité potentiellement plus élevée à travers d’autres produits financiers. Si vous acceptez de bloquer votre argent à moyen ou long terme, vous pouvez par exemple opter pour un compte à terme, une assurance-vie, un plan d’épargne en actions (PEA)… Attention toutefois, certains placements au rendement potentiellement plus élevé présentent parfois des risques de perte en capital.

Le livret A, accessible à tous, permet de placer jusqu’à 22 950 euros. S’il n’est pas possible d’effectuer de nouveaux versements au-delà de ce plafond, les intérêts créés peuvent toutefois être conservés sur le livret A et produire à leur tour des intérêts.

Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) présentent avant tout des points communs : ce sont deux solutions d’épargne défiscalisées et sans risque, au taux d’intérêt identique, où les sommes placées restent disponibles à tout moment.

Mais les deux livrets présentent également des différences :
– les conditions d’ouverture : le livret A est accessible à tous alors que le LDDS est réservé aux personnes majeures (et aux mineurs détachés du foyer fiscal des parents) ;
– le montant maximum des dépôts : il est de 22 950 euros sur le livret A contre 12 000 euros sur le LLDS ;
– l’objectif des fonds : le livret A finance des logements sociaux alors que le LDDS est voué au financement des PME.

L’assurance-vie est un produit d’épargne à moyen ou long terme sur lequel vous effectuez des versements (appelés « primes »), réguliers ou non, sans limite de montant.

Les primes versées produisent des intérêts et l’assureur s’engage à verser la somme constituée à l’assuré, ou aux bénéficiaires qu’il a désignés, sous forme de rente ou de capital.

L’assurance-vie propose principalement deux types de supports (qui peuvent être associés) : le fonds en euros qui garantit le capital et les intérêts constitués (hors frais de gestion) et les fonds en unités de compte qui permettent de chercher une plus grande rentabilité en contrepartie d’un risque en capital.

L’assurance-vie fait bénéficier l’assuré de conditions fiscales spécifiques, notamment quand le contrat atteint huit ans. Elle octroie également des avantages fiscaux aux bénéficiaires en cas de décès de l’assuré (la liquidation de l’assurance-vie est traitée hors succession).